POUR VIVRE, IL FAUT MOURIR
- Honorine Kouemo T.

- Mar 16, 2023
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Updated: Jun 29

Nous vivons dans un monde déchu où les âmes, en proie au péché, sont retenues captives par la mort. Bien que Dieu ait créé l'homme juste, ce dernier s'est rebellé contre le Dieu Créateur. À cause de la rébellion humaine, Dieu a soumis la création à la futilité. Comme le souligne l'Apôtre Paul dans Romains 8:20, «La création a été soumise à la vanité – non de son gré, mais à cause de Celui qui l’y a soumise.» La rébellion humaine contre Dieu a provoqué la malédiction divine. Ainsi, l’homme connaît des douleurs et des souffrances; il fait face aux épreuves, afflictions, guerres, crimes, catastrophes naturelles, maladies, virus et infirmités; il éprouve des chagrins; pleurs et gémissements font partie de son lot quotidien – tout ceci existe à cause du péché. Et le point culminant de la malédiction c’est la mort de l'homme.
A cause du péché, la mort est entrée dans le monde, et nul n’y échappe. Bien que la fin de la vie de l’homme puisse provenir de différentes causes, Dieu le Créateur, qui «donne à tous la vie, le souffle et toute chose» (Actes 17:25), est Celui qui décrète la mort de l'homme et la fin de toutes choses. L’Eternel nous donne la vie, mais vient un jour où Il enlève le souffle de vie qu'Il a insufflé dans nos poumons et, bien que notre âme ne meure pas, notre corps cesse de vivre et tombe en décomposition. La mort n'est pas un phénomène accidentel; elle est décrétée par Dieu. Car le même Dieu qui donne la vie est Celui qui la reprend. Il règne souverainement sur toute la création; Il est souverain sur la vie et la mort de toutes les créatures vivantes. 1 Samuel 2:6 dit, «L’Eternel fait mourir et Il fait vivre, Il fait descendre au séjour des morts et Il en fait remonter.» Au commencement, Dieu créa l'homme et toutes choses. Genèse 2: 7 nous dit, «L'Eternel Dieu façonna l'homme avec la poussière de la terre. Il insuffla un souffle de vie dans ses narines et l'homme devint un être vivant.» La souveraineté de Dieu sur la vie et la mort signifie que rien ni personne ne peut exister sans Lui, et que toutes les créatures, même celles de moindre importance, ne meurent pas à moins que le Seigneur ne le veuille ainsi (cf. Matthieu 10:29).
Au commencement, lorsque Dieu créa l'homme, l'homme était un être immortel, fait pour vivre éternellement; car ni son corps ni son âme n'étaient sujets au péché et à ses conséquences mortelles. Cependant, le Seigneur a prévu la mort comme une punition de la désobéissance de l’homme. Car lorsqu’Il mit Adam et Eve dans le Jardin d'Eden, Il leur ordonna, «Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement» (Genèse 2:16-17). La mort ici fait référence à la destruction du corps, car toutes les âmes vivent éternellement. Mais la séparation éternelle d'avec Dieu et la mort spirituelle sont également en vue ici. Car lorsque l'homme s’est rebellé contre Dieu, il est devenu spirituellement mort, séparé de Dieu. Après sa chute, la mort est devenue pour l'homme un ennemi: l'homme est devenu un être complètement dépravé, son âme soumise à une séparation éternelle et son corps à la destruction. Ce changement radical de la condition humaine trouve son explication dans le caractère de Dieu – car entant que Dieu saint et juste, Dieu punit conséquemment le mal. Mais aussi, Dieu ne désire pas voir l'homme vivre éternellement dans la dépravation totale; car Il aime sa création (cf. Jean 3:16; Actes 3:26). Et nous voyons le caractère glorieux de notre Dieu et ses miséricordes infinies et tendres pour l'humanité se manifester juste après la chute. Car dans la malédiction que le Seigneur prononce contre le serpent, il y a une promesse d’espérance et de grâce suprême pour l'humanité. Dieu dit au serpent dans Genèse 3:15, «Je mettrai l'hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance: celle-ci t'écrasera la tête et tu lui blesseras le talon.»
Une lueur d'espoir pour l'humanité s'est également révélée lorsque Dieu, dans sa bienveillance, a revêtu Adam et sa femme de tuniques de peau avant leur exil du jardin. Car cet acte même préfigurait la future promesse de rédemption qui viendrait par la Semence de la femme. Aussi, afin que l'homme ne vive pas éternellement sous l’emprise du péché et de la méchanceté, l’Eternel l'a empêché d'accéder à l'arbre de vie qui était dans le jardin. Ainsi, dans les v. 22-24, «L’Eternel Dieu dit: Voici, l’homme est devenu comme l’un de Nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre éternellement. Et l’Eternel Dieu le chassa du Jardin d’Eden, pour qu’il cultive la terre, d’où il avait été pris. C’est ainsi qu’Il chassa Adam; et Il mit à l’orient du Jardin d’Eden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie.»
Cependant, avant son expulsion du Jardin, l'homme fut maudit, ainsi que toute la race humaine en lui. Car le Seigneur Dieu dit à l'homme, «Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel Je t’avais donné cet ordre: Tu n’en mangeras point! le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l’herbe des champs. C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière» (Genèse 3:17-19). La mort ici fait référence à la destruction du corps. Mais la punition du péché par Dieu va au-delà de la destruction du corps pour cibler les âmes des pécheurs impénitents, les condamnant au tourment éternel.
Le point culminant de la malédiction de Dieu sur l'humanité n'est pas les douleurs ou les souffrances que nous vivons ici sur terre, mais la mort. Cependant, la mort se manifeste sous diverses formes: lorsqu'elle affecte le corps, on parle de mort physique. Eprouvée par tout être humain, la mort physique peut résulter d'une maladie, d'un accident, d'une attaque ou d'une blessure, et est liée à la destruction du corps. Cette forme de mort fait référence au moment où quelqu'un rend son dernier souffle, lorsque son corps se retrouve sans vie et commence à se décomposer. Elle est distincte de la mort spirituelle qui affecte l'âme, cette dernière étant la condition de tout être humain né d'une femme dès la conception. La mort spirituelle découle du péché et fait référence à la séparation d’une personne de Dieu. Puisque nous sommes tous conçus dans le péché et engendrés dans l'iniquité, nous restons spirituellement morts dans les offenses et le péché, séparés de Dieu jusqu'au moment de notre régénération par l'Esprit de grâce. Autrement dit, avant notre conversion, nous sommes séparés de Dieu; car telle une gangrène, le péché s'est répandu dans tout notre être et nous a assujettis aux passions et aux convoitises de la chair, nous rendant morts aux choses de l'Esprit, aveugles à la vérité, haïsseurs de Dieu et de son Fils. Nous aimons les ténèbres plutôt que la lumière, et les ténèbres nous empêchent de chercher la vie (cf. Jean 3:19).
La mort physique et la mort spirituelle doivent être distinguées de la mort éternelle, également appelée seconde mort. La mort éternelle est la condamnation des âmes des pécheurs impénitents aux peines éternelles et à la séparation de Dieu. Contrairement à la mort physique qui est temporelle – car tous les morts, justes et injustes, seront ressuscités au dernier jour par le Seigneur Jésus-Christ – la seconde mort, réservée aux impies, est éternelle. C'est le tourment éternel des âmes de tous les pécheurs impénitents dans le feu de l'enfer.
Il convient alors de noter que la menace la plus terrifiante contre l'humanité, l'ennemi le plus vicieux de l'homme, contrairement à ce que croit le monde païen, réside à l'intérieur même de l'homme et non à l'extérieur. «Car (comme le dit l’Eternel dans Matthieu 15:19) c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les débauches, les vols, les faux témoignages, les calomnies.» Jérémie 17:9 dit, «Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant: qui peut le connaître?» L’homme a un cœur corrompu et l'esprit dépravé; il est intrinsèquement mauvais, désobéissant et hostile à Dieu. À cause du péché, le monde dans lequel nous vivons est maudit. Nous éprouvons tous des ennuis et connaissons la souffrance à cause du péché. Mais de telles adversités ne constituent pas le plus grand ennemi que nous ayons; la destruction du corps n’est pas non plus la plus grande menace. Car d’une part, les ennuis et les souffrances viennent et disparaissent avec le temps. D’autre part, le jour vient où notre Seigneur reviendra dans la plénitude de sa gloire, et ce jour-là il y aura une résurrection corporelle de tous ceux qui sont physiquement morts. La seconde mort, aussi appelée la mort éternelle, la séparation éternelle d'avec Dieu, est l'ennemi le plus cruel de l'humanité, et donc le point central de ce message.
Avant la chute, il n'y avait pas de mort dans le monde ; mais avec le péché est venue la mort, «car le salaire du péché, c'est la mort» (Romains 6:23). La chute d'Adam, notre premier parent, dans le péché a entraîné la mort spirituelle, condamnant ainsi toute la race humaine à la destruction éternelle. Comme nous le lisons dans Romains 5:12, «par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché.» C'est-à-dire, quand Adam a désobéi à Dieu, le péché a établi sa domination dans le royaume de l'humanité. Puisqu'Adam était le chef de toute la race humaine, sa nature pécheresse a été transmise à sa postérité, la culpabilité de son péché nous a été imputée à tous parce que nous étions en lui. Ainsi, nous sommes tous coupables du péché originel. Et parce que la nature pécheresse d'Adam nous a été transférée, nous avons tous l'inclination au péché dès le moment de notre conception, et désormais nous sommes tous sujets à la mort. En d'autres termes, en tant que descendants d'Adam, nous avons tous hérité de la nature pécheresse qu'il possédait à cause de sa désobéissance à Dieu, et donc nous péchons tous. En raison de notre état de pécheur, nous mourons tous physiquement, nous sommes tous morts spirituellement dès le moment de notre conception, et en dehors de la grâce de Dieu, nous sommes tous condamnés à faire face à la seconde mort, c'est-à-dire à l'éternité en enfer.
Parce que nous sommes des créatures moralement corrompues, il nous est impossible de vivre la vie parfaite que Dieu a prévue et nous a ordonné de vivre. Nous sommes tous intrinsèquement mauvais, désobéissants et pécheurs; aucun de nous n'est juste. «Comme cela est écrit: Il n'y a pas de juste, pas même un seul» (Romains 3:10). Par conséquent, nous avons été éloignés de Dieu, soumis à la mort, à cause de notre état de pécheur. Et la vérité est que nous sommes totalement incapables d'inverser la malédiction par notre propre dessein. Où est donc notre espérance ? Comment trouver la paix avec Dieu et échapper à la mort ? Comment pouvons-nous surmonter la sombre réalité de la seconde mort qui rôde dans l'âme de chaque pécheur ? Ce n'est que par le dessein de Dieu que l'on peut passer de la mort à la vie. Cependant, pour hériter de cette vie, il faut non seulement mourir à soi-même mais aussi au monde, et embrasser le Christ comme Seigneur et Sauveur. Pas de manière superficielle, cependant, mais avec la volonté et la volonté de partager ses souffrances, de subir la persécution, la perte et même la mort pour l'amour du Christ. Car nous ne pouvons partager la gloire de notre Sauveur que si nous souffrons avec lui (cf. Romains 8:17). Ainsi, le seul moyen pour l'homme d'échapper à la mort est de se tourner vers le Christ Sauveur dans la repentance et la foi. Car il a vaincu la mort pour tous ceux qui placent leur confiance en lui. Heureux ceux qui meurent au péché afinde pouvoir vivre en Jésus-Christ. Mais malheur aux impies, à ceux qui refusent de se repentir de leurs péchés ! Ils ne peuvent échapper à la sombre réalité de la seconde mort. La vie est en Christ seul.
Surmonter la sombre réalité de la seconde mort par le seul dessein de Dieu
Dieu a placé l'éternité dans le cœur de l'homme. Bien que certains sceptiques rejettent la nature éternelle de l'âme humaine, un fait affirmé et attesté par les Saintes Écritures, le mode de vie, même parmi les incroyants, révèle un intérêt stupéfiant pour l'au-delà chez tous les peuples de toutes les nations, ethnies et langues. Cependant, bien que de nombreux incroyants admettent que la vie après la mort est une réalité, ils passent complètement à côté de l'essentiel. Leur point de vue sur la question est totalement trompeur ; car ce qu'ils envisagent n'est rien d'autre qu'un fantasme complètement déconnecté des vérités bibliques. Cette hérésie est enracinée dans leur rejet du Seul Dieu Vrai et Vivant et de sa vérité révélée. Ils ne comprennent pas le caractère pécheur du péché et ses conséquences mortelles, mais ils nient plutôt la dépravation totale de l'homme. C'est une calomnie contre le saint nom de Dieu, un blasphème total de sa personne, puisque Dieu affirme clairement que tous les hommes sont des pécheurs (cf. Romains 3:10-19,23; Esaïe 53:6). Ils nient l'aliénation de l'homme à Dieu par le péché, refusent de reconnaître l'incapacité de l'homme à trouver la paix avec Dieu par un dessein humain, et rejettent ainsi les moyens ordonnés par Dieu pour réconcilier toutes choses avec Lui-même. Ils font toutes ces choses parce qu'ils ont une haute opinion de l'homme et une basse opinion de Dieu. Ils ne comprennent pas la sainteté de Dieu, ni ne considèrent sa justice et sa souveraineté sur toute la création, parce qu'ils sont aveuglés par l'esprit de l'âge, le diable. Par conséquent, ils nient l'existence de l'enfer, car ils ne voient pas les jugements du Seigneur des armées, et ils ne considèrent pas sa juste colère contre toute impiété et injustice de l'homme. Ils nient toute possibilité d'une vie après la mort dans un tourment éternel et conscient pour les impies, et considèrent l'au-delà comme une opportunité de "repos en paix" pour tous ceux qui meurent, bons et mauvais. En fait, ils fantasment sur un paradis où il n'y a pas de Dieu.
Il n'y a pas de paradis sans Dieu – «Il n'y a pas de paix pour les méchants, dit mon Dieu» (Esaïe 57:21); et il est nécessaire que tous soient réconciliés avec Dieu, car nos iniquités nous ont tous éloignés de sa présence glorieuse. Pour emprunter les paroles d'Isaïe le prophète, nos iniquités ont fait une séparation entre nous et notre Dieu, et nos péchés nous ont caché sa face. Nous sommes tous morts dans les offenses et le péché dès le moment de notre conception, donc candidats à l'enfer. Le monde entier est coupable devant le Dieu saint, qui «ne tient point le coupable pour innocent» (Exode 34:7), et personne ne peut être justifié devant Lui par les actes de la chair. Car toutes nos justices sont des haillons souillés devant le Seigneur (cf. Esaïe 64:6).
Ainsi, personne ne peut surmonter la sombre réalité de la seconde mort par son propre dessein. Psaumes 49:7-9 se lit comme suit: «Ils ont confiance en leurs biens et se vantent de leur grande richesse, mais ils ne peuvent se racheter l’un l’autre ni donner à Dieu le prix de leur rançon. Le rachat de leur âme est cher et n’aura jamais lieu.» C'est-à-dire que peu importe à quel point nous travaillons dur, nous ne pourrons jamais en faire assez pour racheter nos âmes ; nos œuvres ne peuvent pas nous sauver de la fosse de l'enfer parce que nous ne possédons pas notre propre justice ; nous sommes plutôt mauvais par nature. C'est Dieu qui nous donne une justice sur la base de notre foi en son Fils Jésus-Christ, non selon nos œuvres. «Car personne ne sera justifié devant Lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché.» (Romains 3:20). Ephésiens 2:8-9 dit : «Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie.» Le salut est par la grâce de Dieu seule, par la foi seule, en Christ seul, par les Écritures seules, à la gloire de Dieu seul. Tout comme Dieu a un pouvoir suprême sur la mort, il sauve souverainement les pécheurs. Personne n'est capable de se sauver de l'aiguillon de la mort. Psaumes 89:49 demande: «Quel homme peut vivre sans voir la mort? Qui peut sauver son âme du séjour des morts?»
Dieu est la source de notre justice ; Il est le juste et le justificateur des pécheurs repentants qui placent leur confiance en son Fils. Il a envoyé son Fils dans le monde pour en être le Sauveur. Christ est venu et a obéi au précepte de la loi de Dieu, Il a observé toutes les exigences, accomplissant ainsi la demande de Dieu pour une justice complète au nom de ceux qui placent leur confiance en Lui. Il a également sacrifié sa vie comme une expiation substitutive pour leurs péchés, afin qu'ils puissent être justifiés devant Dieu par la foi en Lui. Par l'incarnation du Christ, son obéissance parfaite et sa mort substitutive sur la croix, Dieu a satisfait sa demande de justice sans compromettre son caractère juste. Sur la base des mérites de Christ, Dieu justifie gracieusement les pécheurs repentants et croyants. Romains 3:21-26 dit : «Mais maintenant, la justice de Dieu dont témoignent la loi et les prophètes a été manifestée indépendamment de la loi: c'est la justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n'y a pas de différence: tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu, et ils sont gratuitement déclarés justes par sa grâce, par le moyen de la libération qui se trouve en Jésus-Christ. C'est Lui que Dieu a destiné à être par son sang une victime expiatoire pour ceux qui croiraient. Il démontre ainsi sa justice, puisqu'Il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, à l’époque de sa patience. Il la démontre dans le temps présent de manière à être juste tout en déclarant juste celui qui a la foi en Jésus.»
Après la chute, Dieu a promis la rédemption humaine à travers la semence de la femme (cf. Genèse 3:15); et des générations après, Il a réitéré cette promesse plusieurs fois par l'intermédiaire de ses prophètes au peuple d'Israël, par qui le salut serait finalement disponible pour toute chair. Par exemple, Esaïe 25:6-8 dit: «Sur cette montagne, l'Eternel, le Maître de l’univers, prépare pour tous les peuples un festin de plats succulents, un festin de bons vins, de plats succulents, pleins de moelle, de bons vins clarifiés. Sur cette montagne, Il détruira le voile qui est tendu sur tous les peuples, la couverture qui est déployée sur toutes les nations. Il engloutira la mort pour toujours. Le Seigneur, l'Eternel, essuiera les larmes de tous les visages, Il fera disparaître de la terre la honte de son peuple. Oui, l'Eternel l’a décrété.» Psaumes 98:2-3, «L’Eternel a fait connaître son salut, Il a révélé sa justice sous les yeux des nations. Il s’est souvenu de sa bonté et de sa fidélité envers la communauté d’Israël. Jusqu’aux extrémités de la terre, on a vu le salut de notre Dieu.»
Cette promesse a été accomplie dans le propre Fils de Dieu, le Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ; car en Lui la grâce nous a été donnée avant le commencement des temps (cf. 2 Timothée 1:9). C'est-à-dire que dans l'éternité passée, Dieu a prédéterminé la mort substitutive de Christ sur la croix afin de racheter l'humanité de l'esclavage de la corruption et de la mort. Et lorsque le temps fixé, tel qu'ordonné par le souverain Seigneur, fut venu, le Christ, l'Agneau de Dieu, s'est «donné Lui-même pour nous afin de nous racheter de toute faute et de se faire un peuple qui Lui appartienne, purifié et zélé pour de belles œuvres» (Tite 2:14). Dieu L'a envoyé pour nous bénir en détournant chacun de nous de nos iniquités. «En effet, Dieu a voulu que toute sa plénitude habite en Lui. Il a voulu par Christ tout réconcilier avec Lui-même, aussi bien ce qui est sur la terre que ce qui est dans le ciel, en faisant la paix à travers Lui, par son sang versé sur la croix» (Colossiens 1:19-20).
Christ est le seul qui peut sauver les pécheurs de la mort spirituelle et les aider à échapper à la destruction éternelle. Il est le moyen désigné par Dieu pour réconcilier toutes choses avec Lui. «Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en Moi vivra, même s’il meurt; et quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais», déclare le Seigneur dans Jean 11:25-26. Le Christ est la source de la vie physique et spirituelle. C'est Lui qui a créé toutes choses, car « Il était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par Lui, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans Lui. En Lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes» (Jean 1:2-4). Le Christ est le Prince de la vie, l'Auteur de la vie, l'Être suprême en qui toutes choses habitent ; rien n'est venu à l'existence en dehors de Lui. Il nous donne le souffle de vie, et Lui seul nous sauve de la corruption spirituelle en nous purifiant de nos péchés. Christ nous ressuscite de la mort spirituelle, si en effet nous nous repentons et croyons en Lui. Il ressuscitera également les cadavres de tous les hommes au dernier jour; et à ceux qui sont morts en croyant en lui, ainsi qu'aux chrétiens croyants qui verront son retour, il donnera la vie éternelle, les sauvant ainsi de la destruction éternelle. Mais ceux qui rejettent Christ dans cette vie restent spirituellement morts, et à la seconde venue de notre Seigneur, ils feront face à la seconde mort, le tourment éternel en enfer. Tous les impies qui sont morts seront ressuscités pour être jugés et jetés en enfer avec leurs compagnons incroyants qui seront encore en vie lorsque le Seigneur reviendra pour juger le monde.
Dieu a envoyé son Fils dans ce monde pour nous racheter des mauvaises voies que nous avons héritées de nos ancêtres. Il est venu accomplir la loi de Dieu en notre nom, et Il est mort pour les péchés de tous ceux qui croiraient en Lui, afin qu'ils puissent être libérés de l'esclavage de la corruption et échapper à la destruction éternelle, la récompense du péché. Comme l'écrit Paul dans Galates 1:4, le Christ « s'est donné Lui-même pour nos péchés, afin de nous délivrer du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père.» «Il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non pas avec le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais avec son propre sang. Il nous a ainsi obtenu un rachat éternel» (Hébreux 9:12). Par conséquent, «En Lui, par son sang, nous sommes rachetés, pardonnés de nos fautes, conformément à la richesse de sa grâce» (Ephésiens 1:7). Colossiens 1:13-14, «Il nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le Royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous sommes rachetés, pardonnés de nos péchés.»
Le Christ est la plus grande révélation de la grâce et de l'amour de Dieu pour l'humanité. Comme l'écrit l'apôtre Paul dans Galates 3:13, «Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi en devenant malédiction pour nous, puisqu’il est écrit: Tout homme pendu au bois est maudit.» Jean 3:16, «Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle.» 1 Jean 4:9-10, «Voici comment l'amour de Dieu s’est manifesté envers nous: Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que par Lui nous ayons la vie. Et cet amour consiste non pas dans le fait que nous, nous avons aimé Dieu, mais dans le fait que Lui nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.»
Ce n'est que par le Seigneur Jésus-Christ que l'on peut surmonter la sombre réalité de la seconde mort. Psaumes 68:21-22 dit, «Dieu est pour nous le Dieu des délivrances, c’est l’Eternel, le Seigneur, qui peut nous préserver de la mort. Oui, Dieu brisera la tête de ses ennemis, le crâne chevelu de ceux qui vivent dans le péché.» Le Christ est le moyen par lequel les péchés sont pardonnés et la réconciliation avec Dieu possible. Il est la vie et la lumière des hommes (cf. Jean 1:4); Il est venu sauver ceux qui sont assis dans les ténèbres, pour les aider à passer de la mort à la vie. 1 Jean 5:11-12 dit, «Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie.»
En Christ, nous ne portons plus la culpabilité du péché et nous n'encourons plus les sanctions pour avoir violé la loi de Dieu. Cela ne signifie pas, cependant, que les chrétiens ont le droit de pécher contre Dieu. Au contraire, cela signifie que ce qui était autrefois retenu contre nous a été expié. Car les peines complètes pour le péché ont été payées par Christ dans sa mort sur la croix pour tous ceux qui mettaient leur confiance en lui, et sa justice leur était imputée. Étant purifiés et justifiés devant Dieu par son sang précieux, nous passons de la mort à la vie. Christ impute gracieusement à ceux qui ont foi en lui sa propre justice et les sauve de la seconde mort. Comme l'écrit Paul dans Romains 8:1, «Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ.» Mais tous les incroyants sont retenus captifs par la mort spirituelle ; il n'y a pas de vie en eux, et ils finiront dans le feu de l'enfer où ils se nourriront de la colère de Dieu pour toujours, parce qu'ils ont rejeté son Fils. Jean 3:18 dit : «Celui qui croit en Lui n'est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.»
Si vous ne vous êtes pas encore repenti de vos péchés, je vous exhorte à le faire maintenant et à croire au Seigneur Jésus-Christ. Ne soyez pas pris dans les mensonges et les tromperies. L'enfer est réel, le jugement approche. Ne vous laissez pas tromper par ceux qui pensent que l'homme peut gagner l'accès au ciel par ses bonnes œuvres, ou par ceux qui prétendent que parce que Dieu est amour, il ne peut pas envoyer les gens en enfer. La vérité est que Dieu est saint et juste. En tant que Dieu saint, il a établi une norme de sainteté à laquelle tous les hommes doivent se conformer. Pour échapper à la condamnation, vous devez vous conformer à cette norme de sainteté absolue. Toute violation, tout péché entraîne un jugement dans le temps et l'éternité. La sainteté et l'amour parfait de Dieu justifient sa haine envers les péchés et les pécheurs impénitents. Ainsi, Il punit quiconque refuse d'abandonner ses mauvaises voies. Nahum 1:1-2 dit, «L'Eternel est un Dieu jaloux, il se venge. L'Eternel se venge, il est plein de fureur. L'Eternel se venge de ses adversaires, Il garde rancune à ses ennemis.» V.6-8, «Qui résistera devant son indignation? Qui tiendra contre son ardente colère? Sa fureur se propage comme le feu et les rochers se brisent devant Lui. L'Eternel est bon, Il est un refuge le jour de la détresse, Il connaît ceux qui se confient en Lui, mais avec des flots qui déborderont Il détruira cet endroit, et Il poursuivra ses ennemis jusque dans les ténèbres.» En Psaumes 5:5-6, nous lisons : «Car Tu n’es point un Dieu qui prenne plaisir au mal; le méchant n’a pas sa demeure auprès de Toi. Les insensés ne subsistent pas devant tes yeux; Tu hais tous ceux qui commettent l’iniquité.»
Quiconque méprise la Parole incarnée de Dieu, quiconque méprise l'Evangile du Christ, se condamne à la destruction éternelle. Christ est venu et a accompli toute justice par sa vie parfaite et a satisfait la sainte justice de Dieu par sa mort substitutive sur la croix, afin que les pécheurs par la foi en lui puissent être pardonnés et réconciliés avec Dieu. Cela a été ordonné dans l'éternité passée par le Père (cf. 2 Timothée 1:9; Tite 1:2). Quiconque veut échapper au jugement, qui désire surmonter la sombre réalité de la seconde mort, doit embrasser la voie de la justice conçue par Dieu, c'est-à-dire la repentance et la foi en son Fils. Car les pécheurs sont sauvés par l'œuvre et le mérite de Christ le Seigneur seul.
Si vous êtes un pécheur impénitent, vous êtes coupable devant Dieu le Roi de l'univers, contre qui vous avez péché. Et le prix de vos péchés est trop élevé pour vous. Je vous exhorte à vous humilier devant Dieu, à demander pardon au nom de son Fils et Il vous donnera la vie. Arrêtez d'agiter vos poings à la face de Dieu, arrêtez de vous accrocher à vos bonnes œuvres, de peur de vous réveiller un jour en enfer. Il n'y a aucun espoir pour ceux qui déshonorent ou nient l'existence de Dieu ; quiconque rejette le Fils de Dieu et insulte son Esprit est sans excuse. «La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui par leur injustice tiennent la vérité prisonnière» (Romains 1:18). Ce qui attend ceux qui rejettent le Fils de Dieu, c'est la seconde mort, un tourment éternel et conscient dans la fosse de l'enfer. Christ est le seul chemin vers le salut. «Il n’y a de salut en aucun autre, car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.» (Actes 4:12).
Invoquez le nom du Seigneur aujourd'hui, reconnaissez que vous êtes un pécheur et que vous ne pouvez pas vous sauver. Jetez-vous sur les miséricordes du Christ. Ne vous accrochez pas à votre fierté. Ne chéris pas les désirs pécheurs et les passions lubriques de ta chair, de peur que tu ne sois retenu par l'aiguillon de la mort pour toujours. Car pour vivre, il faut mourir au péché et embrasser le Christ comme Seigneur et Sauveur. Car (comme l'écrit Paul dans Romains 8:6-8) «l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’Esprit, c’est la vie et la paix; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. Or, ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu.»
C'est seulement en Christ qu'on peut être justifié devant Dieu, et ainsi échapper à l'enfer. Je vous exhorte à ne pas mépriser la grâce de Dieu et son amour qui nous ont été révélés en son Fils Jésus-Christ, de peur que la malédiction de Dieu ne reste sur vous pour toujours. Il n'y a pas de pardon pour ceux qui foulent aux pieds le précieux sang du Fils de Dieu. Dieu a envoyé son Fils pour racheter les pécheurs de toute iniquité, pour les sauver du jugement, de la colère divine et de l'enfer. Quiconque le méprise périra. Empruntant les mots d’Actes 13:40-41, je vous déclare aujourd'hui, si vous n'avez pas encore embrassé le Christ comme Seigneur et Sauveur, «prenez garde qu’il ne vous arrive ce qui est dit dans les prophètes: Voyez, vous les arrogants, soyez étonnés et disparaissez; car Je vais faire en vos jours une œuvre, une œuvre que vous ne croiriez pas si on vous la racontait.» Il n'y a pas d'échappatoire pour ceux qui se rebellent contre Dieu et méprisent son Fils, ceux dont le dieu est désirs naturels.
Vivre c'est mourir à soi
Par nature, nous vivons pour satisfaire les désirs de la chair, des désirs pécheurs et opposés à la volonté de Dieu ; et nous n'avons aucun penchant pour les choses de Dieu, car nos esprits sont futiles et nos cœurs obscurcis. L'homme naturel est caractérisé par l'amour-propre, l'auto-indulgence, l'auto-exaltation, l'autosuffisance, la volonté personnelle et l'orgueil. Il ne glorifie pas Dieu ni ne le remercie ; il se glorifie, est aveugle à la vérité, désobéissant, rebelle à Dieu, trompeur et méchant ; il est retenu captif par le péché et la mort. Tant que nous sommes esclaves de nos désirs et convoitises pécheurs, nous sommes spirituellement morts, éloignés de Dieu. Aucun homme qui marche selon la chair ne peut plaire à Dieu ; car il n'y a pas de réconciliation entre les désirs de la chair et la volonté de Dieu, il n'y a pas de communion entre la lumière et les ténèbres, il n'y a pas d'accord entre la vérité et le mensonge.
Celui qui vit pour satisfaire les désirs de la chair est du diable ; il marche dans les ténèbres et est gouverné par l'esprit de mensonge. Il hait Dieu, méprise sa vérité et se livre à des actes de méchanceté tels que «la débauche, l’impureté, le dérèglement, l’idolâtrie, la magie, les rivalités, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit (écrit l’Apôtre Paul), que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le Royaume de Dieu.» (Galates 5:19-21). Mais celui qui recherche les choses de l'Esprit est né de Dieu et est contrôlé par l'Esprit de Dieu ; il aime Dieu, maintient sa vérité et porte le fruit de l'Esprit. «Le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi. Contre de telles attitudes, il n’y a pas de loi» (V. 22-23). Il n'y a pas d'harmonie entre l'Esprit et la chair. «En effet, la nature humaine a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit a des désirs contraires à ceux de la nature humaine. Ils sont opposés entre eux, de sorte que vous ne pouvez pas faire ce que vous voudriez», comme l'écrit Paul dans Galates 5:17.
La vie et la mort sont placées devant chaque être humain. La destination éternelle de chaque personne sur cette planète est déterminée par l'endroit où elle place son cœur. «Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle» (Galates 6:8). Paul écrit aussi dans Romains 8:13-14, «Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu.» Romains 8:5-8, «Ceux, en effet, qui vivent selon la chair s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’Esprit s’affectionnent aux choses de l’Esprit. Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’Esprit, c’est la vie et la paix; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. Or, ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu.» L'homme naturel est spirituellement mort, séparé de Dieu. Pour passer de la mort à la vie, il doit crucifier la chair avec ses passions.
Maintenant la question est, pourquoi la chair doit-elle être crucifiée ? Notre corps de péché doit être détruit afin que nous ne servions plus le péché, mais devenions esclaves de la justice, et échappions ainsi à la mort. Et ainsi Paul écrit dans Romains 6:6, «Nous savons que notre vieil homme a été crucifié avec Lui afin que le corps du péché soit réduit à l'impuissance et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.» Rachetés par le précieux sang de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, nous sommes devenus ses esclaves. Ainsi, nous devons vivre dans une parfaite soumission à Lui et dans l'obéissance à son Esprit. «Car (comme l'écrit Paul dans Romains 7:5), lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés provoquées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort.» Notre Sauveur nous a libérés de l'iniquité « afin que nous portions du fruit pour Dieu » (Romains 7:4).
1 Jean 3:6, se lit comme suit: «Ceux qui demeurent en lui ne pèchent pas; si quelqu’un pèche, il ne l'a pas vu et ne l'a pas connu.» V.7b-9, «Celui qui pratique la justice est juste comme Christ Lui-même est juste. Celui qui pratique le péché est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Or, c’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu est apparu. Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui et il ne peut pas pécher, parce qu'il est né de Dieu.» Nous mourons au péché afin de ne penser qu'aux choses d'en haut. Car on ne peut pas servir deux maîtres. L'homme naturel livre ses membres au péché comme instruments d'injustice (cf. Colossiens 3:7), parce qu'il est esclave du péché. Il n'aime pas Dieu et ne garde pas ses commandements. Le Seigneur déclare dans Jean 14:21, «Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui M'aime; celui qui M'aime sera aimé de mon Père et Moi aussi, Je l'aimerai et Je me ferai connaître à lui.»
Paul écrit dans Galates 5:24, «Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs.» Celui qui n'est pas en Christ est esclave de la chair. Quiconque est contrôlé par la chair demeure dans la mort, aucune vie ne demeure en eux ; car il n'y a pas de vie dans l'Esprit sans la mort de l'ancien moi, sans la destruction du corps du péché. Le péché domine sur ceux qui présentent les membres de leur corps au péché comme des instruments d'iniquité, et la mort est leur récompense. En d'autres termes, quiconque vit pour satisfaire les désirs de la chair condamne son âme à la damnation éternelle. Mais celui qui renonce à la chair et marche selon la volonté de Dieu échappe à la condamnation. Comme le dit le Seigneur dans Jean 12:25, «Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle.»
Un cœur fixé sur une vie de péché sera catapulté au feu de l'enfer. Mais quiconque méprise sa vie de péché, quiconque rejette la chair avec ses désirs et se jette sur la miséricorde de Christ se voit accorder la vie éternelle dans le Royaume de Dieu, où le péché est impuissant et la mort est vaincue. Par conséquent, jusqu'à ce qu'un homme ait, par la puissance du Saint-Esprit, crucifié la chair, il ne peut pas avoir la vie. Il n'y a aucun espoir pour ceux qui aiment leur corps de péché. À moins que quelqu'un ne meure au péché, il restera son esclave, il sera retenu captif pour toujours par l'aiguillon de la mort, le dernier ennemi de l'homme. C'est le salaire du péché. Celui qui est mort au péché est mort avec Christ, il a partagé la mort de Christ, il a été baptisé dans sa mort. Et puisque Christ vit, il vit aussi en Christ, étant né de nouveau, régénéré par l'Esprit de grâce. Comme l'écrit Paul dans 2 Corinthiens 5:17, «Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.»
Ainsi, nous ne pouvons pas avoir la vie, à moins que nous ne crucifiions la chair avec ses passions et ses convoitises pécheresses. Cependant, nous ne sommes pas capables de mettre à mort les désirs de la chair par un dessein humain ; car en nous-mêmes et par nous-mêmes nous n'avons aucun pouvoir sur le péché et la chair. De plus, en tant qu'hommes naturels, nous ne voulons même pas abandonner les désirs de la chair. Par conséquent, ce n'est que par la puissance du Saint-Esprit, par son œuvre surnaturelle de régénération et de sanctification, que nous pouvons crucifier la chair. Le Seigneur reconnaît notre incapacité à nous conformer à sa volonté par notre propre dessein, Il reconnaît notre incapacité à vaincre la chair par nos propres actions. Par conséquent, lors du discours du Cénacle, il a promis à ses disciples la venue du Saint-Esprit dans Jean 16:13, en disant, «Quand le Consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, Il vous conduira dans toute la vérité; car Il ne parlera pas de Lui-même, mais Il dira tout ce qu’Il aura entendu, et Il vous annoncera les choses à venir.»
Par la puissance de l'Esprit de Christ, nous pouvons mettre à mort la chair avec ses passions et ses convoitises. Mais cela ne peut se produire sans la foi salvatrice. Cette (foi salvatrice) est mise en évidence par le meurtre de son orgueil, une reconnaissance humble et authentique de ses péchés, de son état de pécheur, de son indignité et de son injustice.
De plus, il doit y avoir une haine et un deuil pour ses péchés, une affirmation sincère de son désir de se détourner du péché et une reconnaissance de son besoin de Christ. De plus, il faut confesser Christ comme Sauveur et Seigneur, le seul Médiateur qui réconcilie les pécheurs avec Dieu. En d'autres termes, à moins que nous n'embrassions la voie de la justice, nous ne pouvons pas être délivrés de la chair. Car personne ne peut être libéré de l'esclavage de la corruption sans l'aide de l'Esprit du Christ, car en nous-mêmes et par nous-mêmes nous n'avons aucun pouvoir sur la chair. Cependant, l'Esprit de Dieu, qui seul peut vaincre la chair, ne vit que dans ceux qui se sont détournés de leurs péchés et ont mis leur confiance en Christ le Sauveur. L'Esprit nous scelle et nous met à part pour Christ. Et ainsi Paul écrit dans Romains 8:9b, «Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne Lui appartient pas.» Étant nés de l'Esprit et adoptés comme fils dans la famille de Dieu, l'Esprit nous sanctifie progressivement pour nous conformer à l'image de Christ ; Il retient nos désirs pécheurs, afin que nous ne vivions plus selon la chair mais selon la volonté de Dieu.
Seul l'Esprit est capable, par son œuvre surnaturelle de régénération et de sanctification, de libérer les pécheurs de l'esclavage de la corruption et de les amener captifs au Christ. Aucun homme ne peut crucifier la chair par un dessein ou une ruse humaine. Par conséquent, ceux qui ne sont pas en Christ ne peuvent plaire à Dieu parce qu'ils ne peuvent pas marcher selon sa volonté. Seuls ceux qui sont nés de l'Esprit peuvent plaire à Dieu, car ils sont préparés à toutes les bonnes œuvres par l'Esprit au moment de leur nouvelle naissance. Et ainsi Paul écrit aux Galates dans Galates 5:25, «Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit.» L'homme non régénéré ne peut pas marcher selon l'Esprit ; son mode de vie habituel n'est pas conforme à la volonté de Dieu. Par ce commandement, Paul trace une ligne solide entre le style de vie d'un homme charnel et celui d'un homme né de l'Esprit. Il ordonne aux croyants galates que leur marche, leur action et leur conduite témoignent de leur nouvelle vie dans l'Esprit ; car celui qui est né de l'Esprit obéit à l'Esprit et non à la chair. Lorsque nous sommes en Christ, nous sommes une nouvelle création. Par conséquent, notre conduite et nos désirs doivent correspondre à la volonté de Dieu. Car quiconque est né de l'Esprit porte le fruit de l'Esprit.
Ceux dont la vie n'est pas marquée par le fruit de l'Esprit - l'amour, la joie, la paix, la maîtrise de soi, la patience, la bonté, la gentillesse, la fidélité et la douceur, prouvent par leur conduite qu'ils ne sont pas nés de l'Esprit ; ils sont gouvernés par la chair. Ceux-là ne peuvent hériter de la vie éternelle. Ainsi déclare le Seigneur dans Jean 3:5-6, «En vérité, en vérité, Je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit.» Il ne peut y avoir de vie sans la mort de la chair. Comme une graine tombe dans le sol, meurt et une nouvelle vie germe de la coquille morte, ainsi devrions-nous mourir à la chair et être engendrés comme des âmes vivantes en Christ le Seigneur par la puissance du Saint-Esprit à travers son œuvre surnaturelle de régénération. Notre nouvelle naissance dans l'Esprit marque la mort de la personne âgée que nous étions. En tant que nouvelle création, nous marchons en nouveauté de vie – Christ demeure en nous et nous demeurons en Lui. Et ainsi avec hardiesse, nous affirmons avec l'apôtre Paul, «J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré Lui-même pour moi» (Galates 2:20).
Il n'y a pas de vie pour ceux qui chérissent leurs péchés ; il n'y a pas de vie pour ceux qui vivent pour satisfaire la chair. Pour vivre, il faut mourir à soi-même, il faut abandonner sa chair avec sa corruption et embrasser le Christ Rédempteur, afin qu'en Christ il soit recréé, né de l'Esprit, pour une vie nouvelle, une vie de justice et de sainteté. Comme l'écrit Paul dans Galates 5:24, «Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs.» Ils ne vivent plus pour satisfaire leurs convoitises, mais pour la gloire de Dieu ; leur cœur n'est plus fixé sur les choses de ce monde, mais sur Dieu et les choses de Dieu.
Ceux qui refusent d'abandonner les désirs de la chair, ceux qui aiment leurs péchés haïssent le Dieu Vivant ; car leur dieu est leurs désirs naturels. Ils méprisent les commandements de Dieu, ils rejettent Christ le Sauveur et suppriment la vérité avec leur injustice. Ceux-là ne peuvent pas trouver grâce aux yeux du Seigneur. «Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la face du Seigneur et de la gloire de sa force, lorsqu’Il viendra en ce jour-là pour être glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru – car notre témoignage auprès de vous a été cru», écrit l'apôtre Paul dans 2 Thessaloniciens 1:9-10. Quiconque rejette le Christ la Lumière, quiconque supprime la vérité est retenu captif par la mort, et la destination éternelle de son âme est l'enfer. À moins qu'une personne ne se tourne vers Christ le Sauveur dans la repentance et la foi, la mort demeure en elle. Le corps du péché doit être crucifié par la puissance du Saint-Esprit pour que l'âme soit préservée. Christ est venu pour détruire le péché et donner la vie à ceux qui l'aiment.
Celui qui le rejette ne peut être délivré du péché, il ne peut trouver la paix avec Dieu. 1 Jean 2:23 dit, «Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père; quiconque se déclare publiquement pour le Fils a aussi le Père.» Ceux qui renient le Fils restent sous la malédiction divine et se voient attribuer une part avec les méchants. Mais quiconque se tourne vers Christ trouve la paix avec Dieu ; il reçoit la vie par sa foi en Christ et est baptisé dans la famille de Dieu par le Saint-Esprit. L'Esprit habite en lui et le sanctifie peu à peu, afin qu'il soit rendu conforme à l'image du Fils. Ceux qui renient le Fils ne voient pas l'Esprit et ne Le connaissent pas. C'est ainsi que le Fils se révèle à ceux qui l'aiment, c'est ainsi qu'il donne la vie à ceux qui mettent leur confiance en lui, en s'installant en eux. Jean 14:23 dit, «Si quelqu'un M'aime, il gardera ma parole et mon Père l'aimera; nous viendrons vers lui et nous établirons domicile chez lui.» En prenant résidence en ceux qui croient en Lui, le Christ donne la vie à leurs âmes mortes et les conserve par son Esprit pour le jour de la rédemption de leurs corps.
Il n'y a pas de vie en dehors de Christ, car c'est Lui qui ressuscite les morts spirituels, c'est aussi Lui qui donne aux pécheurs la victoire sur la seconde mort. Si vous ne vous êtes pas encore soumis en tant qu'esclave à Christ, je vous exhorte à le faire maintenant, de peur que vous ne restiez à jamais sous la domination du péché et que vous ne récoltiez la mort comme votre récompense éternelle. Il n'y a pas de liberté pour ceux qui ne sont pas en Christ : tout pécheur impénitent est un esclave du péché, retenu captif par la mort. Le Seigneur lui-même dit dans Jean 8:34 que «En vérité, en vérité, Je vous le dis, leur répliqua Jésus, toute personne qui commet le péché est esclave du péché.» C'est-à-dire que quiconque pratique le péché et se rebelle contre Dieu, quiconque refuse d'abandonner ses mauvaises voies est sous la domination du péché, il est esclave du péché. «Or, l'esclave ne reste pas pour toujours dans la famille; c’est le fils qui y reste pour toujours», dit le Seigneur au v.35. En d'autres termes, les esclaves du péché sont chassés du Royaume de Dieu, à moins qu'ils ne se tournent vers le Fils unique de Dieu, le Seigneur Jésus-Christ, et ne demandent pardon en son nom. «Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n’y a point en Lui de péché» (1 Jean 3:5). Il y a le salut dans le Fils de Dieu pour tous ceux qui placent leur confiance en Lui. «Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres», dit le Seigneur dans (Jean 8:36). Alors repentez-vous de vos péchés aujourd'hui, croyez au Seigneur Jésus-Christ et Il vous libérera de l'esclavage du péché et de la mort.
Vivre c'est mourir au monde
Comme nous l'avons étudié précédemment, la chair avec ses mauvais désirs et ses passions lubriques retient l'homme captif et l'incite à pécher contre Dieu. Et jusqu'à ce que la chair soit crucifiée par le Saint-Esprit, une personne reste sous la domination du péché et de la mort. Il est important, cependant, de noter que la chair n'est pas la seule menace contre la relation de l'homme avec Dieu. Jacques 4:4b dit, «Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu.» 1 Jean 2:15 dit, «N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui.» On peut se demander : comment le monde peut-il constituer une menace contre notre relation avec Dieu ? Tout d'abord, nous devons comprendre la signification du mot « monde » dans le contexte de ces deux versets. Le monde ici en contexte ne se réfère pas à l'univers créé ou à la terre physique sur laquelle nous vivons mais au système du mal, le système des ténèbres, qui domine le domaine humain et qui s'oppose à Dieu et à sa Parole. «Le monde entier (c'est-à-dire ce système du mal, comme le dit 1 Jean 5:19) est sous la puissance du malin.» Le monde est le domaine de Satan. Il insulte la Parole de Dieu et soutient les mensonges et les tromperies ; il élabore de mauvais plans pour empêcher la vérité, pour éloigner l'homme de la vérité et l'ériger contre Dieu ; il appelle le mal bien, et le bien mal. Quiconque adopte ce système de mensonges et de tromperies n'obéit pas à Dieu mais fait les désirs du diable. «Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fond; car il est menteur et le père du mensonge», déclare le Seigneur dans Jean 8:44b.
Entre le royaume de Satan et le royaume de Dieu, il n'y a pas de communion mais inimitié. Ceux qui se conforment aux normes de ce monde se font ennemis de Dieu. Ceux-là demeurent dans les ténèbres et la mort demeure en eux parce qu'ils n'aiment pas Dieu. En d'autres termes, il n'y a pas de vie pour ceux qui aiment le monde et les choses qu'il contient ; la mort est la destination éternelle de leurs âmes. Pour avoir la vie, il faut rejeter le monde, il faut mourir au monde. Pour emprunter le langage de Paul à Galates 6:14, le monde doit être crucifié pour toi, et toi pour le monde. C'est-à-dire que vous devez rejeter toute idéologie ou croyance, toute spéculation ou théorie philosophique élevée contre la Parole de Dieu ; vous devez rejeter toute doctrine qui nie le Christ, sa divinité, son humanité, sa naissance virginale, sa résurrection et son œuvre ; vous devez dénoncer tout mouvement qui s'oppose à la Vérité, tout décret gouvernemental qui contredit la Parole de Dieu, et toute loi qui condamne les vérités bibliques et exalte le mal, les mensonges et les tromperies. Pour emprunter les paroles de l'apôtre Paul à 2 Corinthiens 10:5, vous devez dénoncer «les raisonnements et tout obstacle qui s'élève avec orgueil contre la connaissance de Dieu, et [faire] toute pensée prisonnière pour qu'elle obéisse à Christ.» C'est ce que signifie mourir au monde.
La vie est pour ceux qui ne marchent pas dans le conseil des méchants, ni ne se tiennent sur le chemin des pécheurs, ni ne s'assoient à la place des moqueurs, mais écoutent le Seigneur et marchent dans ses statuts, et sont morts aux principes fondamentaux de ce monde. «Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, et qui la médite jour et nuit!» (Psaumes 1:1-2). Mais tous ceux qui marchent dans les ténèbres, suivant les doctrines des démons et sont emportés par toutes sortes de spéculations, légendes et idéologies et traditions humaines qui méprisent la sagesse de Dieu, sont des ennemis de Dieu, des fils de désobéissance, des amoureux du système du mal qui s'oppose à Christ et à son Royaume. Tout système de croyance ou d'idéologie qui crée des obstacles au message de la croix et rejette la nature du Christ ou son œuvre est démoniaque. Quiconque se détourne de l'écoute de la vérité et s'égare dans les mythes n'est pas de Dieu, mais un enfant du diable. Une telle personne ne peut hériter de la vie éternelle.
Pour plaire à Dieu, il ne faut pas aimer le monde, «Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde», comme Jean l'écrit dans 1 Jean 2:16. Mais la vérité est que nous sommes par nature poussés par les convoitises à cause de notre déchue ; l'inclination de nos cœurs est tournée vers le monde et ce qu'il a à offrir. Il n'est pas dans notre nature d'aimer Dieu. Au contraire, nous aimons les ténèbres, nous nous accrochons aux mensonges, aux tromperies et aux spéculations ; nous sommes gouvernés par l'esprit de mensonge. Cela signifie que l'injonction divine de s'abstenir d'aimer le monde s'oppose à l'inclination naturelle de nos cœurs ; car par nature nous aimons le monde plutôt que Dieu. Cela dévoile notre incapacité, humainement parlant, à obéir au commandement qui nous est imposé – l'homme naturel marche selon la chair, et la chair ne peut pas lutter contre elle-même. Nous ne pouvons pas passer de la mondanité à la piété par nous-mêmes. Il est possible pour une personne de se libérer de l'emprise de la mondanité et de faire de la place dans son cœur pour Dieu par son propre dessein. Il faut l'œuvre surnaturelle du Saint-Esprit pour changer l'inclinaison de nos cœurs pécheurs et trompeurs. Aucun homme par sa propre force ne peut cesser d'aimer le monde, personne n'a une inclination naturelle à aimer Dieu.
Aimer Dieu n'est pas une décision que nous prenons, vaincre le monde n'est pas le désir du cœur naturel, et il n'est pas non plus possible de vaincre le monde par la puissance de la chair. «La victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi», dit 1 Jean 5:4b. Par la foi, qui est un don gracieusement infusé par Dieu dans le cœur des pécheurs indignes, nous sommes libérés du péché, de la chair, du monde, de Satan et de la mort. 1 Jean 5:1 dit : «Quiconque croit que Jésus est le Messie est né de Dieu, et si quelqu’un aime un père, il aime aussi son enfant.» C'est-à-dire que pour naître de Dieu, pour devenir enfant de Dieu, il faut croire son Fils. Celui qui ne croit pas au Fils reste spirituellement mort, aliéné de Dieu, et la colère de Dieu est sa part pour toujours. V.4a dit, «Tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde.» Nous qui sommes en Christ, nous avons vaincu le monde, et pas seulement le monde, mais aussi la mort et celui qui a pouvoir sur la mort, c'est-à-dire le malin. Nous avons vaincu la mort et Satan par le précieux sang de l'Agneau.
À moins que quelqu'un ne soit né de Dieu, il reste sous la domination de Satan, il reste un esclave du système du mal gouverné par Satan. Notre amour pour le monde nous sépare de Dieu jusqu'au moment de notre conversion. Car il n'y a pas d'unité entre les ténèbres et la lumière ; entre le monde et le Royaume des Cieux, il n'y a pas de communion. Il n'y a pas de cohérence entre le sacré et le profané. Entre la pureté morale et la dépravation, il n'y a pas d'harmonie ; il n'y a pas d'amitié entre le monde et Dieu. Les gens qui aiment le monde sont éloignés de la présence glorieuse de Dieu. Car, comme déjà mentionné, «Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu.» (Jacques 4:4). Quiconque soutient une idéologie qui est contre le Christ est un ennemi de Dieu ; il ne peut pas hériter du Royaume de Christ. À moins qu'une personne ne renonce aux abominations qui sont dans le monde à cause de la convoitise, et ne se tourne vers Christ dans la repentance et la foi, Satan continuera à régner sur lui, et il restera un candidat à la seconde mort.
Vous ne pouvez pas hériter de la vie si vous vous accrochez aux mensonges et aux tromperies, et si vous embrassez les spéculations que ce monde promeut ; vous ne pouvez pas entrer dans le Royaume de Dieu si vous vous nourrissez d'idéologies démoniaques et appelez le mal bien et le bien mal ; vous ne pouvez pas échapper à la seconde mort, à moins que vous ne vous tourniez vers Christ avec une repentance et une foi authentiques, et que vous ne l'embrassiez comme Seigneur et Sauveur. Vous pouvez être quelqu'un qui professe connaître le Christ mais qui aime le monde. Vous devez savoir que vous êtes sous la domination de Satan, et ce qui vous attend est la seconde mort à moins que vous ne vous tourniez vraiment vers Christ. Rappelez-vous ce que dit 1 Jean 2:15, «N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui.»
Vous pouvez être un adepte du bouddhisme, de l'hindouisme, de l'islam, du judaïsme, de l'athéisme ou du catholicisme romain. Ce que vous devez comprendre, c'est que les idéologies de ces systèmes religieux et mouvements philosophiques sont démoniaques, ils sont anti-Christ et anti-Dieu. Ils sont en horreur à Dieu parce qu'ils nient la dépravation totale de l'homme, l'exaltent devant Dieu et le trompent en lui faisant croire que ses bonnes œuvres peuvent lui permettre d'accéder au ciel ; ils ignorent la sainteté et l'unicité de Dieu ou nient complètement son existence; ils déshonorent Dieu en donnant sa gloire et sa louange aux idoles ; ils rejettent le Christ, nient son exclusivité et sa nature, et foulent aux pieds son précieux sang en défendant les mérites humains ; ils soutiennent les doctrines des démons et insultent le Saint-Esprit en rejetant tout le conseil de Dieu qui nous est révélé dans les Saintes Écritures. Dieu n'est pas moqué. «Je suis l'Eternel, voilà quel est mon nom, et Je ne donnerai pas ma gloire à un autre ni la louange qui m’est due aux sculptures sacrées», déclare le Seigneur dans Esaïe 42:8.
Vous ne pouvez pas prétendre être en règle avec Dieu alors que vous adorez des esprits trompeurs et suivez les enseignements des démons ; car «Dieu est lumière et il n'y a pas de ténèbres en Lui. Si nous disons que nous sommes en communion avec Lui tout en marchant dans les ténèbres, nous mentons et nous ne mettons pas la vérité en pratique. Mais si nous marchons dans la lumière, tout comme Dieu Lui-même est dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de Jésus[-Christ] son Fils nous purifie de tout péché» (1 Jean 1:5-7). Vous ne pouvez pas donner la gloire et la louange de Dieu à de faux dieux et vous attendre à être réconcilié avec Dieu. L'objet de sa foi compte; il détermine à qui vous appartenez. Il y a deux royaumes : le royaume de Dieu et le royaume de Satan ; deux familles : la famille de Dieu et la famille de Satan ; deux types de personnes : les enfants de Dieu et les enfants de Satan. Et toute personne sur cette terre est soit de Dieu, soit de Satan. 1 Jean 3:10 dit: «C'est à cela que l’on reconnaît les enfants de Dieu et les enfants du diable: celui qui ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu, tout comme celui qui n'aime pas son frère.»
Vous ne pouvez pas adorer l'esprit d'erreur et prétendre que d'une manière ou d'une autre vous appartenez à Dieu. Si vous adorez une divinité autre que le vrai Dieu, si vous fléchissez les genoux devant quelqu'un d'autre que Christ, vous êtes un enfant du diable. Votre manque d'obéissance à Dieu démontre votre hostilité et votre aliénation envers Lui. Le Seigneur dit dans Jean 10:27, «Mes brebis entendent ma voix; Je les connais, et elles me suivent.» Les enfants de Dieu gardent les commandements de Dieu. «Et c’est ici son commandement: que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu’Il nous a donné» (1 Jean 3:23). V.24, «Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui; et nous connaissons qu’Il demeure en nous par l’Esprit qu’Il nous a donné.»
L'objet de notre foi compte ; si cruciale est aussi l'authenticité de notre foi en Christ ; car personne ne peut être réconcilié avec Dieu sans une foi authentique en son Fils. Ceci est démontré non seulement par l'obéissance aux commandements de Dieu, mais aussi par une vision correcte de la personne et de l'œuvre de Christ et une vision correcte du péché. Si vous croyez que vous êtes assez bon pour être en règle avec Dieu, si vous niez la présence du péché dans votre vie, vous êtes une personne pharisaïque ; et c'est la preuve que vous n'êtes pas de Dieu. 1 Jean 1:8 dit: «Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous trompons nous-mêmes et la vérité n'est pas en nous.» De plus, une vision incorrecte de la personne et de l'œuvre de Christ atteste que votre foi n'est pas authentique. Vous pouvez prétendre être chrétien alors que vous niez la vraie nature du Christ (c'est-à-dire son humanité et sa divinité), ou son œuvre achevée de rédemption ; un tel reniement prouve la superficialité de votre foi et démontre que vous n'êtes pas né de Dieu. 1 Jean 4:2-3 dit, «Voici comment identifier l'Esprit de Dieu: tout esprit qui reconnaît que Jésus est le Messie venu en homme est de Dieu. Et si un esprit ne reconnaît pas que Jésus est le Messie venu en homme, il n'est pas de Dieu: c'est l’esprit de l'Antéchrist. Vous avez appris sa venue, et maintenant déjà il est dans le monde.»
Aussi, si vous ne croyez pas que Jésus est le Christ, l'unique Sauveur, envoyé par le Père pour racheter les pécheurs de l'iniquité, l'objet de votre foi n'est autre qu'une idole ; et c'est la preuve que vous n'appartenez pas à la famille de Dieu, mais que vous êtes son ennemi, un antéchrist. Tout adorateur d'idoles n'est pas né de Dieu mais est un enfant du diable ; ils rejettent le Fils de Dieu pour s'agenouiller devant le prince de la puissance de l'air qui, comme eux, est ennemi de Dieu. Toute personne née de Dieu adore le vrai Dieu, le Seigneur Jésus-Christ. Votre manque de foi en Jésus-Christ prouve que vous n'êtes pas né de Dieu. Et parce que vous n'êtes pas né de Dieu, vous ne pouvez pas entrer dans son Royaume. Le Seigneur Lui-même dit dans Jean 3:5, «En vérité, en vérité, Je te le dis, à moins de naître d'eau et d'Esprit, on ne peut entrer dans le Royaume de Dieu.»
Pour échapper à l'enfer, vous devez être né de Dieu. Et la preuve que l'on est né de Dieu est leur foi continue dans le Fils de Dieu, ce qui est mis en évidence par une vision appropriée qu'ils ont de la personne et de l'œuvre de Christ. Les vrais enfants de Dieu tout au long de leur vie affirment la divinité du Christ et son humanité – le Christ est à la fois vraiment homme et vraiment Dieu. C'est-à-dire que Jésus est une personne divine qui possède deux natures distinctes mais inséparables, immuables et non conflictuelles : une nature humaine avec tous ses attributs sauf le péché, et une nature divine avec tous ses attributs. Tant qu'ils vivent, ceux qui sont nés de Dieu affirment également la naissance virginale du Christ, son unité, son exactitude dans la nature et l'égalité avec Dieu le Père et Dieu le Saint-Esprit ; ils affirment son éternité, sa mort substitutive sur la croix, sa résurrection et son ascension à la droite de Dieu le Père, sa nature sans péché, son œuvre complète et suffisante pour les pécheurs et sa prééminence sur toutes choses. Les vrais chrétiens reconnaissent dans le Christ le Créateur, l'unique Médiateur entre Dieu et les hommes, le Rédempteur de l'humanité, le Grand Souverain Sacrificateur, le Prophète, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs et le Juge de tous.
1 Jean 2:23 dit, «Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père; quiconque se déclare publiquement pour le Fils a aussi le Père.» Ceux qui aiment le Père aiment aussi son Fils. Une personne qui renie le Fils de Dieu manifeste par un tel reniement son hostilité envers le Père et le Saint-Esprit qui témoignent du Fils. La foi en Christ le Sauveur est la preuve que l'on est né de Dieu, qu'on est adopté dans la famille de Dieu ; c'est le témoignage de sa relation salvatrice avec Dieu. Et remarquez ici que lorsque je dis foi, je ne parle pas d'un assentiment intellectuel de faits concernant la personne de Christ et son œuvre, mais plutôt d'une expression continue de la foi qui dure toute la vie d'un individu. Le Seigneur déclare dans Jean 8:31-32, «Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira.» Les enfants de Dieu prouvent leur nouvelle naissance dans l'Esprit par la foi continue qu'ils ont en son Fils Jésus-Christ le Seigneur. Ce type de foi qui définit les vrais croyants est un don de Dieu à ses élus. Personne qui n'est pas né de l'Esprit ne peut l'avoir.
Une autre preuve que l'on est un enfant de Dieu est son obéissance à Dieu et l'amour qu'il a pour Dieu et pour tous ceux qui sont nés de Dieu. Dans Jean 14:21, le Seigneur dit, «Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui M’aime; et celui qui M’aime sera aimé de mon Père, Je l’aimerai, et Je Me ferai connaître à lui.» Si vous aimez Dieu, vous garderez son commandement. Comme déjà mentionné, le commandement de Dieu est que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ. L'authenticité de votre foi en Christ est attestée par votre amour pour lui et l'honneur que vous lui rendez à cause de qui il est – Christ est Dieu. Si vous aimez Christ, vous ne donnerez pas sa gloire à une idole, vous ne vous élèverez pas vous-même ou quoi que ce soit d'autre au-dessus de Lui. Quiconque n'a pas une vision correcte de la personne et de l'œuvre de Christ telles qu'elles nous sont révélées dans les Écritures, bien qu'il puisse prétendre être chrétien, n'est pas né de Dieu ; sa foi est une imposture. Quiconque soutient la philosophie humaine et les doctrines démoniaques comme supérieures à l'Evangile du Christ est en inimitié avec Dieu. Quiconque rejette Christ le Fils de Dieu est sous la malédiction divine. Dans Jean 3:36, le Seigneur dit : «Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.»
Le Fils a été envoyé dans le monde par le Père pour acheter notre rédemption ; le Saint-Esprit a rendu témoignage au Fils par des signes et des prodiges; et le Père lui-même rendit témoignage au Fils en disant, «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection: écoutez-le!» (Matthieu 17:5). Matthieu 3:17 se lit comme suit, «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection.» Ainsi, quiconque rejette le témoignage rendu par Dieu concernant son Fils commet le péché ultime de blasphème contre Dieu en faisant de Dieu un menteur. 1 Jean 5:10-11 dit, «Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même; celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur, puisqu’il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils.»
Si vous n'avez pas fléchi les genoux devant le Fils de Dieu, je vous exhorte aujourd'hui à vous détourner de vos idoles. Abandonnez toutes les abominations de ce monde et venez à Dieu par son Fils Jésus-Christ, de peur de mourir dans votre péché et de passer l'éternité en cruciation consciente dans le feu de l'enfer. Le salut est par la grâce de Dieu seule, par la foi seule, en Christ seul, par les Écritures seules et à la gloire de Dieu seul. Christ est venu dans ce monde et nous a enseigné tout le conseil de Dieu, afin que tous croient et soient sauvés ; Il nous a fait descendre l'Evangile de la grâce. Il n'y a pas de salut sans l'Evangile de la grâce. «En effet, c’est l'Evangile qui révèle la justice de Dieu par la foi et pour la foi, comme cela est écrit: Le juste vivra par la foi» (Romains 1:17). L'Evangile nous révèle que les pécheurs ne sont justifiés devant Dieu que sur la base de leur foi en Christ. Parce que nous sommes tous intrinsèquement mauvais, ce n'est qu'en croyant à l'Évangile, en mettant notre confiance en Jésus-Christ que nous pouvons être rendus justes par imputation - Christ impute sa justice à tous ceux qui se tournent vers lui dans la repentance et la foi. En citant Habacuc 2:4, Paul a l'intention de préciser que la base de la justification a toujours été la même – la foi du début à la fin. Nous sommes gracieusement justifiés par Dieu par la foi seule. Comme le souligne Hébreux 11:6, «Sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu, car il faut que celui qui s'approche de Lui croie que Dieu existe et qu'Il récompense ceux qui Le cherchent.»
Le message de la croix, «l’Evangile: c’est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec» (Romains 1:16). Bien qu'il soit une folie pour ceux qui périssent, seul l'Evangile a le pouvoir de sauver l'humanité pécheresse. Il est doté de l'autorité et de la toute-puissance de Dieu. Ni un cœur de pierre ni un esprit dépravé qui s'appelle intérieurement ne peuvent résister à un tel pouvoir. Lorsque Dieu envoie sa Parole, lorsque l'Évangile est prêché, la lumière brille dans les ténèbres, la puissance des ténèbres est brisée, les âmes des pécheurs élus sont libérées, elles sont sauvées de la mort spirituelle, délivrées du péché et des ténèbres, de la domination de Satan, du pouvoir de la mort, sauvé de la colère divine et amené captif à Christ ; ils passent de la mort à la vie. Le Seigneur dit dans Jean 6:63, «C’est l’Esprit qui vivifie; la chair ne sert à rien. Les paroles que Je vous ai dites sont Esprit et vie.» Il n'y a pas de vie sans l'Evangile, il n'y a pas de salut sans la Parole vivante et éternelle de Dieu incarnée dans son Fils, le Seigneur Sauveur Jésus-Christ – rappelle Pierre à ses lecteurs dans 1 Pierre 1:23, «puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu.» Et il n'y a qu'un seul Evangile, l'Evangile du Christ, révélé par l'Esprit du Christ à ses saints apôtres et prophètes, prêché par les apôtres et enregistré dans les Saintes Ecritures. Tout message ou doctrine qui contredit la Parole de notre Seigneur telle qu'elle nous est révélée dans les pages des Écritures est démoniaque ; cela mène à la perdition.
Seul l'Evangile de Dieu a le pouvoir de ressusciter les morts, de redonner la vie aux pécheurs spirituellement morts qui ne méritent rien d'autre que la colère de Dieu, le tourment éternel et conscient en enfer. Il est si malheureux qu'au fil des années, l'Évangile ait été attaqué par toutes sortes d'hérétiques ; le monde attaque constamment l'Evangile en promouvant des mensonges et des tromperies. Condamnés sont tous ceux qui sont emportés par les doctrines des démons. Maudit est celui qui pervertit l'Evangile du Christ. L'apôtre Paul, dans sa lettre à l'église de Galatie, dont les membres étaient induits en erreur par les judaïsants qui cherchaient à pervertir l'Évangile, écrit, «Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de Celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile. Non pas qu’il y ait un autre évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent altérer l’Evangile de Christ. Mais, si nous-mêmes, si un ange du ciel annonçait un évangile s’écartant de celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème! Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure: si quelqu’un vous annonce un évangile s’écartant de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème!» (Galates 1:6-9). 2 Jean 9 dit, «Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils.» Si la Parole de Dieu demeure en vous, « vous aussi vous demeurerez dans le Fils et dans le Père », comme le rappelle l'Apôtre Jean. «Et la promesse qu’Il nous a faite, c’est la vie éternelle» (1 Jean 2:25).
Le Seigneur lui-même a clairement indiqué que ceux qui rejettent ses paroles mourront dans leurs péchés et iront donc en enfer. S'adressant à ses injurieux dans Jean 8:23-24, il prononça un jugement contre eux, disant : «Vous êtes d'en bas; Moi, Je suis d'en haut. Vous êtes de ce monde; Moi, Je ne suis pas de ce monde. C'est pourquoi Je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que Moi, Je suis, vous mourrez dans vos péchés.»
Quiconque refuse de reconnaître Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur mourra dans ses péchés. Christ seul est le Sauveur, la Vérité qui libère les gens. À moins que vous ne croyiez qu'Il a été envoyé par Dieu pour vous sauver de la corruption morale, de la colère divine, du jugement et de l'enfer, à moins que vous ne reconnaissiez que Christ seul peut payer la pénalité pour tous vos péchés, à moins que vous ne croyiez au véritable Évangile, c'est-à-dire la personne et l'œuvre de Christ dans un but rédempteur, vous resterez esclave du péché et de la mort. Notez que croire n'est pas synonyme d'avoir un simple assentiment intellectuel de ce que l'Écriture affirme au sujet de la personne de Christ et de ce qu'Il a accompli à la croix pour notre rédemption lorsqu'Il est mort en tant que substitut des pécheurs. Mais cela fait plutôt référence à la foi salvatrice en Christ, mise en évidence par une transformation de votre cœur et un esprit renouvelé, une complète nouveauté de vie. 2 Corinthiens 5:17 dit : «Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.» Quiconque croit au message de la croix en se tournant vers Christ dans la repentance et la foi est né de l'Esprit et baptisé dans la famille de Dieu.
Il y a tellement de gens dans le monde aujourd'hui qui croient qu'ils peuvent rejeter Christ et être toujours agréables à Dieu ; ils croient qu'ils peuvent avoir le Père alors qu'ils renient le Fils. Parce que l'Evangile, le message de la croix, leur est offensant, ils ont rejeté le Fils et façonné un dieu à leur image, aussi impie qu'eux-mêmes. Ce sont des menteurs, les antéchrists ; ils propagent des mensonges et des tromperies pour entraver la vérité. «Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ?» Demande l'Apôtre Jean. «Celui-là est l’Antéchrist, qui nie le Père et le Fils.» (1 Jean 2:22). V.23, «Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père; quiconque se déclare publiquement pour le Fils a aussi le Père.» Dieu, le Dieu éternel et saint, est trois personnes en un – Père, Fils et Saint-Esprit – un en essence et inséparable. Par conséquent, ceux qui rejettent le Fils, ceux qui rejettent l'Evangile du Christ rejettent toute la Trinité et se tiennent condamnés devant le Dieu saint. Vous ne pouvez pas séparer la Divinité, vous ne pouvez pas aimer un membre et haïr l'autre, vous ne pouvez pas accepter un membre et rejeter l'autre. «Moi et le Père Nous sommes un», dit le Seigneur dans Jean 10:30. Jean 5:24, «En vérité, en vérité, Je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.»
Le Seigneur étend l'union entre la Trinité pour inclure même ses disciples. Il précise que lorsqu'une personne accepte ou rejette un membre de ce syndicat, elle accepte ou rejette tous les membres. Dans Luc 10:16, il dit à ses disciples, «Celui qui vous écoute M’écoute, et celui qui vous rejette Me rejette; et celui qui Me rejette rejette Celui qui M’a envoyé.»
Il y a une harmonie parfaite dans la Divinité, une communion parfaite, une unité parfaite et un amour parfait. Quiconque rejette les paroles du Christ rejette aussi les paroles du Père qui l'a envoyé et de l'Esprit qui a témoigné de lui par des signes et des prodiges. Le Seigneur déclare dans Jean 12:46-50, «Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en Moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde point, ce n’est pas Moi qui le juge; car Je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui Me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole que J’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car Je n’ai point parlé de Moi-même; mais le Père, qui M’a envoyé, m’a prescrit Lui-même ce que Je dois dire et annoncer. Et Je sais que son commandement est la vie éternelle. C’est pourquoi les choses que Je dis, Je les dis comme le Père Me les a dites.» Le Seigneur Jésus est venu le premier pour nous apporter le salut, pour nous accorder la délivrance du péché et la paix avec Dieu. Mais à son second avènement, Il amène le jugement sur tous ceux qui Le rejettent, qui refusent de croire les paroles que le Père L'a envoyé pour proclamer la première fois qu'Il est venu dans le monde.
Le message qui nous est apporté par le Fils vient du Père qui l'a envoyé. Quiconque rejette ce message rejette non seulement le Fils mais aussi le Père. C'est le témoignage de Jean-Baptiste dans Jean 3:31-36, «Celui (le Christ) qui vient d’en haut est au-dessus de tous; celui qui est de la terre est de la terre, et il parle comme étant de la terre. Celui (le Christ) qui vient du ciel est au-dessus de tous, Il (le Christ) rend témoignage de ce qu’Il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. Celui qui a reçu son témoignage a certifié que Dieu est vrai; car Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne Lui donne pas l’Esprit avec mesure. Le Père aime le Fils, et Il a remis toutes choses entre ses mains. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.»
Tous ceux qui renient le Fils de Dieu ne peuvent pas recevoir la vie éternelle. Quiconque tient à son orgueil se trompe. En rejetant l'offre de grâce de Dieu pour le pardon et le salut par son Fils, ils perdent l'opportunité de passer de la mort à la vie. «Telle est leur voie, telle est leur folie, et ceux qui les suivent se plaisent à leurs discours. Comme un troupeau, ils sont poussés dans le séjour des morts; la mort est leur berger. Le matin, les hommes droits les foulent aux pieds, leur beauté s’évanouit, le séjour des morts est leur demeure.» (Psaumes 49:14-15). Toute autorité a été donnée par le Père au Fils pour réconcilier toutes choses avec Dieu. Le Fils est le Chemin vers le Père. «Je suis le Chemin, la Vérité, et la Vie. Nul ne vient au Père que par Moi.», déclare le Fils dans Jean 14:6. Christ a autorité sur la vie et la mort ; Il a autorité sur votre vie et votre mort. «Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui Il veut. Le Père ne juge personne, mais Il a remis tout jugement au Fils, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui L’a envoyé. En vérité, en vérité, Je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.» (Jean 5:21-24).
Quelle grande nouvelle pour ceux qui reconnaissent la misère de leur cœur et abandonnent leur âme au Seigneur Jésus qui libère les pécheurs de l'esclavage de la corruption et les réconcilie avec Lui ! Tous ceux qui sentent le fardeau de leurs péchés peser sur leurs épaules et se tournent vers le Seigneur Jésus sont recréés, ils reviennent à la vie, rachetés de l'esclavage du péché et de la mort par le sang précieux du Christ Sauveur. Quel Dieu miséricordieux nous avons ! Ses tendres miséricordes sont insondables. Le Seigneur ne chasse pas ceux qui se tournent vers Lui, mais Il est plutôt le Chercheur et le Sauveur des pécheurs perdus ; Il appelle les pécheurs à venir à lui et à être sauvés. «Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et Je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car Je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger» (Matthieu 11:28-30). Cet appel est pour vous aujourd'hui. N'endurcissez pas votre cœur, car demain sera peut-être trop tard.
Quiconque croit en Christ n'est plus spirituellement mort mais vivant ; il échappe également à la seconde mort, le tourment éternel auquel les pécheurs impénitents sont consciemment confrontés en enfer. Ceux qui placent leur confiance dans le Seigneur Jésus-Christ sont gracieusement réconciliés avec Dieu et reçoivent le don de la vie. Il les ressuscite de la mort spirituelle et donne la vie à leurs âmes, et leur donnera un corps glorifié approprié pour la vie éternelle dans le Royaume de Dieu quand Il viendra enlever l'Église. Jean 6:47-48, «En vérité, en vérité, Je vous le dis, celui qui croit en Moi a la vie éternelle. Je suis le pain de vie.» V.51, «Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que Je donnerai, c’est ma chair, que Je donnerai pour la vie du monde.» «En vérité, en vérité, Je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes», déclare le Seigneur au v.53.
Métaphoriquement, le Christ est le Pain de vie et la Fontaine d'eau vive. De la même manière, la nourriture et la boisson nous sont nécessaires pour maintenir notre vie physique, nous avons besoin de Christ pour être spirituellement vivant. Il est la nourriture de nos âmes ; nous avons besoin de lui pour connaître Dieu et vivre éternellement dans sa glorieuse présence. Christ seul nous permet de passer de la mort spirituelle à la vie ; Lui seul nous donne accès à son Royaume et nous sauve des tourments éternels dans le feu de l'enfer. Il a volontairement donné sa vie en rançon pour le péché et a ouvert l'accès à Dieu à tous ceux qui se repentent de leurs péchés et croient en lui - ils reçoivent la justice imputée de Christ, sont ainsi justifiés devant Dieu et baptisés dans la famille de Dieu par le Saint Esprit de promesse. Et parce que Christ vit, ils vivent aussi en Lui. Aux v.54-58, le Seigneur dit, « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et Je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en Moi, et Je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant M’a envoyé, et que Je vis par le Père, ainsi celui qui Me mange vivra par Moi. C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement.» Jean 6:27, Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera; car c’est Lui que le Père, que Dieu Lui-même a marqué de son sceau.»
La vie se trouve en Christ seul. Donc, à moins que vous arrêtiez de suivre les doctrines des démons, à moins que vous ne vous détourniez des spéculations, des traditions humaines et des légendes, à moins que vous n'abandonniez toute doctrine, idéologie ou système de croyance anti-Dieu qui promeut les mensonges et les tromperies, à moins que vous ne crucifiiez le monde, embrassez le Christ comme Seigneur et Sauveur, et marchez dans ses statuts, vous resterez spirituellement morts. Et vous mourrez dans votre péché, et la destination éternelle de votre âme sera la seconde mort. 1 Jean 2:3-6 dit, «Si nous gardons ses commandements, nous savons par cela que nous L’avons connu. Celui qui dit: Je L’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais l’amour de Dieu est véritablement parfait en celui qui garde sa parole: par cela nous savons que nous sommes en Lui. Celui qui dit qu’il demeure en Lui doit marcher aussi comme Il a marché Lui-même.» Quiconque est offensé par les paroles du Christ, quiconque introduit des hérésies destructrices contre la vérité ou nie le Seigneur Jésus-Christ est du diable. Ils détestent la Lumière parce que leurs actions sont mauvaises ; ils refusent de venir à Christ parce qu'ils ne veulent pas que leurs mauvaises actions soient exposées. Comme l'affirme le Seigneur dans Jean 3:20, «Quiconque fait le mal hait la lumière et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient exposées.»
Vous ne pouvez pas soutenir la vérité et les mensonges en même temps ; vous ne pouvez pas rechercher simultanément le Royaume de Dieu et le royaume de Satan ; vous ne pouvez pas avoir un pied dans le royaume de la lumière et un pied dans le royaume des ténèbres ; vous ne pouvez pas aimer Dieu et le monde ; vous ne pouvez pas adorer Christ et Satan. Vous devez choisir qui adorer et servir ; Il n'y a pas de juste milieu. Josué comprit qu'il n'était pas possible pour Israël de concilier le culte de l'Éternel, son Dieu, et le culte des faux dieux que leurs ancêtres avaient servis avant eux. Ainsi, lorsque Josué rassembla le peuple d'Israël à Sichem, après leur avoir rappelé tout ce que l'Éternel avait fait pour eux, il les exhorta en disant, «Maintenant, craignez l'Eternel et servez-Le avec intégrité et fidélité. Faites disparaître les dieux que vos ancêtres servaient de l'autre côté de l’Euphrate et en Egypte et servez l'Eternel.» (Josué 24:14) ! Et au v. 15, il leur dit: «Mais si vous ne trouvez pas bon de servir l'Eternel, choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir: soit les dieux que vos ancêtres servaient de l'autre côté de l’Euphrate, soit les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Quant à ma famille et moi, nous servirons l'Eternel.»
En raison de la mauvaise opinion qu'ils ont de Dieu, de nombreuses personnes dans le monde croient aujourd'hui qu'elles peuvent mélanger le culte du Seul Vrai Dieu avec celui de leurs faux dieux; ils prétendent être chrétiens mais en même temps ils observent les rituels démoniaques et les traditions de leurs ancêtres. Il y a des endroits où le culte des morts est une pratique courante : les gens prient les morts, offrent des sacrifices aux morts, consultent les esprits des morts. Il y a des gens qui consultent des sorciers, des sorcières, et se livrent à toutes sortes de cultes, et le dimanche ils vont à l'église. Ne soyez pas dupe! Le Seigneur Dieu est un Dieu jaloux qui ne tolère aucun rival. Exode 34:14, «Tu ne te prosterneras pas devant un autre dieu, car l'Eternel porte le nom de jaloux, il est un Dieu jaloux.» Deutéronome 4:24, «L'Éternel, ton Dieu, est un feu dévorant, un Dieu jaloux.» Deutéronome 6:13-15, «C’est l'Eternel, ton Dieu, que tu craindras, c’est Lui que tu serviras et c’est par son nom que tu prêteras serment. Vous ne suivrez pas d'autres dieux, pris parmi les dieux des peuples qui sont autour de vous, car l'Eternel, ton Dieu, est un Dieu jaloux au milieu de toi. La colère de l'Eternel, ton Dieu, s'enflammerait contre toi et Il t'exterminerait de la surface de la terre.»
Ceci est un avertissement à tous ceux qui croient qu'ils peuvent adorer Dieu et le diable en même temps, qui croient qu'ils peuvent rassembler pour eux toutes sortes de faux dieux et que le Seigneur Dieu ne sera jamais offensé. Il n'y a aucune communion entre Dieu et ceux qui pratiquent de telles choses ; ils sont de leur père le diable, ils appartiennent au royaume des ténèbres. «Dieu est lumière et il n'y a pas de ténèbres en Lui. Si nous disons que nous sommes en communion avec Lui tout en marchant dans les ténèbres, nous mentons et nous ne mettons pas la vérité en pratique.» (1 Jean 1:5-6). Vous ne pouvez pas prétendre être de Dieu alors que vous adoptez des pratiques démoniaques. Vous pouvez vous appeler chrétien, mais jusqu'à ce que vous abandonniez le monde avec ses mauvaises pratiques, ses mensonges et ses tromperies, et que vous donniez au Seigneur la gloire et la louange qui lui sont dues, vous ne pouvez pas entrer dans son royaume. Le Seigneur dit dans Matthieu 7:21, «Ceux qui Me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le Royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.»
La nécessité de crucifier le monde et tout ce qu'il offre afin que l'amour du Père soit parfait en nous est clairement énoncée par 1 Jean 2:15-17, «N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement.» 1 Jean 2:6 dit, «Celui qui dit qu’il demeure en Lui doit marcher aussi comme Il a marché Lui-même.»
Il y a une opposition claire entre le Royaume de Christ et le royaume des ténèbres. Pour appartenir au Christ, vous devez crucifier le monde avec ses mauvaises pratiques et vous détourner de ses mensonges et de ses tromperies. Vous ne pouvez pas embrasser la vérité et le mensonge en même temps. Vous ne pouvez pas réconcilier le royaume de la lumière et le royaume des ténèbres. Vous ne pouvez pas adorer les divinités de l'hindouisme et avoir une communion avec le Seul Vrai Dieu. «Je suis l'Eternel, voilà quel est mon nom, et Je ne donnerai pas ma gloire à un autre ni la louange qui M’est due aux sculptures sacrées», dit le Seigneur Tout-Puissant en Esaïe 42:8. Vous ne pouvez pas exalter Marie, ou Bouddha, ou Mahomet, ou tout faux dieu et vous appeler un enfant de Dieu. «Celui qui déclare publiquement que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu» (1 Jean 4:15). Vous ne pouvez pas offrir des sacrifices ou prier les morts et être toujours agréable à Dieu ; car les choses que vous sacrifiez, vous «les sacrifiez aux démons et non à Dieu» (cf. 1 Corinthiens 10:20).
Le catholicisme romain, le bouddhisme, l'islam, l'hindouisme, toutes les formes de cultes et de traditions humaines ne viennent pas de Dieu mais du malin. Ce sont des systèmes maléfiques établis par des hommes et des esprits démoniaques pour promouvoir l'idolâtrie et la rébellion contre Dieu. Leur but est de créer des obstacles à la connaissance du Seul Vrai Dieu et de son Fils Jésus-Christ, et d'élever le culte des démons. Le pape de Rome par exemple, qui prétend être le chef de l'Église, n'est rien d'autre qu'un usurpateur de la prérogative du Christ, un antéchrist qui promeut le culte de Marie et s'élève au-dessus de l'Église. La primauté sur l'Église est une prérogative qui appartient au Christ seul - Il a donné sa vie pour son Église et toute gloire appartient à Lui seul. Christ est le Chef de l'Église, et Lui seul doit être adoré. Car «Le Fils est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. En effet, c’est en Lui que tout a été créé dans le ciel et sur la terre, le visible et l’invisible, trônes, souverainetés, dominations, autorités. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il existe avant toutes choses et tout subsiste en Lui. Il est la tête du corps qu’est l'Eglise; Il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier.» (Colossiens 1:15-18). Dieu «a tout mis sous ses pieds et Il L'a donné pour chef suprême à l'Eglise qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous.» (Ephésiens 1:22-23). Ephésiens 5:23, «Christ est le chef de l'Eglise qui est son corps et dont Il est le Sauveur.»
Si vous soutenez une tromperie vide ou une philosophie humaine qui rejette l'Évangile du Christ, vous n'avez aucun espoir. Si vous faites partie d'un système de croyance qui n'exalte pas le Christ mais rejette sa nature et son exclusivité, vous n'êtes rien d'autre qu'un antéchrist. Si vous vivez selon les traditions humaines, selon les esprits élémentaires du monde, vous êtes un adorateur de démons, un agent de Satan. Les vrais enfants de Dieu écoutent sa Parole et l'exaltent. Mais ceux qui sont gouvernés par l'esprit d'erreur qui est dans le monde ne supportent pas et ne peuvent pas supporter la saine doctrine ; ils rejettent ouvertement l'Evangile du Christ (cf. 1 Jean 4:6).
Le vrai christianisme est la seule religion qui vient de Dieu et le seul moyen pour tous de se réconcilier avec Dieu. Si vous n'adorez pas le Seul Dieu Vrai et Vivant, si vous ne fléchissez pas les genoux devant Christ, le Seigneur Sauveur, le Dieu de l'univers, il n'y a aucun moyen d'échapper à l'enfer. Quiconque n'est pas un chrétien authentique est sous la servitude de Satan et de ses sbires, et la mort demeure en lui. Que vous soyez une personne religieuse ou bien-pensante, tous vos mérites et bonnes œuvres ne feront que vous faire accéder à l'enfer où vous subirez des tourments conscients et la colère divine pour l'éternité. Ou vous pouvez vous appeler athée, mais sachez que vous êtes sans excuse. Votre déni de l'existence de Dieu est une rébellion flagrante contre lui. Car même sans la connaissance de la loi écrite de Dieu, chaque être humain a une connaissance innée de la loi morale de Dieu. Ceci est démontré par la tentative instinctive de l'homme de pratiquer certaines bonnes actions tout en détestant certains actes mauvais, parce qu'il a un sens inné du bien et du mal. C'est la preuve que la loi de Dieu est écrite dans le cœur de chaque personne. Sur la base de cette seule connaissance innée, vous êtes condamné devant le Dieu Saint pour tout péché que vous avez jamais commis.
Plus grande sera donc votre punition si vous continuez à renier Dieu ; car en dehors de votre conscience vous avez la révélation générale de Dieu par la création. «En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables» (Romains 1:20). La création est une magnifique démonstration de la gloire, de la bonté et de la fidélité infinies de Dieu. L’affichage irréfutable de la gloire de Dieu par la création est capturé par les yeux de notre esprit qui perçoivent les attributs de Dieu dans les choses qu’il a créées. D'autre part, le mécanisme inné de discernement entre le bien et le mal que nous avons chacun, c'est-à-dire notre conscience, soit nous condamne lorsque nous violons la loi de Dieu, soit nous excuse lorsque vous ne le faites pas. Ainsi, la création et nos consciences témoignent toutes deux de l'existence du Dieu Suprême et de ses qualités invisibles. De plus, Dieu s'est révélé à nous dans ces derniers jours par son Fils Jésus-Christ, et devant lui par ses saints prophètes. Par conséquent, si vous niez l'existence de Dieu, vous êtes sans excuse.
Je vous supplie de fuir la perdition. Faites la paix avec Dieu par son Fils Jésus-Christ, de peur qu'il ne déchaîne sa colère contre vous pour l'avoir déshonoré. Le Seigneur nous a donné son Fils comme un don gratuit de la vie. Quiconque croit en lui ne périra pas mais aura la vie éternelle. Le monde passera, les méchants seront détruits, tous ceux qui rejettent Dieu seront condamnés. Mais ceux qui sont en Christ vivront avec Dieu pour toujours parce qu'ils ne sont plus retenus captifs par le péché et la mort. Alors repentez-vous de vos péchés aujourd'hui et croyez au Seigneur Jésus-Christ. Reconnaissez que vous ne pouvez pas vous sauver, que vous n'avez aucune valeur, aucune vertu. Reconnaissez que vous n'avez pas de justice en vous-même et, avec une profonde conviction, admettez que seul Christ peut vous libérer. Reconnaissez-le pour qui il est – Christ est Dieu, le souverain Seigneur et Sauveur. Comme l'écrit Paul dans Romains 10:9-11, «Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu L’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut, selon ce que dit l’Ecriture: Quiconque croit en Lui ne sera point confus.» En Christ, il y a délivrance du péché, de la chair, de la mort, de Satan et du monde. Quiconque met sa confiance en Christ passe de la mort à la vie. V.13 dit, «Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.»
Aujourd'hui est le jour du salut pour tous ceux qui placent leur confiance en Christ. Il a tendu sa main de miséricorde pour accueillir les esprits en faillite et le cœur contrit. Ce moment ne durera pas éternellement. Un jour vient où le Seigneur Dieu et Sauveur déchaînera son jugement sur tous ceux qui ont choisi d'aimer le monde plutôt que Lui. Tous ceux dont le dieu est leurs désirs naturels seront confus ; leur orgueil et leur méchanceté témoigneront contre eux. Tous ceux qui aspirent aux plaisirs temporels et à l'épanouissement personnel feront face à la colère juste et éternelle de Dieu. Beaucoup sont les trompés aujourd'hui. Car le monde ne cesse de dire à ceux qui veulent s'exalter : "Votre meilleure vie, c'est maintenant". C'est d'ailleurs vrai pour eux; car tout ce que ceux qui périssent ont, ce sont des plaisirs temporels, et la mort est leur récompense éternelle. Poursuivant les désirs et les passions lubriques de la chair, ils échangent la vérité sur Dieu contre des mensonges et des tromperies afin de pouvoir se livrer à des actes de méchanceté sans retenue ; ils adorent et servent des idoles plutôt que Dieu. Pour vivre, il faut se détourner du mensonge et marcher dans la vérité, il faut mourir au monde et vivre pour Christ. Cependant, parce que le monde est hostile à la vérité, quiconque rejette le mensonge doit endurer patiemment jusqu'à la fin et être prêt à souffrir pour la vérité, même jusqu'à la mort ; car notre défense de la vérité nous vaut toujours des souffrances et potentiellement la mort.
La vie pour ceux qui souffrent et meurent en Christ
Contrairement à ce que croient et proclament de nombreux prétendus évangéliques, l'Evangile n'est pas une question de prospérité, de santé, de richesse, de "nommez-le et revendiquez-le". L'Évangile est la bonne nouvelle de la mort substitutive du Christ sur la croix et de sa résurrection d'entre les morts pour le salut de tous ceux qui croient en lui, qui lui ont été donnés par le Père ; c'est le message de paix de Dieu à l'homme centré sur la personne, les paroles et les œuvres de Christ dans le but de rédemption et de justification par la grâce par la foi de pécheurs complètement dépravés, indignes et impuissants. Nous vivons dans un monde hostile qui méprise cette bonne nouvelle de paix qui vient de Dieu. Ceci est démontré par la haine intense que le monde avait contre notre Sauveur lorsqu'il est venu dans le monde, une haine qui a abouti à son meurtre, parce qu'il a dit au monde que ses actes étaient mauvais. Génération après génération, tous ceux qui s'accrochent à l'Evangile sont aussi haïs du monde. Il est difficile de vivre en chrétiens fidèles dans ce monde brisé sans subir sa haine. À cause de cette haine, nous endurons des souffrances, des rejets, des afflictions, des persécutions et même le martyre. Mais nous comptons toute joie quand nous souffrons pour l'amour de notre Seigneur, «car il [nous] a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en Lui, mais encore de souffrir pour Lui», comme l'écrit Paul dans Philippiens 1:29.
Le christianisme n'est pas pour ceux qui veulent échapper à la souffrance dans cette vie présente, mais pour ceux qui sont disposés et prêts à participer aux souffrances du Christ dans cet âge, afin qu'ils puissent partager sa gloire dans l'âge à venir. Souffrir pour l'amour du Christ est une preuve de notre union avec Lui. Le Seigneur dit dans Luc 14:27, «Quiconque ne porte pas sa croix, et ne Me suit pas, ne peut être mon disciple.» Quiconque désire vivre sa meilleure vie maintenant n'a pas l'esprit céleste mais l'esprit mondain, il n'est pas centré sur Christ mais égocentrique, il n'est pas un chercheur de Dieu mais un chercheur de soi. Quiconque veut se préserver dans cette vie ne peut pas être un vrai chrétien. Bien qu'une telle personne puisse professer la foi en Christ, elle est comme le sol rocheux de la parabole du semeur que le Seigneur utilise dans Matthieu 13, «celui qui entend la parole et la reçoit aussitôt avec joie; mais il n’a pas de racines en lui-même, il croit pour un temps, et, dès que survient une tribulation ou une persécution à cause de la parole, il y trouve une occasion de chute» (v. 20-21).
Il y a beaucoup de gens aujourd'hui qui considèrent le christianisme comme un moyen d'échapper aux troubles de cette vie. Ils décident de devenir "chrétiens" non pas pour l'amour du Christ, mais pour les avantages qu'il offre. A ceux-là, je voudrais dire : premièrement, être chrétien ne dépend pas d'une décision que nous prenons, ni de ce que nous avons nous-mêmes fait. Car c'est par la grâce et la volonté souveraines de Dieu que nous sommes sauvés par la foi en son Fils Jésus-Christ. Comme l'écrit Paul dans Romains 9:16, «Cela ne dépend ni de la volonté ni des efforts de l’homme, mais de Dieu qui fait grâce.» Deuxièmement, ce pour quoi vous vous êtes engagé n'est pas le christianisme mais la tromperie, car les chrétiens sont appelés à souffrir à cette époque. Si vous voulez vraiment être un disciple du Christ, attachez votre ceinture, car cela vous coûtera tout ; le monde vous fera souffrir.
La gloire promise ne vient pas sans souffrance, mais plutôt la souffrance pour l'amour du Christ précède la couronne de gloire. Comme le dit l'apôtre Paul, nous devenons «héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec Lui afin de prendre aussi part à sa gloire» (Romains 8:17). Le Seigneur dit dans Jean 12:26, «Si quelqu'un Me sert, qu'il Me suive, et là où Je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un Me sert, le Père l'honorera.» Un vrai disciple ne vit pas pour servir le péché et la chair, mais il vit plutôt pour Christ, pour le servir et l'honorer. Un vrai disciple s'offre à Dieu comme un instrument de justice. Et pour être un instrument utile, il faut suivre le Christ partout où Il va. Nous vivons dans un monde où les gens sont poussés par la convoitise, ils recherchent les plaisirs temporels et la liberté, étant asservis par le péché. C'est facile de vivre ainsi, mais la destruction en est le résultat. Les chrétiens sont sommés de ne pas se conformer à cette manière de vivre mais de prendre le chemin qui mène à la vie. Nous sommes appelés à adopter un style de vie où le Christ, et non le moi, est exalté, un style de vie où le moi est crucifié et le Christ glorifié, un style de vie où le moi n'est rien et le Christ est tout. C'est le chemin que nous sommes appelés à suivre - la porte étroite, conduits par notre Seigneur. Comme le dit le Seigneur lui-même dans Matthieu 7:14, ce n'est pas un chemin facile. C'est-à-dire qu'il est difficile d'être un disciple de Christ ; car servir notre Seigneur Sauveur exige un renoncement complet à soi-même et la volonté d'embrasser la souffrance pour lui, afin que nous puissions participer à sa gloire.
À moins que nous ne nous considérions comme des pèlerins dans ce monde et que nous nous engagions de tout cœur au Seigneur, avec la volonté de subir la perte, la persécution et même la mort pour lui, nous ne pouvons pas participer à la gloire de notre gracieux Sauveur. Je ne dis pas que nous sommes sauvés lorsque nous souffrons des afflictions pour l'amour de Christ - le salut est par la grâce de Dieu seule, par la foi seule, en Christ seul. Mais ce que je veux souligner, c'est qu'un véritable engagement envers notre Seigneur nous vaut toujours la persécution du monde, parce que ce que nous croyons et proclamons, ce que nous défendons est offensant pour le monde. Et comme le dit le Seigneur dans Jean 12:25, «Celui qui aime sa vie la perdra et celui qui déteste sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle.» Ceux qui pensent que le christianisme est un moyen de satisfaire les désirs de leur cœur se trompent complètement. Ceux qui réduisent le christianisme à la poursuite de la meilleure vie se trompent maintenant. Dans ce monde, quiconque est vraiment un disciple du Christ connaîtra la souffrance, le rejet, la persécution, la violence, la perte, la haine et potentiellement le martyre, alors qu'il cherche à rester fidèle au Seigneur. Et ainsi Paul écrit dans 2 Timothée 3:12, «Tous ceux qui veulent vivre avec piété en Jésus-Christ seront persécutés.»
Il n'y a pas de gloire sans agonie, pas de couronne de vie sans couronne d'épines. Si quelqu'un est en Christ, il souffrira pour l'amour de notre Seigneur. Comme l'écrit l'apôtre Paul dans Actes 14:22, «C'est à travers beaucoup de difficultés qu'il nous faut entrer dans le Royaume de Dieu.» Alors que nous nous accrochons à la Parole de Dieu, que nous nous renions, que nous renonçons à la mondanité, que nous portons notre croix quotidiennement et que nous suivons fidèlement notre Seigneur partout où Il nous emmène, nous devenons la cible du monde hostile. Aucun chrétien authentique ne peut échapper à la persécution et à la haine du monde. C'est une réalité que le Seigneur lui-même affirme à plusieurs reprises au cours de son ministère terrestre. Il dit à ses disciples dans Matthieu 10:16-18, «Voici que Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents et purs comme les colombes. Méfiez-vous des hommes, car ils vous livreront aux tribunaux et vous fouetteront dans leurs synagogues. A cause de Moi vous serez conduits devant des gouverneurs et devant des rois pour leur apporter votre témoignage, à eux et aux non-Juifs.» Jean 16:2-4 dit, «On vous exclura des synagogues, et même l'heure vient où tous ceux qui vous feront mourir croiront offrir un culte à Dieu. Ils agiront ainsi parce qu'ils n'ont connu ni le Père ni Moi. Je vous ai dit cela afin que, l'heure venue, vous vous souveniez que Je vous l'ai dit. Je ne vous en ai pas parlé dès le début parce que J'étais avec vous.»
Bien qu'en Christ notre Seigneur nous recevions toutes les bénédictions dans le monde céleste et la promesse de la gloire éternelle, notre vie dans ce monde en tant que chrétiens n'est pas exempte d'épreuves. D'une part, notre vie dégouline de bénédictions célestes ; mais d'autre part, à cause de notre identification avec notre Seigneur Sauveur, le monde nous hait et nous persécute. Il s'agit d'un forfait : pour participer à la récompense bienheureuse, à la gloire éternelle des enfants de Dieu, il faut accepter les persécutions qui l'accompagnent. Tout vrai disciple de Christ est béni de plusieurs manières dans le temps et l'éternité, mais est également persécuté par le monde. Le Seigneur affirme cette réalité dans Marc 10:29-30 lorsqu'il dit, «Je vous le dis en vérité, personne n'aura quitté à cause de Moi et à cause de la Bonne Nouvelle sa maison ou ses frères, ses sœurs, sa mère, son père, [sa femme,] ses enfants ou ses terres, sans recevoir au centuple, dans le temps présent, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants et des terres, avec des persécutions et, dans le monde à venir, la vie éternelle.» L'Apôtre Paul témoigne de cette réalité en relatant sa propre expérience dans 2 Corinthiens 4:8-11, disant: «Nous sommes pressés de toutes parts, mais non écrasés; inquiets, mais non désespérés; persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non anéantis. Nous portons toujours avec nous dans notre corps l’agonie du [Seigneur] Jésus afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. En effet, nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus afin que la vie de Jésus soit elle aussi révélée dans notre corps mortel.» Car nous qui vivons, nous sommes toujours livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle.
Nombreux sont nos ennuis dans cette vie présente à cause de la haine du monde envers Christ et tous ceux qui lui appartiennent. L'Evangile que nous proclamons est offensant pour ceux qui périssent ; ils le détestent parce qu'il expose leurs mauvaises actions. Le message de la croix divise les gens, il divise les familles, il attise la haine du monde. Ceux qui sont offensés par l'Evangile se dressent contre ceux qui s'y tiennent et les persécutent. Le Seigneur nous avertit dans Matthieu 10:21-22 des persécutions à venir, en disant, «Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant; les enfants se soulèveront contre leurs parents, et les feront mourir. Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé.» Lorsque le Seigneur s'est adressé aux sept églises dans le livre de l'Apocalypse, il a dit à l'église persécutée de Smyrne, «Je connais ton affliction et ta pauvreté (bien que tu sois riche), et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan. Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns d’entre vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et Je te donnerai la couronne de vie. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises: Celui qui vaincra n’aura pas à souffrir la seconde mort.» (Apocalypse 2:9-11).
Quiconque suit le Seigneur Jésus-Christ doit partager ses souffrances. Par conséquent, comme Moïse, l'une des figures de la foi de l'Ancien Testament, quiconque veut être un disciple du Christ doit choisir de souffrir l'affliction pour l'amour du Christ plutôt que de profiter des plaisirs éphémères du péché ; il doit considérer l'opprobre du Christ comme une richesse plus grande que les trésors périssables que ce monde a à offrir ; il doit souffrir comme le Christ a souffert. Car nous partageons la gloire de notre Seigneur, pourvu que nous souffrions avec lui. De la même manière, nous devons partager la mort du Christ afin de partager sa vie. 2 Timothée 2:11-12 dit, «Si nous sommes morts avec Lui, nous vivrons aussi avec Lui; si nous persévérons, nous régnerons aussi avec Lui; si nous Le renions, Lui aussi nous reniera.» Etre un véritable disciple exige un engagement sans réserve qui nécessite l'abnégation et la séparation du monde. En tant qu'hommes naturels, nous présentons nos membres au péché comme des instruments pour l'injustice, mais en Christ, nous devons présenter nos membres à Dieu comme des instruments pour la justice, et être disposés à souffrir le martyre pour l'amour de notre Sauveur. Lorsque nous entreprenons ce voyage, la mort et l'ensevelissement du Christ deviennent nôtres. Et en tant que participants à la mort de notre Sauveur, nous partageons également sa résurrection. En d'autres termes, nous participons spirituellement à la mort et à la résurrection du Christ. Comme l'écrit Paul dans Romains 6:5, «Car si nous avons été unis à Lui dans une mort comme la sienne, nous serons certainement unis à Lui dans une résurrection comme la sienne. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec Lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection.» Et puisque Christ vit, nous vivons aussi par Lui.
Heureux ceux qui subissent la persécution, la perte et la mort pour l'amour du Christ. 1 Pierre 3:14 dit, «D’ailleurs, même si vous souffriez pour la justice, vous seriez heureux.» Matthieu 5:11, «Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de Moi.» Jacques 1:12, «Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui L’aiment.» Mais ceux qui aiment leur vie ici sur terre et renient le Christ parce qu'ils ne sont pas disposés à subir la perte ou la mort ou la persécution pour l'amour du Christ perdent leur chance d'être justifiés devant Dieu, et restent ainsi sous la malédiction divine. Le Seigneur dit dans Matthieu 16:25, «Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de Moi la trouvera.» Ceux qui, par la foi, renoncent à leur vie ici-bas, ceux qui renoncent à leur corps de péché et s'engagent de tout cœur à Christ, et lui restent fidèles jusqu'à la mort recevront du Seigneur un corps glorifié. Mais quiconque préserve son corps de péché fera face à une grande perte ; ils mourront dans leur péché et iront en enfer. Lorsque nous mourons dans le Seigneur, nous quittons cette terre sans tache, tous nos péchés sont pardonnés, nous sommes libérés de l'aiguillon de la mort et réconciliés avec notre Père céleste par le sang précieux de notre Sauveur. Il a été livré pour nos péchés et ressuscité pour notre justification (cf. Rom. 4:25). 2 Corinthiens 5:21 dit: «Celui qui n’a point connu le péché, Il L’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en Lui justice de Dieu.»
C'est la volonté parfaite et souveraine de Dieu de tout réconcilier avec lui par son Fils. Quiconque n'est pas disposé à accepter Christ comme Sauveur et Seigneur, quiconque renie le Seigneur Jésus afin de préserver son corps de péché ne vivra pas. Au contraire, ils endureront les tourments éternels et la colère divine en enfer parce qu'ils ont foulé aux pieds le sang précieux du Fils de Dieu. Mais ceux qui crucifient leurs corps de péché et se soumettent au Seigneur ne périront pas. Ceux-là seuls jouissent de la béatitude d'être en vie.
La bénédiction de mourir au péché et d'être vivant en Christ
Le salaire du péché est la mort. Mais ceux qui sont en Christ ont crucifié la chair avec ses convoitises par l'Esprit de Christ. En tant que disciples de Christ, nous sommes morts au péché. Bien que le péché soit toujours en nous, nous n'en sommes plus les esclaves, c'est-à-dire que nous ne vivons plus dans le péché, nous ne le pratiquons pas, nous ne nous en délectons plus - et la mort ne nous retient plus captifs. Mais plutôt, en tant qu'esclaves du Christ, nous « marchons en nouveauté de vie » ; et dans cette nouvelle vie, notre relation avec Dieu est restaurée. Comme l'écrit Paul dans Romains 5:1-5, «Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné.»
En Christ, nous avons la paix avec Dieu : il n'y a plus d'inimitié entre nous et notre Père Dieu, mais la communion ; nous ne sommes plus séparés de notre Seigneur mais sommes réconciliés avec Lui ; nous ne sommes plus en rébellion contre Lui mais nous Lui obéissons ; il n'y a plus d'hostilité entre notre Père et nous, mais nous sommes plutôt scellés à son amour par l'Esprit de grâce qui nous préserve gracieusement pour le jour de notre rédemption ; nous ne sommes plus sans espérance, mais l'espérance de la gloire est préparée pour nous dans le ciel. Nous nous embarquons dans une vie totalement nouvelle en tant que citoyens du ciel, en paix avec Dieu, non pas par nos propres actions, mais selon l'œuvre parfaite et achevée de notre Seigneur Sauveur et sa grâce et sa miséricorde infinies. Ce que nous avions autrefois perdu par Adam a été restauré par notre Sauveur par son sacrifice expiatoire – «Je vous laisse la paix, Je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point», déclare notre Seigneur dans Jean 14:27. En Christ, nous ne sommes plus des enfants de colère mais des fils de Dieu, car nous avons été justifiés par son sang précieux, baptisés et adoptés dans la famille de Dieu par le Saint-Esprit qui nous a scellés dans l'amour et les promesses de Dieu, et nous a préparés pour toutes les bonnes œuvres. En Christ, nous sommes faits citoyens du ciel, cohéritiers de notre Sauveur (cf. Romains 8:16-17) selon les richesses de sa grâce. De plus, nous demeurons en notre Père et Il demeure en nous. Et sur la base du mérite de notre Seigneur Sauveur qui nous est imputé par la foi en Lui, nous allons vers notre Père dans la prière avec confiance et l'assurance que son oreille est à l'écoute de notre cri. (cf. Jean 14:13-14; 15:16; 16:24).
En tant que citoyens du Royaume, cohéritiers avec notre gracieux Sauveur, notre espérance est gardée pour nous dans le ciel. Avec notre Père qui est aux cieux demeure notre récompense éternelle. Comme 1 Pierre 1:3-5 le souligne, «Conformément à sa grande bonté, Il nous a fait naître de nouveau à travers la résurrection de Jésus-Christ pour une espérance vivante, pour un héritage qui ne peut ni se détruire, ni se souiller, ni perdre son éclat. Il vous est réservé dans le ciel, à vous qui êtes gardés par la puissance de Dieu, au moyen de la foi, pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps.» Pour cette raison, notre cœur est fixé sur les choses ci-dessus ; nous prenons plaisir aux voies de notre Seigneur, en lui nous avons confiance. Nous ne sommes plus gouvernés par les principes de base de ce monde parce que nous ne sommes pas du monde. Le monde nous hait de la même manière qu'il a haï notre Seigneur, il ne nous connaît pas parce qu'il n'a pas connu notre Seigneur. Par conséquent, la tribulation, le rejet, la détresse, la persécution, la souffrance, le martyre font tous partie de notre vie de chrétiens. Cependant, aucun de ces problèmes n'est capable de voler notre joie et la paix que notre Seigneur nous a données, car nous savons que ce n'est pas notre meilleure vie. Personne non plus ne peut nous séparer de l'amour de notre Sauveur. Comme l'écrit l'apôtre Paul dans Romains 8:37, «Au contraire, dans tout cela nous sommes plus que vainqueurs grâce à Celui qui nous a aimés.» V. 38-39, «En effet, j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l'avenir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.»
En tant que personnes mortes au péché mais vivantes en notre Sauveur, nous ne craignons ni la mort ni le monde hostile qui persécute l'Église – «En effet, ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de sagesse» (2 Timothée 1:7). Comme le souligne 1 Jean 4:18, «Il n’y a pas de peur dans l'amour; au contraire, l'amour parfait chasse la peur, car la peur implique une punition. Celui qui éprouve de la peur n'est pas parfait dans l'amour.» Étant nés de Dieu, nous avons confiance pour le jour du jugement parce que nous avons été pardonnés en Christ et scellés dans l'amour de Dieu par l'Esprit d'amour. Par conséquent, la peur du châtiment et de la mort est remplacée par un désir ardent d'être loin du corps mais à la maison avec notre Seigneur. Il a vaincu le monde et le malin, et nous a donné la victoire sur la mort ; par lui, nous sommes devenus participants de toutes les promesses et bénédictions de Dieu dans le temps et l'éternité. Ainsi, comme le souligne Paul, c'est dans Romains 8:18, bien que nous soyons maintenant sujets à toutes sortes d'afflictions, «les souffrances du moment présent ne sont pas dignes d’être comparées à la gloire qui va être révélée pour nous.» Et il est d'autant plus réconfortant de savoir que notre Seigneur nous a précédés pour nous préparer une place, afin que nous soyons chez lui pour toujours. Il reviendra comme promis pour nous prendre à Lui (cf. Jean 14:1-4).
Au cours de notre pèlerinage ici sur terre, nous attendons avec impatience ce jour où notre Père céleste nous emmènera dans la gloire. Notre vie ici-bas peut être marquée par des souffrances, mais notre joie dans le Seigneur est pleine. Et parce que la peur de la mort nous a été enlevée, le désir d'être loin du corps et à la maison avec le Seigneur tient notre cœur captif. «Nous savons, en effet, (comme l'écrit l'Apôtre Paul dans 2 Corinthiens 5:1-2) que si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, (c'est-à-dire notre corps physique), nous avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu (c'est-à-dire un corps spirituel, glorifié), une demeure éternelle qui n’a pas été faite de main d’homme. Aussi gémissons-nous dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste.» Par conséquent, alors que nous faisons nos derniers pas dans le couloir du péché, du chagrin, du chagrin, de l'épreuve, de l'affliction, de la souffrance, de la maladie et de la persécution dans ce monde maudit, notre cœur devient extrêmement joyeux. Et quand notre heure vient, nous mourons dans l'espoir, sachant que notre Seigneur ornera nos têtes de la couronne de vie quand nous arriverons au ciel. Notre joie en notre Sauveur béni est complète, même jusqu'à la mort. Car nous savons qu'une fois que nous avons rendu notre dernier soupir, le couloir de la mort est fermé derrière nous, et notre âme est immédiatement reçue par notre Père céleste, introduite dans la vie éternelle par notre grand berger, le Seigneur Jésus-Christ ; et s'ouvre devant nous une éternité de gloire et de béatitude, où il n'y a plus de péché, plus de douleur, plus de chagrin, plus d'affliction, plus de tribulation, plus de maladie, plus de persécution, plus de mort à vivre mais joie et vie éternelles dans notre corps ressuscité, glorifié et éternel en présence de notre Grand Dieu et Père.
Alors que nous anticipons cette vie heureuse dans la présence glorieuse de notre Père et Sauveur, notre désir d'être au ciel avec lui est toujours présent et toujours croissant. Bien qu'en tant que chrétiens l'Esprit de notre Seigneur habite en nous, bien que nous communiions avec notre Père par la prière et qu'il nous parle constamment par sa Parole écrite, nous nous sentons tous comme l'Apôtre Paul qui anticipe davantage ce moment et réitère son fort désir d'être à la maison avec le Seigneur dans 2 Corinthiens 5:4-8 quand il écrit, «Car tandis que nous sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés, parce que nous voulons, non pas nous dépouiller, mais nous revêtir, afin que ce qui est mortel soit englouti par la vie. Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu, qui nous a donné les arrhes de l’Esprit. Nous sommes donc toujours pleins de confiance, et nous savons qu’en demeurant dans ce corps nous demeurons loin du Seigneur, car nous marchons par la foi et non par la vue; nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur.»
Cette joie et ce désir hors du commun de quitter le monde sont nourris par la promesse de notre Seigneur et son amour indéfectible pour nous. On comprend pourquoi Paul exprime sa satisfaction lorsqu'il écrit dans Philippiens 1:21, «Christ est ma vie, et mourir m’est un gain.» Lorsqu'il était présent dans le corps, Paul vivait pour Christ seul, même lorsque cela constituait une menace pour sa vie physique. En d'autres termes, le Christ était le centre de la vie de Paul, la raison pour laquelle il existait ; car il regardait vers l'avenir, vers la gloire que Christ a préparée pour tous ceux qui meurent à cause de son nom. Paul savait aussi que son départ de ce monde signifierait la fin des épreuves, des souffrances, des pertes et de tout ce qu'il avait enduré sur cette terre ; il savait que sa vie après la mort serait glorieuse et heureuse, qu'il pourrait enfin aimer et adorer parfaitement le Seigneur. En Christ, comme Paul lui-même l'a dit, «nous marchons par la foi, non par la vue»; notre cœur est fixé sur les promesses qui nous sont assurées en Christ notre Sauveur. C'est pourquoi, regardant vers le Christ, l'Espérance de la gloire, l'auteur et le perfectionniste de notre foi, dont rien ne pourra jamais nous séparer, Paul se réjouit parce qu'il savait que la gloire, la paix, la joie et la vie éternelle lui étaient réservées dans les cieux. La mort ne pouvait le dissuader de se consacrer pleinement au service du Seigneur.
Même Job, au milieu de ses souffrances, a perçu la gloire des saints, la béatitude de mourir dans le Seigneur. Il s'est reposé sur les promesses de Dieu, il a gardé son esprit sur la gloire qui l'attendait et a fait confiance au pouvoir du Seigneur pour restaurer sa vie. Job savait que la mort ne le retiendrait pas, car le Seigneur Dieu Tout-Puissant est souverain sur toutes choses, même la mort. Job savait que le Seigneur est la Résurrection et la Vie. Et ainsi il a dit dans Job 19:25-27, «Mais je sais que mon Rédempteur est vivant, et qu’Il se lèvera le dernier sur la terre. Quand ma peau sera détruite, Il se lèvera; après que ma peau aura été détruite, moi-même je contemplerai Dieu. Je Le verrai, et Il me sera favorable; mes yeux Le verront, et non ceux d’un autre; mon âme languit d’attente au-dedans de moi.» Bien que son corps fût malade, parce qu'il croyait en la résurrection des morts et la glorification des saints par le Seigneur notre Rédempteur, Job était certain que lorsque le Seigneur reviendrait pour les siens, Il lui donnerait un corps glorifié. Ainsi, affirmait-il avec confiance, «moi-même je contemplerai Dieu».
Se référant à sa propre mort physique sur la croix avant qu'elle n'ait lieu, le Seigneur dit à ses disciples dans Jean 14:19, «Encore un peu de temps et le monde ne Me verra plus; mais vous, vous Me verrez parce que Je vis et que vous vivrez aussi.» Parlant dans le contexte de son absence temporelle du corps après sa crucifixion et son enterrement, le Seigneur a rassuré ses disciples que son absence ne serait pas permanente, car ils le reverraient. Et c'est exactement ce qui s'est passé – trois jours après sa sépulture, le Seigneur est ressuscité des morts, et dans son corps glorifié «Il se présenta à eux vivant et leur en donna de nombreuses preuves: pendant 40 jours, Il se montra à eux et parla de ce qui concerne le Royaume de Dieu» (Actes 1:3). Maintenant et pour toujours le Seigneur vit; Il est assis à la droite de Dieu le Père céleste et il vit aussi en tous ceux qui croient en lui. Dieu n'a pas permis que son «Saint voie la corruption» (Actes 13:35). Psaumes 116:15 dit, «Elle a du prix aux yeux de l’Eternel, la mort de ceux qui L’aiment.» Le Seigneur délivre de la mort les âmes de ses élus. Ainsi, de la même manière, notre Seigneur a été absent du corps juste pour une courte période et a été ressuscité des morts trois jours plus tard avec un corps glorifié, nous ses disciples lorsque nous quittons physiquement le monde, bien que morts dans le corps, en Christ nous vivons. Car le Seigneur notre Rédempteur a vaincu la mort pour nous. Lorsque notre esprit quitte notre corps mort, il est reçu par notre Père céleste immédiatement après notre dernier soupir. Et le jour à venir, nous ressusciterons des morts avec un corps glorifié par la gloire de notre Père Dieu.
Notre Seigneur nous a donné la vie par sa mort et sa résurrection. Par la puissance du Saint-Esprit, nous avons été baptisés non seulement dans la mort de notre Sauveur, mais nous avons également reçu la vie en Lui. L'Esprit du Christ a élu domicile en nous dès le moment de notre conversion. Il est notre vie ; nous vivons parce qu'il vit. Nous sommes nés de l'Esprit, nous sommes maintenant une nouvelle création, rachetés par le précieux sang de notre Sauveur. La mort ne nous retient plus. Pour emprunter les paroles de l'apôtre Paul, nous sommes morts au péché et notre vie est cachée avec Christ en Dieu. Lorsque notre Seigneur qui est notre vie apparaîtra, alors nous aussi apparaîtrons avec Lui dans la gloire (cf. Colossiens 3:3-4). Parce que nous vivons en union avec le Père, le Fils et le Saint-Esprit, nous sommes éternellement en sécurité et protégés des forces du royaume démoniaque, et dotés de toutes les bénédictions du Royaume céleste. Bien que nous soyons dans le monde, «nous, nous sommes citoyens des cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’Il a de s’assujettir toutes choses» (Philippiens 3:20-21). Cette nouveauté de vie que nous partageons avec notre Dieu est cachée au monde. Le monde ne connaît pas l'Esprit qui nous baptise dans la famille de Dieu, ni ne saisit la signification de notre nouvelle vie en Christ.
Ceux qui sont en dehors de Christ marchent dans les ténèbres, ce sont des enfants de colère, morts dans les offenses et le péché. Ils marchent selon le cours de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air. Leur complaisance a obscurci leur pensée et perverti leur conduite. Ils tournent complètement le dos à la grâce de Dieu et vivent dans les convoitises de la chair ; ils se livrent aux désirs de la chair et de l'esprit. Ils demeurent dans les ténèbres et la mort demeure en eux. Ils foulent aux pieds le précieux sang du Fils de Dieu et insultent son Esprit. Par conséquent, la mort est la destination éternelle de leurs âmes parce qu'ils ne connaissent pas Dieu de manière salvatrice. «Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, [nous avons] pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle» (Romains 6:22).
La réalité la plus précieuse que quiconque puisse atteindre est la connaissance de Dieu par son Fils Jésus-Christ. Lui seul est capable de libérer les pécheurs de l'esclavage de la corruption et de la mort, et de les faire entrer dans le Royaume de Dieu. Si vous n'êtes pas en Christ, je vous exhorte aujourd'hui à vous tourner vers lui dans la repentance et la foi. En Lui seul, il y a la vie. Personne ne vainc la mort par sa propre puissance ; personne ne peut hériter de la vie éternelle par dessein humain ; personne ne peut connaître Dieu de manière salvatrice au moyen de la sagesse humaine. «Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu, il a plu à Dieu dans sa sagesse de sauver les croyants par la folie de la prédication» (1 Corinthiens 1:21). Christ est la sagesse de Dieu et sa puissance pour le salut. Aujourd'hui est le jour du salut, votre opportunité d'être libéré de l'aiguillon de la mort, de surmonter la sombre réalité de l'au-delà, en ayant vos péchés passés, présents et futurs pardonnés par le Christ Seigneur et Sauveur. Abandonnez-vous à sa miséricorde maintenant, et tout ira bien pour votre âme. Vous ne pouvez pas vaincre la mort par votre propre pouvoir.
Le Vainqueur de la mort
Le Christ est le vainqueur de la mort. Aucun être humain ne peut échapper par ses propres moyens à l'inexorable condamnation à mort, salaire du péché. Car personne, né d'une femme, ne peut observer la loi de Dieu; car le péché a asservi l'âme de l'homme. Christ est le seul être humain qui ait jamais vécu, et il n'y en aura jamais un comme Lui, qui ait été capable d'obéir parfaitement à la loi de Dieu au nom de tous ceux qui croiraient en Lui. Sous la loi, la mort régnait à cause du péché, mais en Christ la grâce abonde beaucoup plus. «La grâce règne par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur» (Romains 5:21). Il a ôté le péché et vaincu la mort par son sacrifice expiatoire sur la croix. Comme l'écrit l'auteur du Livre des Hébreux, «Il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle.» (Hébreux 9:12). De cette manière, le Seigneur a pu racheter les âmes de ses élus, il a pu nous ressusciter de la mort spirituelle, nous qui croyons en lui, nous amenant à la vie éternelle selon les richesses de sa grâce, comme le dit Hébreux 10:14, «Par une seule offrande, Il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés.» Il «s’est offert Lui-même à Dieu par l'Esprit éternel comme une victime sans défaut, purifiera d’autant plus votre conscience des œuvres mortes afin que vous serviez le Dieu vivant», (Hébreux 9:14)!
Christ est notre Médiateur, car par lui nous avons reçu l'héritage éternel promis. Car Il est mort pour nous racheter de toute iniquité (cf. v. 15). Comme l'écrit Paul dans Romains 6:4-7, «Par le baptême en sa mort nous avons donc été ensevelis avec Lui afin que, comme Christ est ressuscité par la gloire du Père, de même nous aussi nous menions une vie nouvelle. En effet, si nous avons été unis à Lui par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable à la sienne. Nous savons que notre vieil homme a été crucifié avec Lui afin que le corps du péché soit réduit à l'impuissance et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. En effet, celui qui est mort est libéré du péché.» De la même manière, il nous a ressuscités, ses enfants, de la mort spirituelle, le jour vient où le Seigneur rendra souverainement la vie à tous ceux qui sont physiquement morts, croyants et incroyants.
La victoire triomphale de notre Seigneur sur la mort, c'est-à-dire sa résurrection d'entre les morts trois jours après son enterrement est une preuve suffisante pour justifier la promesse de Dieu de la résurrection corporelle des morts à l'avenir. Lorsque ce moment viendra, les incroyants seront ressuscités pour faire face au tourment éternel en enfer et les croyants pour entrer dans la gloire éternelle de Dieu. Nous tous qui sommes en Christ avons été baptisés dans sa mort et donc nous partageons sa vie. Car nous avons été rendus capables par l'Esprit de vivre une vie ici sur terre d'une manière qui soit digne de notre vocation ; et nous vivrons aussi en la présence de notre Seigneur pour toujours. Et ainsi Paul écrit dans Romains 6:8-11, «Si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus; la mort n’a plus de pouvoir sur Lui. Car Il est mort, et c’est pour le péché qu’Il est mort une fois pour toutes; Il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’Il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ.» Paul a également exprimé sa confiance dans la puissance de Dieu pour ressusciter les croyants d'entre les morts lorsqu'il écrit dans 2 Corinthiens 4:13-14, «comme nous avons le même esprit de foi que celui exprimé dans cette parole de l'Ecriture: J'ai cru, c'est pourquoi j'ai parlé, nous aussi nous croyons, et c'est pour cela que nous parlons. Nous savons en effet que Celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera aussi par Jésus et nous fera paraître avec vous dans sa présence.»
Christ est mort comme notre substitut sur la croix pour acheter notre rédemption. Sa mort par procuration nous libère de l'esclavage du péché et de la mort ; il nous sauve de la colère à venir. La mort et la résurrection de Christ ont apporté la victoire sur la mort à tous ceux qui se détournent de leurs péchés et placent leur confiance en lui. Même Caïphe, l'un des principaux ennemis publics de notre Seigneur et souverain sacrificateur à son époque, a reconnu l'opportunité de la mort substitutive de Christ. Cependant, l'intention et les motifs de Caïphe étaient mauvais - lui, comme beaucoup d'autres chefs religieux juifs qui haïssaient le Christ, voulait préserver sa position et son influence parmi le peuple. Ces chefs religieux et le peuple pensaient que le Messie viendrait les libérer de leur oppression par Rome. Cependant, l'œuvre et le ministère de Christ n'ont pas répondu à leurs attentes. Car Il a exposé leur hypocrisie et leur mort spirituelle. Par conséquent, ils ont cherché à le tuer parce qu'il était un obstacle à leurs activités malveillantes - car ils s'attaquaient aux faibles et égaraient les gens avec leur légalisme. Par conséquent, lorsque de nombreuses personnes ont été attirées par le Christ, ce qui implique leur rejet des faux enseignements de ces chefs religieux, ces derniers sont devenus furieux et ont cherché à tuer le Seigneur afin de maintenir leur influence parmi le peuple.
Lorsque les principaux sacrificateurs et les pharisiens se réunirent en conseil pour comploter le meurtre de notre Seigneur après qu'il eut ressuscité Lazare d'entre les morts, ils dirent : «Qu'allons-nous faire? En effet, cet Homme fait beaucoup de signes miraculeux. Si nous Le laissons faire, tous croiront en Lui et les Romains viendront détruire et notre ville et notre nation.» (Jean 11:47-48). A cela, Caïphe répondit : «Vous n'y comprenez rien; vous ne réfléchissez pas qu'il est dans notre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple et que la nation tout entière ne disparaisse pas.» (v.49-50). V.51-52 nous dit, «il (Caïphe) ne dit pas cela de lui-même, mais comme il était grand-prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation. Et ce n'était pas pour la nation seulement, c'était aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés.»
Christ est venu pour que la nation d'Israël et tous les enfants de Dieu dispersés dans les nations ne périssent pas à cause du péché. Personne d'autre que Christ ne peut libérer les pécheurs de l'aiguillon de la mort. Car Il est le seul Homme juste, l'Agneau parfait de Dieu - Il est venu et a vécu la vie parfaite que nous ne pourrons jamais vivre et Il s'est offert volontairement en propitiation pour nos péchés. Il est mort comme notre substitut, conquérant la mort pour nous qui croyons en lui. Christ est notre victoire sur la mort. Si le Christ notre Seigneur n'était pas mort pour le péché, nous péririons tous ; il n'y aurait pas de salut pour les pécheurs. La mort et la résurrection de Christ devaient apporter le salut aux fils des hommes. Car personne n'est capable de satisfaire aux exigences de la Loi de Dieu : nous sommes tous pécheurs et trompeusement méchants, ennemis de Dieu par nature, rebelles, insensés, aveugles et morts dans les offenses et le péché. Ainsi, personne d'autre que Christ, le seul Homme juste, l'Homme-Dieu, ne pouvait satisfaire aux exigences de la Loi à cause de sa nature sans péché. Par conséquent, ceux qui le rejettent rejettent son expiation substitutive pour les péchés. Pour cette raison, ils paieront eux-mêmes le prix total de leurs péchés, car ils ont rejeté le sang précieux du Fils de Dieu qui enlève les péchés du monde. Comme Hébreux 9:22 le souligne, «sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon des péchés.» Par conséquent, ils vivront pour l'éternité avec les chaînes enroulées autour du cou de leurs âmes. Leurs péchés ne seront jamais pardonnés, ils ne pourront jamais apaiser la colère de Dieu. Car leur méchanceté témoigne contre eux et les condamne. Ainsi, leur part sera le tourment et la colère à travers l'éternité.
Le jour à venir, le Seigneur ressuscitera les méchants et les justes, c'est-à-dire ceux qui sont morts dans leurs péchés et ceux qui sont morts en croyant au Seigneur. Il condamnera les méchants pour leurs mauvaises actions et les enverra en enfer, où la colère et le tourment seront leur partage pour toujours. Mais nous, les croyants, nous recevrons un corps glorifié par notre Seigneur ; Il nous emmènera dans son royaume glorieux et régnera avec nous pour toujours. Christ sera notre Roi et Dieu. Le Seigneur nous a donné un avant-goût de la résurrection corporelle au cours de son ministère terrestre en ressuscitant Lazare d'entre les morts après que Lazare ait été dans la tombe pendant quatre jours et que le processus de décomposition ait déjà commencé. La propre résurrection de notre Seigneur est une garantie de la future résurrection corporelle de tous les morts, bons et mauvais. Tout comme Christ a été ressuscité des morts par la puissance glorieuse de Dieu, quiconque est mort dans le Seigneur vivra par Lui. Même si notre corps physique périt, nous serons ramenés à la vie par le Seigneur. Car Il a vaincu la mort pour tous ceux qui partagent sa mort, qui refusent d'obéir au péché, portent leur croix quotidiennement et suivent fidèlement le Seigneur partout où Il va. Ceux qui demeurent éternellement dans le Seigneur, même s'ils tombent sous l'épée de l'homme, vivront. «Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de Moi la trouvera», dit le Seigneur dans Matthieu 16:25.
Quiconque hait sa vie dans ce monde rejette une vie de péché pour embrasser une vie de justice ; il est mort au péché mais vivant en Christ. Et la mort, salaire du péché, n'a aucune prise sur lui parce qu'il ne sert plus le péché. Il n'est plus asservi par le péché, mais il est plutôt l'esclave de Christ, un esclave de la justice. Il vit dans et pour le Christ, et le Christ vit en lui. La mort n'a plus d'emprise sur nous, croyants en Jésus-Christ. Et avant d'être emmenés dans le Royaume de notre Seigneur, nous recevrons tous un corps glorifié. Ceux qui sont morts dans le Seigneur seront ressuscités avec un corps glorifié – «Car il faut que ce corps corruptible (que nous avons maintenant) revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ta victoire? O mort, où est ton aiguillon?» (1 Corinthiens 15:53-55). Mais ceux qui rejettent le Seigneur seront ressuscités pour affronter la seconde mort, c'est-à-dire l'enfer.
Le Seigneur est venu dans le monde pour libérer les gens des ténèbres, de l'aiguillon de la mort. Il est venu sauver ceux qui sont assis à l'ombre de la mort. Jean 8:12, «Je suis la lumière du monde; celui qui Me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.» V.51, «En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort.» Avant notre salut, la mort avait une emprise sur nous ; nous étions séparés de notre Dieu, morts dans nos offenses et nos péchés. Mais une fois que nous avons été purifiés par le précieux sang de notre Seigneur par la foi en Lui, nous avons été réconciliés avec Dieu, libérés de la domination du péché et de ses conséquences. Notre Seigneur nous a donné la victoire sur la mort. C'est pourquoi nous pouvons affirmer avec Paul l'assurance que nous avons d'être aimés de Dieu pour toujours, en disant, «Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur» (Romains 8:38-39). Christ nous a aimés alors que nous étions encore les ennemis de Dieu en mourant à notre place. Comme le dit Paul dans Romains 5:10, «Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie.»
Si vous êtes encore perdu dans les ténèbres, si vous n'êtes pas un vrai croyant en Christ le Sauveur, je vous exhorte à rechercher la Lumière. Tournez-vous vers le Seigneur pendant qu'il est proche, de peur que vous ne restiez dans l'ombre de la mort. Courez maintenant vers le Christ en qui se trouve la vie, de peur que la mort ne vous transperce de son aiguillon. Car le jour vient où beaucoup chercheront le Seigneur et ne le trouveront plus, mais affronteront la colère ardente et juste du Seigneur à cause de leur méchanceté. Vous devez connaître le Seigneur. Et cette connaissance commence par la reconnaissance de votre faillite spirituelle. À moins que vous reconnaissiez que vous êtes un pécheur, que vous vous repentiez de vos péchés, que vous admettiez que vous êtes incapable de vous sauver vous-même et que vous vous tourniez vers Christ la Lumière de la vie dans la repentance et la foi, vos péchés ne seront pas pardonnés et vous mourrez alors que vous êtes encore en inimitié avec Dieu. Et votre âme ne trouvera pas le repos de toute l'éternité.
Ceux qui sont du monde, c'est-à-dire quiconque rejette l'Évangile de Christ ou croit en un Évangile édulcoré, tous les bien-pensants, mourront dans leurs péchés et iront en enfer. Ils ne peuvent pas entrer dans le Royaume de Dieu. Le Seigneur déclare dans Jérémie 17:13, « Tous ceux qui t’abandonnent seront confondus. Ceux qui se détournent de moi seront inscrits sur la terre, car ils abandonnent la source d’eau vive, l’Eternel.» Le NT relate l'hostilité des chefs religieux juifs envers le Messie et leur prétention de justice, en particulier les pharisiens. Bien qu'ils soient du monde, dans leur propre esprit, ils pensaient qu'ils étaient en règle avec Dieu. Ils ont détesté le Messie, l'ont vilipendé, ont cherché à le piéger et à le tuer à plusieurs reprises. Ils ont nié la divinité et l'autorité de Christ, l'ont rejeté de manière flagrante et ont fini par le tuer. Lorsque le Seigneur les a confrontés pour leur méchanceté dans Jean 8, il leur a dit, «Je M’en vais, et vous Me chercherez, et vous mourrez dans votre péché; vous ne pouvez venir où Je vais.» (Jean 8:21). Ceci est vrai de quiconque rejette le Seigneur – ils ne peuvent pas entrer dans son Royaume, car ils sont de leur père le diable. Ils sont du monde, tout comme ces chefs religieux pharisaïques qui ont comploté et tué le Messie, et à qui il a dit au v. 23-24, «Vous êtes d’en bas; Moi, Je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde; Moi, Je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi Je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas ce que Je suis, vous mourrez dans vos péchés.»
Le désir du Seigneur notre Dieu est de voir les pécheurs se tourner vers lui pour obtenir le pardon ; car il veut donner la vie à quiconque le cherche. Son désir n'est pas de voir les gens mourir dans leurs péchés et aller en enfer. Il a toujours appelé les pécheurs à la repentance et les a avertis des jugements à venir. Dans l'Ancien Testament, Il a lancé l'appel par l'intermédiaire de ses prophètes. Par exemple, dans Ezéchiel 18:30-32 l'Éternel appelle Israël à abandonner ses mauvaises voies et à se repentir vers l'Éternel, afin qu'elle reçoive la vie et échappe au jugement, en disant, «C’est pourquoi Je vous jugerai chacun selon ses voies, maison d’Israël, dit le Seigneur, l’Eternel. Revenez et détournez-vous de toutes vos transgressions, afin que l’iniquité ne cause pas votre ruine. Rejetez loin de vous toutes les transgressions par lesquelles vous avez péché; faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau. Pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël? Car Je ne désire pas la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur, l’Eternel. Convertissez-vous donc, et vive.» Dans le Nouveau Testament, Dieu a envoyé son propre Fils pour appeler les pécheurs à se tourner vers Lui. Le Fils est venu et a achevé son ministère terrestre par sa mort sur la croix, suivie de sa résurrection d'entre les morts trois jours après. Et avant son ascension vers la gloire, le Seigneur a chargé les apôtres de porter l'Evangile jusqu'aux extrémités de la terre. Le Seigneur continue d'appeler les gens partout dans le monde encore aujourd'hui par la prédication de sa Parole écrite, l'Evangile, à se tourner vers Lui dans la repentance et la foi, à demander pardon en son nom afin d'être couronnés de vie.
Le Seigneur a été très patient avec nous, attendant que les pécheurs crient vers lui et soient sauvés. Pour emprunter le langage de 2 Pierre 3:9, «Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais Il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.» Le Seigneur attend que tous ses élus soient sauvés. Mais beaucoup de gens continuent à interpréter la patience du Seigneur comme l'absence de jugements à venir ; ils confondent la longanimité de Dieu avec l'impuissance. Par conséquent, ils se moquent du Seigneur et insultent son Esprit. Comme le dit 2 Pierre 3:5-7, «Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, ainsi qu’une terre tirée de l’eau et formée au moyen de l’eau, et que par ces choses le monde d’alors périt, submergé par l’eau; mais, par la même parole, les cieux et la terre d’à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies.»
Nahum 1:3 dit : «L’Eternel est lent à la colère, Il est grand par sa force; Il ne laisse pas impuni. L’Eternel marche dans la tempête, dans le tourbillon; les nuées sont la poussière de ses pieds.» Si Dieu n'a pas épargné ceux qui méprisaient son autorité dans le passé, pensez-vous que vous qui foulez aux pieds le précieux sang de son Fils et insultez son Esprit échapperez à sa colère ? Ne vous laissez pas berner par la position que beaucoup de gens ont aujourd'hui ; ils ont tendance à séparer le Dieu de l'AT du Dieu du NT. Ils dépeignent le Dieu de l'AT comme un Dieu de colère, par opposition au Dieu d'amour du NT qui, selon eux, tolère le péché et aime inconditionnellement les malfaiteurs rebelles. «Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement» (Hébreux 13:8). C'est un Dieu d'amour et un Dieu de colère, immuable d'éternité en éternité. Apocalypse 19:15-16 dit, «De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations; Il les paîtra avec une verge de fer; et Il foulera la cuve du vin de l’ardente colère du Dieu Tout-Puissant. Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit: Roi des rois et Seigneur des seigneurs.»
En tant qu'image du Dieu invisible, le Dieu-Homme Christ est la plus grande révélation de l'amour de Dieu pour l'humanité. 1 Jean 4:9-10 dit, «L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par Lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’Il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.» Le Christ incarne l'amour glorieux et miséricordieux de Dieu pour les pécheurs. Il est le rocher du salut pour ceux qui se détournent du péché, et un rocher d'offense pour les impies. «Celui qui tombera sur cette pierre s’y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé» (Matthieu 21:44). Quiconque rejette le Christ choisit la colère de Dieu et non ses tendres miséricordes ; il choisit la mort plutôt que la vie.
Deux voies s'offrent à vous aujourd'hui : la vie et la mort. Je vous exhorte à fuir la perdition. Accrochez-vous à Christ le Sauveur et Il vous couronnera de la vie éternelle. Détournez-vous de vos péchés et mettez votre confiance en Christ le Seigneur. Lui seul peut vous sauver de la colère à venir. Il n'y a de salut en aucun autre nom. N'attendez pas que le Jour du Seigneur vienne sur vous. «Le grand jour de l’Eternel est proche, il est proche, il arrive en toute hâte; le jour de l’Eternel fait entendre sa voix, et le héros pousse des cris amers. Ce jour est un jour de fureur, un jour de détresse et d’angoisse, un jour de ravage et de destruction, un jour de ténèbres et d’obscurité, un jour de nuées et de brouillards, un jour où retentiront la trompette et les cris de guerre contre les villes fortes et les tours élevées. Je mettrai les hommes dans la détresse, et ils marcheront comme des aveugles, parce qu’ils ont péché contre l’Eternel; Je répandrai leur sang comme de la poussière, et leur chair comme de l’ordure. Ni leur argent ni leur or ne pourront les délivrer, au jour de la fureur de l’Eternel; par le feu de sa jalousie tout le pays sera consumé; car Il détruira soudain tous les habitants du pays» (Sophonie 1:14-18).
L'impie et la sombre réalité de la vie après la mort
L'homme par nature est intrinsèquement mauvais, et tout ce qu'il mérite, c'est la mort ; car le salaire du péché, c'est la mort. Mais dans sa grâce, le Seigneur nous a donné son Fils Jésus-Christ par qui nous devons nous réconcilier avec lui, et ainsi échapper à la seconde mort. « Car par les oeuvres de la loi aucun être humain ne sera justifié à ses yeux, puisque c'est par la loi que vient la connaissance du péché » (Romains 3:20). «Et (comme Paul l'écrit dans Romains 4:5) à celui qui ne fait point d’œuvre, mais qui croit en Celui qui justifie l’impie, sa foi lui est imputée à justice.» C'est-à-dire que tous ceux qui se tournent vers Christ dans la repentance et la foi sont revêtus de la propre justice du Seigneur ; ils sont gracieusement justifiés devant Dieu et traités par Dieu comme justes.
Il n'y a pas de pardon sans un repentir authentique, ni de justification en dehors de la grâce de Dieu et de la foi en son Fils Jésus-Christ. Les pécheurs repentants sont librement justifiés par Dieu selon l'œuvre et le mérite de son Fils Jésus-Christ, et reçoivent gracieusement le don de la vie éternelle. Comme Romains 6:23 dit, «Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.» Ce verset nous concerne deux absolus inexorables : ceux qui reconnaissent leur faillite spirituelle et leur incapacité à se sauver eux-mêmes, et crient au Seigneur pour la miséricorde trouvent la paix avec Dieu par son Fils ; ils reçoivent le don gratuit de la vie de Dieu. Psaumes 126:5 dit, «Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec chants d’allégresse.» C'est-à-dire que ceux qui pleurent leurs péchés et cherchent le pardon en Christ le Sauveur reçoivent la joyeuse grâce de la réconciliation avec Dieu et sont dotés de la vie éternelle au sein de sa gloire. Mais d'un autre côté, ceux qui servent le péché, quiconque rejette le Fils de Dieu reste sous la servitude de la corruption ; il reçoit une part avec les méchants – la mort est sa récompense éternelle. Proverbes 3:33 dit, «La malédiction de l'Eternel frappe la maison du méchant, mais Il bénit le domaine des justes.»
L'obéissance au Seigneur produit la bénédiction, la récompense, l'espérance et la vie ; mais la désobéissance ou le péché amène la malédiction, il conduit à la mort. Ayant cette vérité à l'esprit, Moïse dans Deutéronome 30:19-20 dit aux Israélites pendant leur errance dans le désert, «J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie afin de vivre, toi et ta descendance, en aimant l'Eternel, ton Dieu, en Lui obéissant et en t'attachant à Lui. Oui, c’est de Lui que dépendent ta vie et sa durée, et c'est ainsi que tu pourras rester dans le pays que l'Eternel a juré de donner à tes ancêtres Abraham, Isaac et Jacob.»
Devant chaque être humain sur cette planète se trouvent deux fins : la vie et la mort. La fin de chaque personne dépend de son choix d'aimer le Seigneur, d'obéir à sa voix et de lui être fidèle jusqu'à la fin ou non. Tous ceux qui rejettent le Seigneur Jésus dans cette vie se réveilleront un jour avec surprise en enfer. Comme l'écrit l'Apôtre Paul dans 2 Thessaloniciens 1:8-9, le Seigneur punira « ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile de notre Seigneur Jésus. Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la face du Seigneur et de la gloire de sa force.» Leurs âmes seront livrées à un tourment éternel et conscient. Seuls ceux qui ont faim et soif de justice, ceux qui meurent au péché et vivent en Christ hériteront du Royaume de Dieu. Le Seigneur dit dans Apocalypse 21:6-8, «Je suis l’Alpha et l’Oméga, le Commencement et la Fin. A celui qui a soif, Je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement. Celui qui vaincra héritera ces choses; Je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.»
Il n'y a pas d'échappatoire pour ceux qui ne sont pas en Christ ; leur part est la seconde mort. Certaines personnes pensent que l'enfer n'existe pas, et beaucoup d'autres croient que parce que Dieu est amour, il ne peut pas envoyer des gens dans un endroit aussi horrible. Pourtant, beaucoup croient qu'ils ne méritent pas d'aller en enfer parce qu'ils pensent qu'ils sont de «bonnes personnes». Mais je vous dis ceci : l'enfer est réel. Et parce que Dieu est amour, Il hait le péché et tous les ouvriers d'iniquité, c'est-à-dire tous ceux qui, après avoir entendu l'Evangile de la grâce, refusent d'abandonner leurs mauvaises voies ainsi que ceux qui nient l'existence de Dieu ou refusent de Lui rendre gloire, qu'ils entendre l'Evangile ou non. Car dans leur orgueil orgueilleux, ils agitent leurs poings à la face de Dieu. Car Dieu s'est révélé à tous les hommes non seulement par son Fils, mais aussi par la création et par sa loi écrite dans nos cœurs.
Dieu s'est révélé à tous les hommes par la création, «En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables» (Romains 1:20). Ce type de révélation appelé révélation générale est une démonstration sans ambiguïté et merveilleuse de la gloire et de la puissance de Dieu, une proclamation claire de son œuvre et de son soin prévenant pour ses créatures. Comme l'écrit David dans Psaumes 19:2, «Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains.» Les hommes sont donc sans excuse, «Car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître» (Romains 1:19). Psaumes 19:2-6 dit, «Le jour en instruit un autre jour, la nuit en donne connaissance à une autre nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont le son ne soit point entendu: leur retentissement parcourt toute la terre, leurs accents vont aux extrémités du monde, où Il a dressé une tente pour le soleil. Et le soleil, semblable à un époux qui sort de sa chambre, s’élance dans la carrière avec la joie d’un héros; il se lève à une extrémité des cieux, et achève sa course à l’autre extrémité: rien ne se dérobe à sa chaleur.»
Alors que le monde physique témoigne de l'existence de Dieu, de sa nature divine, de sa providence infinie et de sa puissance éternelle, notre conscience nous aide à discerner le bien du mal. Ce mécanisme est destiné à guider l'homme vers la vérité. Ainsi, chaque fois qu'il pèche, sa conscience l'accuse. Le témoignage de la création et de la conscience suffisent à réfuter toute affirmation selon laquelle une personne peut ignorer totalement l'existence de Dieu. Par conséquent, quiconque nie l'existence du Dieu Créateur et refuse de L'adorer est condamné ; tous ceux qui retiennent leur conscience pour se livrer librement à des actes de méchanceté sont sans excuse ; tous ceux qui s'agenouillent devant de faux dieux plutôt que devant le Dieu Créateur sont sous la malédiction divine parce qu'ils suppriment la vérité sur Dieu avec leur injustice. Ceux-ci sont condamnés, «La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive» (Romains 1:18).
Outre la révélation générale, Dieu s'est également révélé à tous les hommes d'une manière spéciale par son Fils incarné, le Seigneur Jésus-Christ – «Celui qui M’a vu a vu le Père», déclare le Seigneur Jésus-Christ dans Jean 14:9. Colossiens 1:15 dit, «Le Fils est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création.» Le Fils est venu dans le monde afin que par Lui tous puissent connaître Dieu, car le péché a séparé tous les hommes de Dieu et les a gardés prisonniers de la mort. Le Fils est venu pour nous réconcilier avec Dieu, pour établir la paix avec Dieu ; Il est venu apporter le salut à tous ceux qui sont assis dans les ténèbres. Christ est la Lumière du monde, le Sauveur sans qui il n'y a aucun moyen pour les pécheurs d'être justifiés devant Dieu. «Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle» (Jean 3:16).
Sur ceux qui déshonorent le Fils, Dieu déchaînera sa juste colère. Psaumes 7:12-14 dit, «Dieu est un juste juge, un Dieu qui fait chaque jour sentir sa colère. Si le méchant ne revient pas à Lui, Il aiguise son épée, Il bande son arc, et Il vise; Il dirige sur lui des traits meurtriers, Il rend ses flèches brûlantes.» La colère est la juste réponse de Dieu à la méchanceté de l'homme. Une telle indignation juste et justifiée justifie l'amour de Dieu, sa justice, sa sainteté et sa bonté. Parce que Dieu est amour, saint, bon et juste, il a donc en horreur tout ce qui est mal. Le psalmiste comprit que cela est vrai de Dieu, et ainsi il écrit dans Psaumes 5:5-7, «Car Tu n’es pas un Dieu qui prenne plaisir à la méchanceté. Le mal n’a pas sa place auprès de Toi, les vantards ne peuvent résister devant ton regard. Tu détestes tous ceux qui commettent l’injustice. Tu fais disparaître les menteurs; l’Eternel a horreur des assassins et des trompeurs.» Et enfin, à ceux qui pensent qu'ils sont assez bons pour être en règle avec Dieu, «Il n'y a pas de juste, pas même un seul» (Romains 3:10). Le Seigneur lui-même affirme dans Marc 10:18, «Personne n'est bon, si ce n'est Dieu seul.» Si vous vous considérez comme une bonne personne, voici ce que vous devez savoir : toutes vos bonnes œuvres suffisent juste à vous acheter un ticket pour l'enfer ; car ce sont des haillons souillés aux yeux du Dieu saint.
Il n'y a pas d'échappatoire pour les pécheurs impénitents. Quiconque rejette le Fils de Dieu doit être terrifié ; car il n'y a pas d'autre moyen de se réconcilier avec Dieu. Le Christ Seigneur est venu apporter la lumière dans le monde, ramener les pécheurs à Dieu, leur donner la vie au prix de sa propre vie. Il est mort pour sauver les pécheurs du péché, du jugement, de la colère et de l'enfer. Quiconque rejette le Fils de Dieu est condamné à la destruction éternelle. Jean 3:18-20 dit : «Celui qui croit en Lui n'est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et voici quel est ce jugement: la lumière est venue dans le monde et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière parce que leur manière d’agir était mauvaise. En effet, toute personne qui fait le mal déteste la lumière, et elle ne vient pas à la lumière pour éviter que ses actes soient dévoilés.»
Nul n'échappe au jugement qui foule aux pieds le précieux sang de Christ. Le Seigneur ne laissera pas impunis ceux qui déshonorent son Fils. Quiconque entend l'Evangile et le rejette commet le péché ultime contre Dieu, et il n'y a aucun moyen de se réconcilier avec Lui. Il ne leur reste plus qu'à affronter la colère de Dieu, à passer l'éternité dans le feu de l'enfer, soumis à une cruciation consciente. «En effet, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et l’ardeur du feu qui dévorera les adversaires de Dieu. Celui qui a violé la loi de Moïse est mis à mort sans pitié, sur la déposition de deux ou de trois témoins. Quelle peine bien plus sévère méritera-t-il donc, à votre avis, celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura jugé sans valeur le sang de l'alliance grâce auquel il a été déclaré saint et aura insulté l'Esprit de la grâce? Nous connaissons en effet celui qui a dit: C’est à moi qu’appartient la vengeance, c'est moi qui donnerai à chacun ce qu’il mérite! Il a ajouté: Le Seigneur jugera son peuple. Oui, c’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant», Hébreux 10:26-31 se lit.
Le péché est un manque de conformité ou une violation de la loi de Dieu, c'est un acte de rébellion contre Dieu, punissable de mort. Il n'y a aucun espoir pour les personnes qui ne cherchent pas la réconciliation avec Dieu par son Fils Jésus-Christ. Ceux-ci devraient être terrifiés, parce qu'en rejetant Christ le Seigneur et Sauveur, ils tournent le dos à la grâce de Dieu et restent morts dans les offenses et le péché ; ils sont retenus captifs par l'aiguillon de la mort. À moins qu'ils ne trouvent la paix avec Dieu, par la repentance et la foi en son Fils Jésus-Christ, ils ne trouveront jamais la liberté du péché et de la mort. L'enfer sera donc la destination éternelle de leurs âmes.
Le Seigneur Jésus a subi la colère de Dieu sur la croix, afin que quiconque croit en lui puisse voir ses péchés pardonnés. Il est le seul moyen par lequel les péchés sont pardonnés, Il est le seul accès à Dieu. «Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par Moi», déclare le Fils dans Jean 14:6. Son sang a été versé pour purifier les pécheurs repentants de leurs idoles et de leurs impuretés. Il n'y a pas de purification pour ceux qui rejettent le précieux sang de Christ. Quiconque rejette l'Agneau de Dieu reste couvert de saleté de la tête aux pieds et ne peut pas entrer dans le Royaume de Dieu. Dans cette vie, nous avons tous deux choix : nous tourner vers l'Agneau qui a été immolé pour être purifiés par son sang précieux de toutes nos souillures ou nous accrocher à nos vêtements sales. L'option que nous choisissons détermine notre fin. Ceux qui sont purifiés par le sang de l'Agneau lui appartiennent ; eux seuls héritent du Royaume de Dieu. Ainsi déclare le Seigneur dans Jean 13:8, «Si Je ne te lave, tu n’auras point de part avec Moi.»
Si vous rejetez Christ le Sauveur, il est insensé de penser que vous échapperez d'une manière ou d'une autre à l'enfer. Dieu est en colère contre vous chaque jour. Je vous encourage à considérer les jugements de Dieu qui sont tombés sur ceux d'autrefois et les anges qui ont méprisé l'autorité de Dieu et lui ont désobéi. 2 Pierre 2:4-10 dit: «Car, si Dieu n’a pas épargné les anges qui ont péché, mais s’Il les a précipités dans les abîmes de ténèbres et les réserve pour le jugement; s’Il n’a pas épargné l’ancien monde, mais s’Il a sauvé huit personnes dont Noé, ce prédicateur de la justice, lorsqu’Il fit venir le déluge sur un monde d’impies; s’Il a condamné à la destruction et réduit en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe, les donnant comme exemple aux impies à venir, et s’Il a délivré Lot le juste, profondément attristé de la conduite de ces hommes sans frein dans leur dérèglement (car ce juste, qui habitait au milieu d’eux, tourmentait journellement son âme juste à cause de ce qu’il voyait et entendait de leurs œuvres criminelles); le Seigneur sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux, et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement, surtout ceux qui courent après la chair dans un désir d’impureté et qui méprisent l’autorité. Audacieux et arrogants, ils ne craignent pas d’injurier les gloires.»
Il n'y a pas d'échappatoire pour vous, à moins que vous ne vous détourniez de vos péchés dès maintenant et que vous ne demandiez pardon au nom du Seigneur Jésus. Comme je l'ai cité plus tôt, «Celui qui croit en Lui n’est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu» (Jean 3:18). Le Fils de Dieu ne peut être déshonoré. Le Père Lui-même promet dans Psaumes 89:24, «J’écraserai devant Lui ses adversaires, et Je frapperai ceux qui Le haïssent.» Je vous engage donc à ne pas tarder. Détournez-vous de vos péchés maintenant, car demain sera peut-être trop tard. Le salut c'est maintenant ! Le jugement arrive. Comme Esaïe 55:6 dit: «Cherchez l’Eternel pendant qu’Il se trouve; invoquez-Le, tandis qu’Il est près.» Sinon vous mourrez dans vos péchés, vous quitterez ce monde en traînant le lourd fardeau de tous vos péchés. Et Dieu jettera sa colère sur vous pour toutes les abominations que vous avez commises. Tout pécheur impénitent est coupable devant Dieu. Il n'y a pas de repos pour les impies, mais le tourment et la terreur. La destination éternelle de leurs âmes est l'enfer, où il y a des pleurs et des grincements de dents, parce qu'ils ont rejeté le Fils unique de Dieu en qui «nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés, selon la richesse de sa grâce» (Ephésiens 1:7).
Ne soyez pas pris dans votre orgueil. Je vous exhorte à vous tourner maintenant vers le Seigneur dans la repentance et la foi afin de vous réconcilier avec Dieu. Il n'y a aucun espoir pour ceux qui meurent dans le péché ; car le couloir de la mort qu'ils choisissent de suivre alors qu'ici sur terre n'offre pas de volte-face. Il va droit à l'enfer et continue pendant toute l'éternité ; il est englouti dans le feu qui ne s'éteint pas et infesté de vers qui ne meurent jamais (cf. Marc 9:48). Psaumes 34:22-23 dit : «Le malheur tue le méchant, et les ennemis du juste sont châtiés. L’Eternel délivre l’âme de ses serviteurs, et tous ceux qui L’ont pour refuge échappent au châtiment.» Je vous supplie de vous repentir de vos péchés, de mettre votre confiance en Christ, et Il vous revêtira de son vêtement de justice. Vous ne serez plus l'ennemi de Dieu, mais son enfant, et dans son amour vous serez scellés par l'Esprit de grâce et cohéritiers de Christ. Au lieu de la colère, vous recevrez miséricorde ; au lieu du tourment éternel en enfer, vous aurez la vie éternelle au ciel dans la glorieuse présence de Dieu.
La vie est en Christ le Sauveur
Il n'y a pas de vie sans Christ ; Il est le Verbe de vie qui habite l'éternité, la lumière de ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort. Lui seul guide nos pieds dans le chemin de la paix. «Il était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par Lui, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans Lui. En Lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes» (Jean 1:2-4). Le Christ est la deuxième personne de la Trinité, Dieu le Créateur, «qui donne à tous la vie, le souffle et toute chose» (Actes 17:25). Romains 11:36, «C'est de Lui, par Lui et pour Lui que sont toutes choses. A Lui la gloire dans tous les siècles! Amen!» Colossiens 1:16-17, «En effet, c’est en Lui que tout a été créé dans le ciel et sur la terre, le visible et l’invisible, trônes, souverainetés, dominations, autorités. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il existe avant toutes choses et tout subsiste en Lui.»
Nous existons parce que Christ nous a créés ; Il a créé notre corps physique et nous a donné le souffle de vie. Genèse 2:7 dit: «L'Eternel Dieu façonna l'homme avec la poussière de la terre. Il insuffla un souffle de vie dans ses narines et l'homme devint un être vivant.» C'est le Christ qui nous a donné la vie biologique, et il nous soutient quotidiennement – Actes 17:28 se lit comme suit, «En effet, c’est en Lui que nous avons la vie, le mouvement et l'être.» En tant que deuxième personne de la Trinité, Christ partage exactement les mêmes attributs avec Dieu le Père et Dieu le Saint-Esprit et est égal en essence avec eux. Christ est l'exacte ressemblance de Dieu, «Car en Lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité» (Colossiens 2:9). Le Seigneur déclare dans Jean 12:44-45, «Celui qui croit en Moi croit, non pas en Moi, mais en Celui qui m’a envoyé; et celui qui Me voit voit Celui qui M’a envoyé.»
Christ le Seigneur est prééminent, Il est souverain sur toute la création. Car Il est le Créateur, pas un être créé. Colossiens 1:15 dit, «Le Fils est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création.» Le mot « premier-né » ici, dans son contexte, fait référence à la prééminence du Seigneur Jésus-Christ, sa suprématie sur toute la création, son droit divin de régner sur tout ce qui existe. Il ne fait pas partie de la création, mais existe par lui-même. Il est le Créateur, le Souverain de toute la création, l'Être Suprême dont tous les êtres créés et toutes les choses tirent leur existence et leur subsistance, et à qui ils appartiennent tous – «rien de ce qui a été fait n'a été fait sans Lui».
Le Seigneur Jésus-Christ n'est pas seulement l'Auteur de la vie biologique, mais Il est aussi l'Auteur de la vie spirituelle. Colossiens 1:19-20, «Car Dieu a voulu faire habiter toute plénitude en Lui; Il a voulu par Lui tout réconcilier avec Lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par Lui, par le sang de sa croix.» Dans notre état naturel, nous sommes tous morts dans nos offenses et nos péchés, éloignés de Dieu. Et la vérité est qu'aucun homme ne peut se libérer de la mort spirituelle qui emprisonne son âme, ni que les bonnes œuvres et les mérites d'une personne ne peuvent le justifier devant Dieu. Nul ne peut être réconcilié avec Dieu si ce n'est par son Fils, «Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi», déclare le Seigneur dans Jean 14:6. La vie se trouve en Christ seul. Nul ne peut être rendu à la vie, nul ne peut être ressuscité de la mort spirituelle si ce n'est par le Seigneur Jésus, l'Auteur de la vie. Ainsi, chaque pécheur qui se tourne vers le Fils de Dieu dans la repentance et la foi reçoit la vie en abondance. Dans Jean 10:10, le Seigneur déclare, «Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; Moi, Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance.»
«Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.» (Actes 4:12). Actes 13:39 dit, «Quiconque croit est justifié par Lui de toutes les choses dont vous ne pouviez être justifiés par la loi de Moïse.» Parce que personne n'est capable d'observer la Loi de Dieu, il n'y a pas de juste ; nous sommes tous privés de la gloire de Dieu. Par conséquent, nous sommes tous condamnés devant lui, à moins que nous ne soyons revêtus de la justice de son propre Fils, le Seigneur Jésus-Christ. Personne ne peut être justifié devant Dieu en dehors de la justice de son Fils, le seul homme intrinsèquement juste qui ait jamais vécu sur terre. Nous sommes tous venus dans ce monde comme esclaves du péché. Car, en tant que naturels, nous ne recherchons pas Dieu ; et la seule personne qui peut nous racheter est le Seigneur Jésus-Christ. Le Seigneur lui-même affirme son exclusivité dans Jean 8:34-36, en disant : «En vérité, en vérité, Je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché. Or, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison; le fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres.»
Lorsque le péché est entré dans le monde par nos premiers parents, nous avons tous hérité de leur nature pécheresse. Pour reprendre les paroles de Paul, tout comme par un seul homme le péché est entré dans le monde et la mort s'est répandue sur tous les hommes (car le salaire du péché, c'est la mort), de même le don de la vie nous a été donné par un seul homme, le Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Il a acheté la rédemption de son peuple par son obéissance active et l'effusion de son précieux sang. Par lui tous ceux qui croient sont pardonnés et réconciliés avec Dieu ; ils passent de la mort à la vie. Ainsi le péché est venu dans le monde par Adam, et la vie par Christ. Comme l'écrit Paul dans 1 Corinthiens 15:22, «Comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ» C'est-à-dire tous ceux qui se repentent de leurs péchés et croient au Seigneur Jésus-Christ, à l'exclusion des incroyants. Ceux qui portent l'orgueil comme un collier et refusent de se détourner de leurs mauvaises voies mourront dans leurs péchés et iront en enfer. Seuls ceux qui meurent à eux-mêmes, qui meurent au péché et placent leur confiance dans le Seigneur sont rendus vivants ; ils sont ressuscités de la mort spirituelle par l'Esprit de Christ. 1 Pierre 2:24 dit, le Christ «a Lui-même porté nos péchés dans son corps à la croix afin que, libérés du péché, nous vivions pour la justice. C’est par ses blessures que vous avez été guéris.».
2 Corinthiens 5:21 dit, «Celui qui n’a point connu le péché, Il L’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en Lui justice de Dieu.» Romains 5:18, «Comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes.» Christ est la vie éternelle, le salut des pécheurs. Quiconque le rejette reste spirituellement mort, esclave du péché. Mais pour nous qui croyons en Christ, «notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit réduit à l’impuissance, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché» (Romains 6:6). Nous sommes une nouvelle création en Christ notre Seigneur, habitée par son Esprit qui nous donne la vie et travaille en nous pour produire du fruit pour Dieu. Et ainsi Paul écrit dans Romains 8:9-10, «Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne Lui appartient pas. Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’Esprit est vie à cause de la justice.» V.11, «Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.»
Ce n'est que par le Seigneur Jésus-Christ que les pécheurs peuvent passer de la mort à la vie – «La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en Lui ait la vie éternelle; et Je le ressusciterai au dernier jour», déclare le Fils de Dieu dans Jean 6:40. Le Christ est Vie et Lumière des hommes (cf. Jean 1:4) ; «Car, comme le Père a la vie en Lui-même, ainsi Il a donné au Fils d’avoir la vie en Lui-même» (Jean 5:26). En Christ est la vie éternelle; car il donne la vie à ceux qui sont spirituellement morts en leur imputant gracieusement sa propre justice et en les baptisant de son Esprit. Quiconque reconnaît sa mort spirituelle et se tourne vers le Seigneur Jésus-Christ dans la repentance et la foi se voit accorder une nouvelle vie par Christ. Nous sommes justifiés devant Dieu par l'œuvre et le mérite de son Fils. Le péché, qui emprisonnait nos âmes, a été cloué sur la croix et la mort vaincue.
Pour nous conduire, nous ses élus, triomphalement dans la victoire sur le péché, la mort, le monde et Satan, pour acheter notre rédemption, «Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris» (Esaïe 53:5). «En effet, Celui pour qui et par qui toute chose existe voulait conduire à la gloire beaucoup de fils; Il lui convenait donc de qualifier parfaitement par des souffrances l'Auteur de leur salut. De fait, Celui qui procure la sainteté et ceux qui en bénéficient ont tous une seule et même origine, c’est pourquoi Il n'a pas honte de les appeler ses frères lorsqu'Il dit: J'annoncerai ton nom à mes frères, Je Te célébrerai au milieu de l'assemblée. Et encore: Je Me confierai en Lui. Et enfin: Me voici, Moi et les enfants que Dieu M'a donnés. Puisque ces enfants ont en commun la condition humaine, Lui-même l’a aussi partagée, de façon similaire. Ainsi, par sa mort, Il a pu rendre impuissant celui qui exerçait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable, et libérer tous ceux que la peur de la mort retenait leur vie durant dans l’esclavage» (Hébreux 2:10-15).
En Christ, nous sommes libérés de la loi du péché et de la mort (cf. Romains 8:2). «Car – chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force – Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi soit accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’Esprit» (v.3-4). Paul écrit aussi dans Romains 3:24, nous sommes «gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ.» Dieu nous a gracieusement donné la vie par son Fils. Et étant baptisés dans la famille de Christ par le Saint-Esprit, nous sommes morts au péché mais vivants dans notre Sauveur. 1 Jean 5:11-12 dit, «Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie.» C'est-à-dire que pour être libérés de l'aiguillon de la mort, nous devons mettre notre confiance dans le Seigneur et Sauveur Jésus-Christ et lui rester fidèles jusqu'à la fin.
Quiconque rejette Christ reste spirituellement mort et ne peut hériter de la vie éternelle. Une telle personne mourra (mort physique) dans ses péchés et ira en enfer. Mais celui qui embrasse le Christ passe de la mort à la vie et accède au Royaume de Dieu. Jean 3:36 dit : «Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.» 1 Jean 5:12, «Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie.» Esaïe 26:3, «A celui qui est ferme dans ses intentions Tu assures une paix profonde parce qu'il se confie en Toi.»
Le salut est dans le Seigneur Jésus seul. Sans Lui, personne ne connaîtrait jamais Dieu de manière salvatrice, personne ne serait jamais justifié devant Dieu. Nous resterions tous des enfants de colère. Christ est la clé qui ouvre la porte à la connaissance de Dieu ; Il est la Lumière qui brille dans les ténèbres et libère toute âme retenue captive par le péché et la mort. 1 Jean 5:20 dit, «Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et nous a donné l'intelligence pour connaître le vrai Dieu; et nous sommes unis au vrai Dieu si nous sommes unis à son Fils Jésus-Christ. C'est Lui qui est le vrai Dieu et la vie éternelle.» Tite 2:11-14, «En effet, la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été révélée. Elle nous enseigne à renoncer à un mode de vie impie et aux convoitises de ce monde et à vivre dans le temps présent conformément à la sagesse, la justice et la piété en attendant notre bienheureuse espérance, la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Il s'est donné Lui-même pour nous afin de nous racheter de toute faute et de se faire un peuple qui Lui appartienne, purifié et zélé pour de belles œuvres.»
En tant qu'Auteur de la vie et Souverain Souverain, le Seigneur a également pouvoir sur la mort physique. Un jour vient où Il ressuscitera tous les morts : les incroyants pour la condamnation éternelle et les croyants pour la glorification. Ce jour-là, tous les morts entendront la voix du Fils de Dieu et sortiront, soit pour être envoyés en enfer, soit pour être couronnés de la vie éternelle. De la même manière, le Seigneur " cria d'une voix forte : " Lazare, sors ", et Lazare sortit de son tombeau, tous les morts ce jour-là entendront la voix du Seigneur et sortiront pour recevoir leur récompense éternelle. Au cours de son ministère terrestre, le Seigneur Jésus a guéri un certain homme infirme pendant trente-huit ans un jour de sabbat près de la piscine de Béthesda. Lorsque les Juifs cherchèrent à tuer le Seigneur, il leur dit dans Jean 5:25-29, «En vérité, en vérité, Je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà là, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui L'auront entendue vivront. En effet, tout comme le Père a la vie en Lui-même, ainsi Il a donné au Fils d'avoir la vie en Lui-même. Et Il Lui a donné [aussi] le pouvoir de juger, parce qu'Il est le Fils de l'homme. Ne vous en étonnez pas, car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix et en sortiront: ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement.»
Lorsque le Seigneur dit l’heure «est déjà là», Il fait référence à la résurrection spirituelle: ici les pécheurs repentants naissent de l'Esprit, ils sont gracieusement libérés par Dieu de leur servitude à la corruption morale et de ses conséquences mortelles. Mais quand Il dit «l’heure vient », Il se réfère à une future résurrection physique. C'est la résurrection des corps de tous les morts lors de son second avènement. En ce jour-là, à la prononciation de son commandement, tous les morts sortiront de leurs tombeaux pour se présenter devant le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Car Lui, c'est-à-dire Jésus-Christ, le Seigneur de gloire, est le juge de tous.
Si vous n'avez pas encore réglé votre compte avec Dieu, je vous exhorte à le faire maintenant, de peur que vous ne mouriez dans vos péchés et ne vous réveilliez un jour en enfer. La seule façon de vous réconcilier avec Dieu est de vous tourner vers le Seigneur Jésus-Christ dans la repentance et la foi. Déposez votre orgueil et confessez vos péchés à Christ. Admettez que vous n'avez pas de juste à vous ; considérez toutes vos prétendues bonnes œuvres, vertus et mérites comme des rebuts, et embrassez Christ comme Seigneur et Sauveur. Reconnaissez sa mort substitutive sur la croix et sa résurrection d'entre les morts. Lui seul peut vous purifier de toutes vos souillures et vous donner la vie éternelle. Alors repentez-vous et croyez en Christ notre Dieu et Sauveur, et soyez sauvé du péché, du jugement, de la colère et de l'enfer. 1 Jean 1:9 dit, «Si nous reconnaissons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de tout mal.» Psaumes 103:8-14, «L’Eternel fait grâce, Il est rempli de compassion, Il est lent à la colère et riche en bonté. Il ne conteste pas sans fin, Il ne garde pas éternellement sa colère. Il ne nous traite pas conformément à nos péchés, Il ne nous punit pas comme le mériteraient nos fautes, mais autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant sa bonté est grande pour ceux qui Le craignent; autant l’orient est éloigné de l’occident, autant Il éloigne de nous nos transgressions. Comme un père a compassion de ses enfants, l’Eternel a compassion de ceux qui Le craignent, car Il sait de quoi nous sommes faits, Il se souvient que nous sommes poussière.»
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