top of page

JE SUIS LE BON BERGER

Updated: Apr 9


ree

Le peuple de Dieu est le troupeau de son pâturage. Personne d’autre que le Seigneur ne peut parfaitement conduire et prendre soin de ses brebis. La manière remarquable dont le Seigneur conduit ceux qui trouvent refuge à son ombre découle de ses attributs intrinsèques, de son caractère saint, qui se reflète dans ses œuvres et brille comme de la lumière pour les brebis de son pâturage. Aucun homme ne peut donc conduire son prochain comme Dieu le fait, car tous les hommes sont par nature corrompus. L’histoire de l’humanité et l’état actuel des choses dans notre royaume attestent que les hommes sont incapables de conduire et de prendre soin parfaitement de leurs semblables. L’histoire d’Israël apparaît dans la Bible comme un exemple typique; cela témoigne de l’incapacité de l’homme à assumer parfaitement le rôle de berger.


Contexte historique

Tout au long de l’histoire d’Israël, il y a eu de nombreux bergers dont la responsabilité était de conduire et prendre soin du peuple de Dieu; mais aucun n’a parfaitement assumé son devoir. Les bergers d’Israël, tant politiques que religieux, n’étaient pas toujours fidèles à l’Eternel leur Dieu. En fait, parmi la multitude, seuls quelques-uns servirent le Seigneur et honorèrent son nom, mais pas parfaitement. Beaucoup se livrèrent au mal et s’opposèrent à l’Eternel. Ils étaient impies et méchants, perfides et sans cœur, opprimant les pauvres et les faibles parmi le peuple. Ils étaient aveugles, dépourvus de connaissance, remplis d’avidité; ils s’adonnaient aux plaisirs, à l’ivrognerie et au sommeil; ils se tournaient tous vers leur propre intérêt, égarés par leurs esprits bercés d’illusions et tortueux (cf. Esaïe 56:10-12). Avec leurs idoles, ils détournèrent le cœur du peuple de l’Eternel, leur Dieu. Bien qu’ils aient été chargés de conduire le peuple à Dieu et de veiller à leur bien-être spirituel et dévotion à Dieu, ils les conduisirent plutôt à l’idolâtrie, et ils rompirent leur communion avec l’Eternel. Déroutés, ils marchèrent dans la voie de l’iniquité. Et à cause de sa prostitution spirituelle, le peuple fut dispersé comme des brebis perdues et abandonné aux bêtes sauvages. 


Les faux bergers d’Israël n’ont pas su guider convenablement le peuple de Dieu et ont provoqué sa colère par leurs pratiques détestables et leur cruauté envers son troupeau. Par conséquent, le Seigneur résolut de sauver ses brebis de leur bouche; Il promit par la bouche de ses prophètes qu’Il délivrerait ses brebis et restaurerait leur santé et sécurité.


A l’époque d’Ézéchiel, le Seigneur s’est adressé à Ézéchiel en ces termes: “Fils de l’homme, prophétise contre les bergers d’Israël! Prophétise, et dis-leur, aux bergers: Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel: Malheur aux bergers d’Israël, qui se paissaient eux-mêmes! Les bergers ne devaient-ils pas paître le troupeau? Vous avez mangé la graisse, vous vous êtes vêtus avec la laine, vous avez tué ce qui était gras, vous n’avez point fait paître les brebis. Vous n’avez pas fortifié celle qui était faible, guéri celle qui était malade, pansé celle qui était blessée; vous n’avez pas ramené celle qui s’égarait, cherché celle qui était perdue; mais vous les avez dominées avec violence et avec dureté. Elles se sont dispersées, parce qu’elles n’avaient point de berger; elles sont devenues la proie de toutes les bêtes des champs, elles se sont dispersées. Mon troupeau est errant sur toutes les montagnes et sur toutes les collines élevées, mon troupeau est dispersé sur toute la face du pays; nul n’en prend souci, nul ne le cherche” (Ézéchiel 34:1-6).


  Vv. 7-10, C’est pourquoi, bergers, écoutez la parole de l’Eternel! Je suis vivant! dit le Seigneur, l’Eternel, parce que mes brebis sont au pillage et qu’elles sont devenues la proie de toutes les bêtes des champs, faute de berger, parce que mes bergers ne prenaient aucun souci de mes brebis, qu’ils se paissaient eux-mêmes, et ne faisaient point paître mes brebis, à cause de cela, bergers, écoutez la parole de l’Eternel! Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel: Voici, J’en veux aux bergers! Je reprendrai mes brebis d’entre leurs mains, Je ne les laisserai plus paître mes brebis, et ils ne se paîtront plus eux-mêmes; Je délivrerai mes brebis de leur bouche, et elles ne seront plus pour eux une proie.”


  Vv. 11 à 16, “Car ainsi parle le Seigneur, l’Eternel: Voici, Je rechercherai mes brebis, et J’en prendrai soin. Comme un berger prend soin de son troupeau au jour où il est au milieu de ses brebis dispersées, ainsi Je prendrai soin de mes brebis, et Je les sauverai de tous les lieux où elles ont été dispersées au jour de la nuée et de l’obscurité profonde. Je les retirerai d’entre les peuples, Je les rassemblerai des diverses contrées, et Je les ramènerai dans leur pays; Je les ferai paître sur les montagnes d’Israël, le long des ruisseaux, et dans tous les lieux habités du pays. Je les ferai paître dans un bon pâturage, et leur demeure sera sur les montagnes élevées d’Israël; là elles reposeront dans un agréable asile, et elles auront de gras pâturages sur les montagnes d’Israël. Moi-même Je paîtrai mes brebis, et les ferai reposer, dit le Seigneur, l’Eternel. Je chercherai celle qui était perdue, Je ramènerai celle qui était égarée, Je panserai celle qui est blessée, et Je fortifierai celle qui est malade. Mais Je détruirai celles qui sont grasses et vigoureuses. Je veux les paître avec justice.V.23, J’établirai sur elles un seul berger, qui les fera paître, mon serviteur David; il les fera paître, il sera leur berger.” 


Ainsi, face à l’échec des dirigeants à paître convenablement son troupeau, l’Eternel a promis d’envoyer pour son troupeau un berger comme son serviteur David, qui viendrait paître son troupeau et serait leur Berger. 


Jérémie déclare dans Jérémie 23:1-6, “Malheur aux bergers qui détruisent et dispersent le troupeau de mon pâturage! dit l’Eternel. C’est pourquoi ainsi parle l’Eternel, le Dieu d’Israël, sur les bergers qui paissent mon peuple: vous avez dispersé mes brebis, vous les avez chassées, vous n’en avez pas pris soin; voici, Je vous châtierai à cause de la méchanceté de vos actions, dit l’Eternel. Et Je rassemblerai le reste de mes brebis de tous les pays où Je les ai chassées; Je les ramènerai dans leur pâturage; elles seront fécondes et multiplieront. J’établirai sur elles des bergers qui les paîtront; elles n’auront plus de crainte, plus de terreur, et il n’en manquera aucune, dit l’Eternel. Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, où Je susciterai à David un Germe juste; Il régnera en roi et prospérera, Il pratiquera la justice et l’équité dans le pays. En son temps, Juda sera sauvé, Israël aura la sécurité dans sa demeure; et voici le nom dont on l’appellera: L’Eternel notre justice.” 


Comme Ézéchiel, Jérémie a promis que l’Éternel Dieu susciterait un bon berger pour son troupeau. À propos de ce berger promis par l’Eternel, Michée a également écrit dans Michée 5:3-4a, “Il se présentera et les conduira avec la force de l’Eternel, avec la majesté du nom de l’Eternel, son Dieu, et ils auront une habitation assurée, car sa grandeur sera reconnue jusqu’aux extrémités de la terre. C’est Lui qui ramènera la paix.”


Toutes ces prophéties de l’Ancien Testament pointent vers le Christ en qui toutes les promesses de Dieu à son peuple trouvent leur “oui”. Paul écrit aux croyants de Corinthe: “Aussi vrai que Dieu est fidèle, la parole que nous vous avons adressée n’a pas été “oui” et “non”. En effet, le Fils de Dieu, Jésus-Christ, que nous avons prêché au milieu de vous, Silvain, Timothée et moi, n’a pas été “oui” et “non”. Au contraire, en Lui il n’y a que le “oui”. En effet, pour toutes les promesses de Dieu, c’est en Lui que se trouve le “oui”, et c’est [donc] aussi par Lui que nous disons “amen” à Dieu, pour sa gloire. Et Celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu,” (2 Corinthiens 1:18-21).


Le Fils de Dieu, Jésus-Christ, est le Berger dont les prophètes d’autrefois ont annoncé la venue. Il se distingue de tous les autres bergers, non seulement par sa nature, mais aussi par ses œuvres. Contrairement aux faux bergers, qui dirigeaient le troupeau de Dieu avec cruauté, le Berger promis par l’Eternel est un Germe juste. Il pratiquera la justice et apportera le salut et la paix au peuple de Dieu. Dans les paroles déjà citées, le Père Lui-même témoigne du caractère unique du Berger qu’Il a promis, lorsqu’Il dit: “Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, où Je susciterai à David un Germe juste; Il régnera en roi et prospérera, Il pratiquera la justice et l’équité dans le pays. En son temps, Juda sera sauvé, Israël aura la sécurité dans sa demeure; et voici le nom dont on L’appellera: L’Eternel notre justice” (Jérémie 23:5-6). 


Il ne fait aucun doute que ces versets affirment également le caractère identique du Germe, son identité, son unité en essence avec l’Eternel qui fait la promesse. En d’autres termes, Ils ont tous deux la même essence. Car ainsi parle l’Eternel au sujet du Germe: “voici le nom dont on L’appellera: L’Eternel notre justice” (cf. Ésaïe 7:14). Il est incontestable que le Germe est de la même essence que l’Eternel; car le Germe porte le même nom, “L’Eternel” – le nom personnel de Dieu, qui dépeint le caractère unique de l’essence de Dieu et se rapporte à son existence éternelle, son autonomie, son indépendance et son immuabilité. Cela nous dit que le Germe, contrairement aux faux bergers d’Israël, n’est pas seulement un homme, mais qu’Il est aussi Dieu. Il sera appelé par le nom personnel de Dieu, “L’Éternel”, car Il est d’une même essence que l’Éternel qui L’envoie; Il est Dieu. Autrement dit, le Germe et Celui qui L’envoie ne font qu’un. 


     Par conséquent, lorsque l’Éternel fait la promesse dans la prophétie d’Ézéchiel, Il dit qu’Il paîtra Lui-même ses brebis. Ainsi, Celui qui fait la promesse et le Germe qui l’accomplira, bien que distincts en personne, sont un et inséparables. Il est clair qu’une personne ne peut pas s’envoyer elle-même, et nous savons qu’il n’y a qu’un seul Dieu, qui existe éternellement en trois Personnes distinctes mais co-égales et consubstantielles: le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Dans la prophétie de Jérémie, Celui qui fait la promesse est le Père. Il a promis qu’Il enverrait son Fils, le Germe, qui est son image exacte, son égal et consubstantiel, pour paître son troupeau. Le langage de Jérémie 23:5-6 rappelle les paroles de Dieu à Israël dans le désert du Sinaï.


     Lorsque le Seigneur a délivré Israël de la fournaise d’Égypte, Il a dit à Israël au mont Sinaï: “Voici, J’envoie un ange devant toi, pour te protéger en chemin, et pour te faire arriver au lieu que J’ai préparé. Tiens-toi sur tes gardes en sa présence, et écoute sa voix; ne lui résiste point, parce qu’il ne pardonnera pas vos péchés, car mon nom est en lui. Mais si tu écoutes sa voix, et si tu fais tout ce que Je te dirai, Je serai l’ennemi de tes ennemis et l’adversaire de tes adversaires. Mon ange marchera devant toi, et te conduira chez les Amoréens, les Héthiens, les Phéréziens, les Cananéens, les Héviens et les Jébusiens, et Je les exterminerai. Tu ne te prosterneras point devant leurs dieux, et tu ne les serviras point; tu n’imiteras point ces peuples dans leur conduite, mais tu les détruiras, et tu briseras leurs statues” (Exode 23:20-24). 


     Ici aussi l’Eternel qui parle indique clairement que son Ange, qui marchera devant le peuple et les conduira dans le pays que l’Eternel a préparé pour eux, est un avec l’Eternel Lui-même en vertu de l’autorité qu’Il a de pardonner les péchés. Seul Dieu a l’autorité de pardonner les péchés. De plus, l’Eternel qui parle souligne que son propre nom est dans son Ange qui marchera devant le peuple. Ainsi, l’Ange de l’Eternel est identifié à l'Eternel, car le nom de l’Eternel est en Lui et Il a l’autorité de pardonner les péchés. Ces caractéristiques uniques montrent clairement que l’Eternel qui parle fait référence à une personne qui Lui est égale et consubstantielle, c’est-à-dire une personne de la même substance ou essence que Lui, dans ce cas la deuxième Personne de la Trinité, le Fils préincarné de Dieu. A ce propos, Paul écrit dans 1 Corinthiens 10:1-4, “Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ.”


     Autrefois, Dieu le Fils fut envoyé par son Père pour conduire Israël et l’emmener à la Terre promise après sa delivrance de l’esclavage en Égypte. Mais dans ces derniers jours, Il est venu dans la chair (la Parole s’est faite chair) pour délivrer le peuple de Dieu de l’asservissement au péché et les emmener à la Cité sainte, la Jérusalem céleste. 


     En tant que Berger de son peuple, le Seigneur Jésus-Christ est non seulement l’avant-garde qui conquiert les ennemis de son peuple devant eux, mais aussi l’arrière-garde qui les protège. Il avance devant son peuple et détruit leurs ennemis; Il leur nettoie la voie, afin qu’ils marchent en sécurité, et de son bras Il les préserve des fléchettes du malin.


     Le Seigneur Jésus-Christ s’est revêtu de l’humanité et est entré dans le monde pour chercher et sauver ses brebis perdues. Bien que le rassemblement des brebis perdues de la maison d’Israël ne soit pas encore complet, cela s’accomplira lors de la seconde venue du Bon Berger. Il reviendra pour détruire ses ennemis et rassembler les brebis dispersées de Jacob. À ce sujet, le prophète Ésaïe déclare dans Ésaïe 40:10-11, “Voici, le Seigneur, l’Eternel vient avec puissance, et de son bras Il commande; voici, le salaire est avec Lui, et les rétributions Le précèdent. Comme un berger, Il paîtra son troupeau, Il prendra les agneaux dans ses bras, et les portera dans son sein; Il conduira les brebis qui allaitent.”


     Les bergers d’Israël étaient cruels, insouciants et égoïstes. Ils conduisaient le peuple à la prostitution spirituelle et les dispersaient. Mais le Souverain Berger, le Berger des brebis, le Germe promis, est le Bon Berger, plein de grâce, humble, pur, miséricordieux, protecteur, véridique, juste et compatissant. Au sujet de sa particularité, Ésaïe écrit dans Ésaïe 11:2-5, L’Esprit de l’Eternel reposera sur Lui: Esprit de sagesse et d’intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l’Eternel. Il respirera la crainte de l’Eternel; Il ne jugera point sur l’apparence, Il ne prononcera point sur un ouï-dire. Mais Il jugera les pauvres avec équité, et Il prononcera avec droiture un jugement sur les malheureux de la terre; Il frappera la terre de sa parole comme d’une verge, et du souffle de ses lèvres Il fera mourir le méchant. La justice sera la ceinture de ses flancs, et la fidélité la ceinture de ses reins.”


     Contrairement aux faux bergers, le Bon Berger entoure ses brebis d’affection et les garde comme la prunelle de ses yeux. Il déteste la méchanceté et aime la justice. Il affirme Lui-même sa singularité dans Jean 10:11, en disant: “Je suis le Bon Berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.” Et ses brebis ne viennent pas toutes d’un seul enclos, c’est-à-dire de la nation d’Israël, mais aussi d’autres nations, les Gentils. C’est pourquoi le Seigneur déclare aussi dans Jean 10:16, “J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut que Je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger.”


     L’amour inchangeable du Seigneur pour ses brebis est clairement exprimé dans toute l’Écriture. Par exemple, le Seigneur Lui-même déclare dans Jean 10:1-5, En vérité, en vérité, Je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers.” 


     Le Seigneur utilise la métaphore du v.1 pour dénoncer la conduite sournoise et malveillante de celui qui ne recherche pas le bien des brebis mais à leur faire du mal: il n’est qu’un voleur, un brigand qui s’introduit secrètement dans la bergerie, non pour prendre soin des brebis mais pour s’emparer d’elles et les détruire. Mais dans les vv. 2-5, le Seigneur souligne l'honnêteté et la bonne foi du vrai berger. Il ne s’introduit pas clandestinement dans l’enclos des brebis, mais entre par la porte et accorde des soins à ses brebis. Le Seigneur souligne également la familiarité, la connaissance intime et réciproque, qui existe entre le berger et ses brebis – une connaissance intime qui sert de bouclier contre les étrangers. La bonté qui transparaît de l’image du berger dans ces quatre versets est particulièrement caractéristique de l’Eternel, le Berger des brebis.


     L’amour du Seigneur pour ses brebis découle de son caractère distinctif, de sa bonté intrinsèque, qui se reflète dans ses activités(1) envers ses brebis et sa relation(2) avec elles.

1- Les activités du Bon Berger

  Les prophéties de l’Ancien Testament citées ci-dessus et Psaumes 23 décrivent magnifiquement le Bon Berger en portant l’attention sur ses activités pour le bien-être de son troupeau. Ces paroles témoignent de l’amour inchangeable de Dieu pour son peuple. Les faux bergers étaient cruels envers les brebis; ils ne soignaient pas les malades, ne pansaient pas les blessures des blessées, ne ramenaient pas les brebis égarées, ne recherchaient pas celles qui étaient perdues, ne nourrissaient pas les brebis, mais les dévoraient; ils ne revigoraient pas les faibles, n’habillaient pas celles qui étaient nues, mais détruisaient les brebis et les dispersaient. Mais le Bon Berger viendra rechercher ses brebis perdues; Il les rassemblera et prendra soin d’elles; Il pourvoira à leurs besoins et leur donnera du repos et de la sécurité; Il fortifiera les faibles et guérira les malades parmi ses brebis; Il les rendra fécondes et les multipliera; Il sera leur justice, sa gloire leur abri, et son ombre leur lieu de repos (cf. Psaumes 91:1).


     David écrit dans Psaumes 23:1-6, L’Eternel est mon berger: je ne manquerai de rien.

Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi: ta houlette et ton bâton me rassurent. Tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires; Tu oins d’huile ma tête, et ma coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Eternel jusqu’à la fin de mes jours.” 


     Les paroles de Dieu par la bouche de ses prophètes et les paroles de David dans ce psaume soulignent ensemble que:


  • Le Bon Berger cherche ses brebis

     Les faux bergers d’Israël étaient censés instruire le peuple à adorer l’Éternel, leur Dieu, et avaient la responsabilité de rechercher chaque brebis qui s’éloignait du troupeau. Mais ils s’appliquaient plutôt à détourner le cœur des brebis de l’Éternel, leur Dieu, et les livraient aux bêtes sauvages. Ils ne recherchaient pas les brebis perdues, ni ne ramenaient celles qui s’égaraient spirituellement. Ils nourrissaient le peuple de mensonges, et le peuple quitta l’abri du Très-Haut, il abandonna le sanctuaire de l’Éternel et se prostitua après de faux dieux. Par conséquent, l’Éternel chassa le peuple de son pays et les dispersa. Mais ils ne resteront pas dispersés pour toujours, comme des brebis sans berger. Car l’Éternel, leur Dieu, le Bon Berger, les recherchera. “Je les sifflerai et les rassemblerai, car Je les ai rachetés, et ils seront aussi nombreux qu’autrefois. Je les disperserai parmi les peuples, et au loin ils se souviendront de Moi; Ils vivront avec leurs enfants, et ils reviendront. Je les ramènerai du pays d’Egypte, et Je les rassemblerai de l’Assyrie; Je les ferai venir au pays de Galaad et au Liban, et l’espace ne leur suffira pas”, déclare l’Éternel dans Zacharie 10:8-10. 


     L’Éternel dit aussi dans Jérémie 23:3, Et Je rassemblerai le reste de mes brebis de tous les pays où Je les ai chassées; Je les ramènerai dans leur pâturage; elles seront fécondes et multiplieront.” “Ce jour-là, le Seigneur étendra une seconde fois sa main, pour racheter le reste de son peuple, dispersé en Assyrie et en Egypte, à Pathros et en Ethiopie, à Elam, à Schinear et à Hamath, et dans les îles de la mer. Il élèvera une bannière pour les nations, Il rassemblera les exilés d’Israël, et Il recueillera les dispersés de Juda, des quatre extrémités de la terre” (Esaïe 11:11-12). “N’aie pas peur, car Je suis Moi-même avec toi. Je ramènerai ta descendance de l’est et Je te rassemblerai de l’ouest. Je dirai au nord: “Donne!” et au sud: “Ne retiens personne! Ramène mes fils des pays lointains et mes filles de l’extrémité de la terre, tous ceux qui portent mon nom, que J’ai créés pour ma gloire, que J’ai façonnés, que J’ai faits””, déclare l’Eternel dans Esaïe 43:5-7.


Ces prophéties promettent explicitement le rétablissement du peuple d’Israël dans leur territoire, une restauration qui sera accompagnée de prospérité. Cependant, la restauration spirituelle d’Israël est aussi en vue. Car l’Éternel ramènera le cœur de son peuple à Lui; Il inclinera leur cœur vers Lui et ils L’adoreront. L’Éternel rétablira son peuple dans la communion avec Lui. Les faux bergers d’Israël ont conduit le peuple dans la mauvaise direction, et le peuple n’a pas marché dans les voies de l’Éternel, ni obéi à sa loi. Alors l’Éternel a déversé sur Israël sa colère ardente. Mais sa colère ne s’enflammera pas toujours contre son peuple; son peuple ne sera pas entièrement consumé. “Le reste reviendra, le reste de Jacob, au Dieu puissant” (Ésaïe 10:21). Car l’Éternel, leur Dieu, les délivrera de leurs oppresseurs politiques et des conséquences spirituelles de leurs iniquités.


     Le rétablissement d’Israël dans son pays et sa restauration spirituelle sont explicitement annoncés dans Ézéchiel 36:23-31, Je sanctifierai mon grand nom, qui a été profané parmi les nations, que vous avez profané au milieu d’elles. Et les nations sauront que Je suis l’Eternel, dit le Seigneur, l’Eternel, quand Je serai sanctifié par vous sous leurs yeux. Je vous retirerai d’entre les nations, Je vous rassemblerai de tous les pays, et Je vous ramènerai dans votre pays. Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés; Je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau, et Je mettrai en vous un esprit nouveau; J’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et Je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon Esprit en vous, et Je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois. Vous habiterez le pays que J’ai donné à vos pères; vous serez mon peuple, et Je serai votre Dieu. Je vous délivrerai de toutes vos souillures. J’appellerai le blé, et Je le multiplierai; Je ne vous enverrai plus la famine. Je multiplierai le fruit des arbres et le produit des champs, afin que vous n’ayez plus l’opprobre de la famine parmi les nations. Alors vous vous souviendrez de votre conduite qui était mauvaise, et de vos actions qui n’étaient pas bonnes; vous vous prendrez vous-mêmes en dégoût, à cause de vos iniquités et de vos abominations.”


     Les faux bergers ont détourné le cœur du peuple de l’Éternel, leur Dieu, en les conduisant dans la voie de la méchanceté, et l’Éternel a chassé le peuple de son pays. Mais le jour vient où Il les rassemblera comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes. “Car, ainsi dit le Seigneur, l’Eternel: Me voici, Moi, et Je rechercherai mes brebis, et J’en prendrai soin(Ézéchiel 34:11). Bien que cette prophétie se réfère aussi spécifiquement à Israël et que son accomplissement complet attend la seconde venue de l’Eternel, lorsqu’Il ​​sauvera le reste de Jacob, il convient d’appliquer ce verset, eu égard à la révélation de Dieu, à sa recherche et au salut de ses brebis d’origine païenne également. Le Seigneur Lui-même dit dans Jean 10:16, J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut que Je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger.”


     Le Seigneur recherche toutes ses brebis et les sauve. Il recherchera soigneusement toutes ses brebis perdues et égarées, qu’elles soient d’origine israélite ou païenne, et Il les ramènera toutes dans son sein et prendra soin d’elles. Car c’est à cette fin qu’Il est venu dans ce monde: rechercher et sauver ses brebis perdues (cf. Luc 15; 19:9-10). Il les recherchera et les sauvera toutes; Il ne les abandonnera point dans les ténèbres ni aux bêtes sauvages. Aucune des brebis du Bon Berger ne périra, mais toutes parviendront à la repentance et à la foi salvatrice. Car le Bon Berger les recherchera et les ramènera. A présent, Il a déjà ramené dans son sein beaucoup de ses brebis qui étaient perdues. L'Apôtre Pierre, s’adressant aux élus de Dieu dispersés dans le pays du Pont, en Galatie, en Cappadoce, en Asie, et en Bithynie, écrit dans 1 Pierre 2:25, “Vous étiez en effet comme des brebis égarées mais maintenant vous êtes retournés vers le Berger et le Protecteur de votre âme.



  • Le Bon Berger rachète ses brebis 

     Le Bon Berger tient à la vie de ses brebis et est prêt à dépenser et à se sacrifier pour elles. Il a racheté ses brebis de l’esclavage spirituel. Contrairement aux faux bergers qui abattaient les brebis grasses et en livraient d’autres aux bêtes sauvages, le Bon Berger a donné sa vie pour les brebis, pour les délivrer de leur ravisseur et de leur oppresseur. Toutes les brebis se sont éloignées de l’Éternel, leur Berger, elles se sont souillées par des idolâtries criminelles et se sont asservies au péché. Mais l’Éternel a promis par le prophète Zacharie: “Je les sifflerai et les rassemblerai, car Je les ai rachetés, et ils seront aussi nombreux qu’autrefois(Zacharie 10:8). Par son sang précieux et saint, Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a payé le prix de la rédemption de ses élus. “Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie; et l’Eternel a fait retomber sur Lui l’iniquité de nous tous(Ésaïe 53:6). Le Seigneur Jésus Lui-même déclare dans Jean 10:10b, “Moi, Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance.” Puis dans v.15b, Il dit: “Je donne ma vie pour mes brebis.”


     Les brebis étaient originellement dépourvues de vie et condamnées à faire face à la souffrance éternelle dans l’enfer de feu à cause de leurs péchés. Mais le Christ, le Bon Berger des brebis, a donné sa vie en rançon afin qu’elles aient la vie. Et parce que sa mort sacrificielle a suffi à assurer la rédemption complète des brebis de son pâturage, elles recevront la vie en abondance, c’est-à-dire la vie éternelle. 


     Le Christ, le Seigneur, est notre Rédempteur: Il nous a rachetés de l’esclavage spirituel, Il nous a délivrés du péché et de la mort (le salaire du péché), et de la domination des forces spirituelles du mal. Paul écrit dans Éphésiens 1:7, “En Lui nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés, selon la richesse de sa grâce.” Et selon qu’il est écrit dans Galates 1:4, le Seigneur Jésus-Christ, “s’est donné Lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père.” Galates 3:13, “Christ nous a rachetés de la malédiction de la Loi, étant devenu malédiction pour nous – car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois.”


     Nous, les brebis, comme le reste de l’humanité, étions autrefois sous la malédiction de la Loi, esclaves du péché et des ténèbres. Mais le Christ, notre Berger, nous a rachetés par le sang de sa croix, Il a satisfait à la justice de la Loi en notre faveur. Il “a Lui-même porté nos péchés dans son corps à la croix afin que, libérés du péché, nous vivions pour la justice. C’est par ses blessures que vous avez été guéris” (1 Pierre 2:24). Par sa mort sur la croix, le Christ nous a libérés de l’asservissement au péché et à la mort. Il nous a délivrés des liens de la corruption et nous a bénis en nous accordant une vie nouvelle, une vie de justice vécue pour Dieu. 


     De plus, le Seigneur a annulé notre dette par l’offrande de son propre sang, nous libérant ainsi de la colère à venir. Il s’est livré Lui-même en sacrifice pour apaiser la colère de Dieu en notre faveur. “Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. En effet, la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car – chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force – Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi soit accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’Esprit” (Romains 8:1-4).


     Le Christ Rédempteur a apaisé la colère de Dieu en faveur de ses brebis afin qu’elles aient la paix. Il est l’Auteur de leur salut et de leur sécurité éternelle, leur justice et leur paix. La prophétie de Jérémie dans Jérémie 23:6 promet qu’ “En son temps, Juda sera sauvé, et Israël habitera en sécurité; et voici son nom dont on L’appellera: L’Éternel notre justice.”


     Les faux bergers d’Israël ont conduit le peuple à la prostitution spirituelle et ils sont devenus esclaves de dieux morts. Mais l’Éternel, leur Berger, les a rachetés et Il les rétablira dans la communion avec Lui. Il ne les abandonnera pas. Car ils sont le peuple de son alliance, les brebis de son pâturage. Il ne les abandonnera pas dans leur perdition, mais les sauvera. L’Éternel dit à Israël dans Ésaïe 44:21-22, Souviens-toi de ces choses, ô Jacob! O Israël! car tu es mon serviteur; Je t’ai formé, tu es mon serviteur; Israël, Je ne t’oublierai pas. J’ai effacé comme un nuage épais tes transgressions, et comme une nuée tes péchés: reviens à Moi, car Je t’ai racheté.” Ces versets, à l’instar des paroles de Zacharie dans Zacharie 10:8, annoncent prophétiquement le jour où l’Eternel Lui-même paiera la pénalité pour les péchés de son peuple par sa mort sur la croix. Par ces mots, L’Eternel les assure qu’Il a éloigné d’eux leurs iniquités et les appelle à revenir à Lui, car Il les a rachetés. 


     Bien que le peuple ait abandonné l’Eternel son Dieu et se soit tourné vers les dieux des nations – dérouté par les faux bergers – l’Eternel effacera leurs péchés. Car son sang précieux a été versé pour leur rédemption. 


     Bien que la promesse de salut pour Israël attende la seconde venue du Messie – car lors de sa première venue “les siens ne L’ont pas accueilli” (Jean 1:11b) – le processus a été déjà lancé. Car à tous ceux qui L’ont reçu, à ceux qui ont cru en son nom, “[Il] a donné le droit de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu” (Jean 1:12-13). 


     Le Seigneur, le Bon Berger, est le Soleil de justice, l’Eternel notre justice. Il est le Rédempteur de ses brebis, car Il les a racheté de l’asservissement au péché et Il leur redonnera la vie. Bien qu’Israël ait rejeté son Berger lors de sa première venue, le jour de sa rédemption approche, lorsque son Rédempteur fera briller sur son reste la lumière du salut. Comme l’écrit Paul dans Romains 11:25c-26, “une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée. Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu’il est écrit: Le libérateur viendra de Sion, et Il détournera de Jacob les impiétés.” 


     La promesse de Dieu d’effacer le péché de son peuple est clairement énoncée dans Jérémie 33:8. On peut y lire: “Je les purifierai de toutes les iniquités qu’ils ont commises contre Moi, Je leur pardonnerai toutes les iniquités par lesquelles ils M’ont offensé, par lesquelles ils se sont révoltés contre Moi.” Ainsi, l’endurcissement partiel d’Israël prendra fin à la seconde venue du Christ et Israël sera sauvé et rassemblé auprès de son Berger. Ainsi, le Bon Berger rassemblera toutes ses brebis – tant d’origine juive que païenne –  et elles ne formeront qu’un seul troupeau.



  • Le Bon Berger prend soin de ses brebis

     Les faux bergers ne nourrissaient pas les brebis, mais se nourrissaient eux-mêmes; ils mangeaient les plus grasses et se revêtaient de laine. Ils n’avaient aucune compassion pour les faibles, ils ne soignaient pas les malades, et ne pansaient pas les blessures des blessées. Ils ne se souciaient que d’eux-mêmes et ne ramenaient pas les brebis égarées, ni ne recherchaient celles qui étaient perdues. Ils étaient des bergers cruels et impitoyables. Et à cause d’eux, les brebis se sont dispersées et sont devenues la proie de toutes les bêtes sauvages (cf. Ézéchiel 34:2ss).


     Contrairement aux bergers égoïstes et meurtriers, le Bon Berger prend soin de ses brebis avec abnégation. Il les soutient tous les jours. “Ma colère s’est enflammée contre les bergers, et Je châtierai les boucs; car l’Eternel des armées visite son troupeau, la maison de Juda, et Il en fera comme son cheval de gloire dans la bataille”, déclare le Seigneur dans Zacharie 10:3. “Les yeux de l’Éternel sont sur [ses brebis], et ses oreilles sont attentives à leurs cris” (Psaumes 34:15). Il donne de la force à celui qui est fatigué, et Il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance” (Ésaïe 40:29). Le Seigneur pourvoit abondamment à tous les besoins de ses brebis, bien au-delà de ce qu’elles peuvent demander ou imaginer. Il bénit ses brebis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes (cf. Éphésiens 1:3). Il assure leur bien-être physique et spirituel. Il ne laisse jamais ses brebis sans surveillance, comme le faisaient les faux bergers, mais marche toujours devant ses brebis et prend soin d’elles. 


     Voici la promesse de l’Eternel concernant ses brebis dans Ézéchiel 34:14, Je les ferai paître dans un bon pâturage, et leur demeure sera sur les montagnes élevées d’Israël; là elles reposeront dans un agréable asile, et elles auront de gras pâturages sur les montagnes d’Israël.” David en fit l’expérience et écrit le Psaume 23 en reconnaissance des soins que l’Eternel son Berger lui prodiguait. 


     Les soins bienveillants du Bon Berger pour ses élus s’étendent tout au long de leur pèlerinage dans ce monde et atteindront leur apogée dans le monde à venir lorsqu’Il les revêtira d’une vie de joie bienheureuse et de gloire éternelle. Car dans le nouveau ciel et la nouvelle terre, “ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif, le soleil ni aucune chaleur ne les frapperont plus. Car l’Agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux” (Apocalypse 7:16-17).



  • Le Bon Berger instruit ses brebis dans la voie de la justice. 

     Les faux bergers n’instruisaient pas le peuple dans la voie de la justice, mais s’appliquaient plutôt à exacerber (intensifier) leur corruption morale. Ils étaient censés enseigner au peuple les lois et les statuts de l’Eternel, et veiller à ce que le peuple se dévoue à l’Eternel son Dieu de tout son cœur; ils étaient censés leur enseigner la crainte de l’Eternel et les instruire avec diligence dans la voie de la vérité. Mais au contraire, ils leur enseignèrent des préceptes qui n’étaient que des commandements d’hommes. Ils transgressèrent les commandements de Dieu au nom de leur tradition, ils abandonnèrent les commandements de Dieu et observèrent la tradition des hommes (cf. Matthieu 15:1-9 et Marc 7:8). Les faux bergers déroutaient les brebis et lorsqu’elles s’approchaient de l’Éternel, elles L’honoraient de la bouche et des lèvres, mais leur cœur était éloigné de Lui, et la crainte qu’elles avaient de l’Éternel n’était qu’un précepte de tradition humaine (cf. Ésaïe 29:13). 


     Contrairement aux faux bergers, le Bon Berger conduit ses brebis dans le chemin de la vérité; Il leur enseigne la Parole de Dieu et les mène à la vraie connaissance de Dieu. Il détourne le cœur de ses brebis des dieux morts et l’incline vers le Dieu vivant, les instruit dans sa voie et leur fait connaître ses sentiers. Il leur enseigne ce qui est juste, les guide dans toute la vérité et les équipe de tout ce qui est bien, afin qu’ils puissent faire la volonté de Dieu. 


     De plus, le Bon Berger discipline ses brebis (cf. Deutéronome 32:48-52). Lorsque les brebis errent obstinément et ne répondent pas à son appel, Il les discipline par la souffrance et l’affliction afin d’incliner leur cœur à sa Parole. Pour leur bien et pour sa propre gloire, le Seigneur réprimande et afflige ses brebis autant que nécessaire (cf. Psaumes 73), afin qu’elles produisent le fruit paisible de la justice et soient conformes à son image. 


     Le psalmiste témoigne du bienfait d’être discipliné par le Seigneur, en Lui disant: “Avant que je fusse affligé, j’errais; mais maintenant je garde ta parole. Il est bon pour moi que j’aie été affligé, afin que j’apprenne tes statuts. La loi de ta bouche est meilleure pour moi que des milliers de pièces d’or et d’argent.” (Psaumes 119:67 et 71-72). Au verset 75, il dit au Seigneur:  “Je connais, ô Eternel! que tes ordonnances ne sont que justice; et que Tu m’as affligé suivant ta fidélité.” Parce qu’Il aime ses brebis de manière désintéressée, le Bon Berger ne manque pas de les discipliner de sa verge, mais les châtie au besoin afin qu’elles puissent partager sa sainteté (cf. Hébreux 12:10). Hébreux 12:6 nous dit: “le Seigneur châtie celui qu’Il aime, et Il frappe de la verge tous ceux qu’Il reconnaît comme ses fils.”


     Les faux bergers ont entraîné le peuple à marcher dans l’injustice et l’impiété. Mais le Bon Berger est apparu, apportant le salut à toutes ses brebis; Il “nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété” (Tite 2:11-12). Il instruit ses brebis sur la voie qu’elles doivent suivre. Il les tient de sa main droite et les guide par ses conseils.


     Les faux bergers ont éloigné le peuple de l’Éternel leur Dieu. En conséquence, l’Éternel leur a donné “le pain de la détresse et l’eau de l’oppression” et leur a caché sa face. Mais à cause de son amour immuable pour ses brebis, leur privation de la lumière de sa face ne durera pas éternellement. Car l’Éternel n’abandonnera pas ses brebis dans les ténèbres. Par la bouche de son prophète, Il a fait cette promesse à Israël dans Ésaïe 30:20b-22: “Ton Maître ne se cachera plus et tes yeux Le verront. Tes oreilles entendront dire derrière toi: “Voici le chemin à prendre, marchez-y!” quand vous irez à droite ou quand vous irez à gauche. Vous considérerez comme impurs l’argent qui recouvre vos sculptures sacrées et l’or dont elles sont plaquées; tu disperseras leurs débris comme un linge souillé: “Dehors!” leur diras-tu.”


     La face du Bon Berger brillera toujours sur ses brebis, et sa voix les instruira tous les jours de leur vie. Elles marcheront selon son conseil, et sa voix sera leur lumière. Car “ainsi parle l’Eternel à la maison de Jacob, Lui qui a racheté Abraham: maintenant Jacob ne rougira plus, maintenant son visage ne pâlira plus. Car, lorsque ses enfants verront au milieu d’eux l’œuvre de mes mains, ils sanctifieront mon nom; ils sanctifieront le Saint de Jacob, et ils craindront le Dieu d’Israël; ceux dont l’esprit s’égarait acquerront de l’intelligence, et ceux qui murmuraient recevront instruction” (Ésaïe 29:22-24).


     Les faux bergers n’instruisaient pas le troupeau de Dieu dans la voie de la vérité. Par conséquent, ils se tournèrent vers le mensonge et adorèrent ce qui n’était pas Dieu. Mais le Seigneur, leur Maître, leur enseignera tout ce qui concerne la sainteté et la piété. Car le Seigneur affermit les pas de ses brebis, puisqu’elles Lui sont agréables. “Ainsi parle l’Eternel, ton rédempteur, le Saint d’Israël: Moi, l’Eternel, ton Dieu, Je t’instruis pour ton bien, Je te conduis dans la voie que tu dois suivre” (Ésaïe 48:17). Psaumes 32:8, “Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre; Je te conseillerai, J’aurai le regard sur toi.”


     Le Seigneur fait briller sa lumière sur ses brebis et les mène à la connaissance de la vérité. Il leur donne l’intelligence et le discernement et les guide dans le chemin de la justice. Son visage brille sur elles pour qu’elles ne trébuchent pas et sa voix leur enseigne continuellement le chemin qu’elles doivent suivre. 



  • Le Bon Berger couronne ses brebis de paix, de sécurité et d’espoir 

     Les faux bergers n’ont pas instruit le peuple dans la voie de la justice. Par conséquent, l’Éternel a donné à son peuple le pain d’adversité et l’eau d’affliction. Mais à cause de son amour inchangeable pour ses brebis, le Seigneur ne les affligera pas pour toujours. Il a promis la paix et la sécurité à son peuple. “Voici, Je lui donnerai la guérison et la santé, Je les guérirai, et Je leur ouvrirai une source abondante de paix et de fidélité. Je ramènerai les captifs de Juda et les captifs d’Israël, et Je les rétablirai comme autrefois”, dit l’Eternel dans Jérémie 33:6-7. 


     Le Bon Berger est le Garant de paix éternelle, de sécurité et d’espoir certain pour ses brebis. Il a promis dans Ézéchiel 34:15, C’est Moi qui ferai paître mes brebis, c’est Moi qui les ferai reposer, dit le Seigneur, l’Eternel.” Vv. 25-29, “Je conclurai avec elles une alliance de paix et Je ferai disparaître les bêtes féroces du pays. Mes brebis habiteront en sécurité dans le désert et pourront dormir dans les forêts. Je ferai d’elles et des alentours de ma colline une source de bénédiction. J’enverrai la pluie au moment voulu. Ce seront des pluies de bénédiction. L’arbre des champs donnera son fruit et la terre ses récoltes, et elles vivront en sécurité sur leur territoire. Elles reconnaîtront que Je suis l’Eternel, quand Je briserai la domination exercée sur elles et les délivrerai de ceux qui les asservissent. Elles ne seront plus pillées par les nations et les animaux sauvages ne les mangeront plus. Elles habiteront en sécurité: il n’y aura plus personne pour les effrayer. J’installerai pour elles une plantation réputée, si bien qu’elles ne seront plus emportées par la faim dans le pays et n’auront plus à supporter l’humiliation que leur font subir les nations.”


     Autrefois, l’Éternel a délivré Israël de l’esclavage en Égypte et l’a amené dans son pays. “Il fit partir son peuple comme des brebis, Il les conduisit comme un troupeau dans le désert” (Psaumes 78:52). Puis Il les fit habiter dans un pays ruisselant de lait et de miel. Il leur promit la paix et la sécurité en cas d’obéissance, la malédiction et l'adversité en cas de désobéissance. Mais les chefs du peuple les déroutèrent, et ils abandonnèrent leur Dieu. Ils subirent en conséquence la malédiction au lieu de la bénédiction; ils perdirent la paix et la sécurité en l’Éternel. Mais malgré l’infidélité de son peuple, l’Eternel, le Grand Berger des brebis, reste fidèle et n’a pas abandonné son alliance avec son peuple. Car le jour vient où Il apportera la paix à son peuple et le restaurera dans ses bénédictions. Le jour vient où le Christ, le Bon Berger, restaurera toutes choses; Il procurera à ses brebis la stabilité et la paix spirituelle. La nuit où Il est né dans le monde, ses anges serviteurs, rendant gloire à Dieu, ont témoigné de la paix qu’Il apporterait à son peuple. “Ils adressaient des louanges à l’Eternel et disaient: “Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! Et paix sur la terre aux hommes qu’Il aime” (Luc 2:13b-14). 


     Autrefois, Dieu a promis par la bouche de ses prophètes qu’Il ferait paître Lui-même son troupeau et le ferait reposer et jouir de la paix. Lorsque le temps par Lui fixé est venu, Il s’est revêtu de chair et est venu dans ce monde pour apporter la paix à son peuple. Les faux bergers étaient égoïstes et hostiles, ils semaient le trouble en Israël; leur conduite peu orthodoxe était la cause des nombreuses afflictions dont souffrit la nation. Mais Jésus-Christ, le Germe juste issu de la racine d’Isaï, est le Prince de la paix. Il rétablira la paix dans le pays et entre Dieu et son peuple. Le Christ apportera la paix non seulement au reste de son peuple Israël, mais aussi à ses autres brebis parmi les nations. “Car Dieu a voulu faire habiter toute plénitude en Lui; Il a voulu par Lui tout réconcilier avec Lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par Lui, par le sang de sa croix” (Colossiens 1:19-20).


     Le Seigneur Jésus-Christ est l’Architecte de la paix, la Source de la paix éternelle. Il apporte la paix entre le ciel et la terre et entre les hommes sur la terre. Paul écrit dans Éphésiens 2:11-22, “C’est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis et qui le sont en la chair par la main de l’homme, souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. Car Il est notre paix, Lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions; Il a voulu créer en Lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix, et les réconcilier avec Dieu l’un et l’autre en un seul corps, par la croix, en détruisant par elle l’inimitié. Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près; car par Lui les uns et les autres nous avons accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ Lui-même étant la pierre angulaire. En Lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur. En Lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit.”


     Le Seigneur est notre propre paix. Il apporte la paix à ses brebis, une paix qui est étrangère à ce monde. Il dit Lui-même à ses disciples dans Jean 14:27, “Je vous laisse la paix, Je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point.”


     De plus, le Seigneur est l’Auteur de notre espérance et de notre confiance. Pierre écrit dans 1 Pierre 1:3-7, “Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir; il vous est réservé dans les cieux, à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps! C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra.”


     Les faux bergers d’Israël n’ont donné aucun espoir au peuple. Mais le Christ, le Bon Berger, est l’espérance éternelle de son troupeau, leur fondement indéfectible, l’Espérance de la gloire. Le Seigneur “Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. C’est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est bouleversée, et que les montagnes chancellent au cœur des mers, quand les flots de la mer mugissent, écument, se soulèvent jusqu’à faire trembler les montagnes” (Psaumes 46:2-4). David écrit dans Psaumes 23:4-6, Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi: ta houlette et ton bâton me rassurent. Tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires; Tu oins d’huile ma tête, et ma coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Eternel jusqu’à la fin de mes jours.” David écrit aussi dans Psaumes 138:7, “Quand je marche dans la détresse, Tu me rends la vie, Tu portes la main contre la colère de mes ennemis et ta main droite me sauve.


     Notre espérance est assurée dans le Seigneur notre Berger. Car Il est Lui-même notre espérance. En Lui nous reposons en sécurité pour toujours. 


     Au vu de l’espérance certaine des brebis du Bon Berger, comparée aux souffrances du temps présent, et considérant nos faiblesses, Paul pose quelques questions rhétoriques dans Romains 8:31-39, “Que dirons-nous donc à l’égard de ces choses? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? Lui qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui L’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-Il pas aussi toutes choses avec Lui? Qui accusera les élus de Dieu? C’est Dieu qui justifie! Qui les condamnera? Christ est mort; bien plus, Il est ressuscité, Il est à la droite de Dieu, et Il intercède pour nous! Qui nous séparera de l’amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée? selon qu’il est écrit: C’est à cause de Toi qu’on nous met à mort tout le jour, qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.”



  • Le Bon Berger protège et préserve ses brebis

     Les faux bergers d’Israël ne protégeaient pas les brebis, mais les abandonnaient aux bêtes sauvages. Ils ne gardaient pas les brebis, mais les égorgeaient et se revêtaient de leur laine. Mais le Bon Berger protège ses brebis et les préserve. “Je suis le Bon Berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Le simple salarié, quant à lui, n’est pas le berger et les brebis ne lui appartiennent pas. Lorsqu’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et prend la fuite; alors le loup s’en empare et les disperse. [Le simple salarié s’enfuit] car il travaille pour de l’argent et ne se soucie pas des brebis”, dit le Seigneur dans Jean 10:11-13.


     Dans Jérémie 23:4b, le Seigneur, l’Eternel, fait cette promesse concernant ses brebis: “Elles n’auront plus de crainte, plus de terreur, et il n’en manquera aucune.” Car le Seigneur Lui-même abritera ses brebis, Il les gardera à son ombre. “Il est leur forteresse dans les moments de détresse. L’Eternel les secourt et les délivre, Il les délivre des méchants et les sauve, parce qu’ils cherchent refuge en Lui” (Psaumes 37:39b-40). Il les protège sous l’abri de sa face contre ceux qui les persécutent, Il les protège dans sa tente contre les langues qui les attaquent (cf. Psaumes 31:21). 


     Le Bon Berger entoure ses brebis de protection et préserve leur vie. Il les entoure, par derrière et par devant, de sa main droite. Comme la prunelle de ses yeux, Il les préserve du mal; Il les cache sous l’abri de ses ailes au jour de la détresse. “Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; Moi, Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance”, déclare le Bon Berger dans Jean 10:10. C’est pourquoi aucune de ses brebis ne périra. “Tous ceux que le Père Me donne viendront à Moi, et Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à Moi; car Je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui M’a envoyé. Or, la volonté de Celui qui M’a envoyé, c’est que Je ne perde aucun de tous ceux qu’Il M’a donnés, mais que Je les ressuscite au dernier jour”, déclare le Seigneur dans Jean 6:37-39. Jean 10:27-28, Mes brebis écoutent ma voix, Je les connais et elles Me suivent. Je leur donne la vie éternelle. Elles ne périront jamais et personne ne pourra les arracher à ma main.”


     “Précieuse, aux yeux de l’Eternel, est la mort de ses saints” (Psaumes 116:15). “Il rachète leur âme de l’oppression et de la violence, et leur sang est précieux à ses yeux” (Psaumes 72:14). Le Bon Berger chérit la vie de ses brebis. Il les préserve de la pénalité et du pouvoir destructeur de l’ennemi intérieur, c’est-à-dire le péché, et les protège contre les flèches enflammées du malin et l’oppression par les hommes et femmes méchants de ce monde. Le Seigneur écrase les ennemis de ses brebis et détruit ceux qui les haïssent (cf. Psaumes 89:23). Personne ne peut arracher les brebis du Seigneur de sa main, rien ne peut les détruire complètement. 


     Le Seigneur marche devant ses brebis et leur donne la victoire sur leurs ennemis. Il a donné à son peuple Israël des paroles de réconfort et d’assurance, les assurant qu’Il ​​serait toujours avec eux et les protégerait contre vents et marées. “Maintenant, voici ce que dit l’Eternel, Celui qui t’a créé, Jacob, celui qui t’a façonné, Israël: Ne crains rien, car Je t’ai racheté. Je t’ai appelé par ton nom: tu M’appartiens! Si tu traverses de l’eau, Je serai Moi-même avec toi; si tu traverses les fleuves, ils ne te submergeront pas. Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas et la flamme ne te fera pas de mal” (Ésaïe 43:1-2). “Ne crains rien, car Je suis avec toi; ne promène pas des regards inquiets, car Je suis ton Dieu; Je te fortifie, Je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante”, dit le Seigneur à Israël dans (Esaïe 41:10).


     Le Seigneur garde la vie de ses brebis et les délivre de la main des méchants. Il marche avec ses brebis au milieu des eaux. Il est le rempart (bouclier) de leur vie. Pas une d’entre elles ne périra, mais toutes seront préservées jusqu’à la fin; car l’Eternel assure la préservation physique et spirituelle de ses brebis. Par conséquent, si elles tombent, elles ne sont pas terrassées, car l’Eternel leur prend la main (cf. Psaumes 37:24). 



  • Le Bon Berger restaure la santé de ses brebis 

     Le Bon Berger est le Grand Médecin; Il procure la guérison à son peuple. Il guérira toutes ses brebis de la maladie du cœur dont elles souffrent, afin qu’elles ne marchent plus dans l’incrédulité, suivant l’obstination de leur cœur mauvais, et qu’elles ne s’infligent plus des douleurs. Les faux bergers les ont déroutées et elles se sont mises à adorer ce qui n’est pas Dieu. À cause de leur infidélité, l’Éternel les a frappées de blessures graves. Mais Il a promis par la bouche de son prophète qu’Il guérirait son peuple. “Car ainsi dit l'Eternel: Ta blessure est incurable, ta plaie est difficile à guérir. Nul ne défend ta cause, pour bander ta plaie; tu n’as ni remède, ni moyen de guérison. Tous ceux qui t’aimaient t’oublient, aucun ne prend souci de toi; car Je t’ai frappée comme frappe un ennemi, Je t’ai châtiée avec violence, à cause de la multitude de tes iniquités, du grand nombre de tes péchés. Pourquoi te plaindre de ta blessure, de la douleur que cause ton mal? C’est à cause de la multitude de tes iniquités, du grand nombre de tes péchés, que Je t’ai fait souffrir ces choses. Cependant, tous ceux qui te dévorent seront dévorés, et tous tes ennemis, tous, iront en captivité; ceux qui te dépouillent seront dépouillés, et J’abandonnerai au pillage tous ceux qui te pillent. Mais Je te guérirai, Je panserai tes plaies, dit l’Eternel. Car ils t’appellent la repoussée, cette Sion dont nul ne prend souci” (Jérémie 30:12-17).


     Le Seigneur, le Berger des brebis, restaurera la santé d’Israël au temps qu’Il a fixé. Malgré leur infidélité envers Lui, Il ne les abandonnera pas à leur blessure incurable. Il pansera Lui-même leur plaie. Car Il a quitté son trône au plus haut des cieux et est venu dans ce monde pour guérir les siens. Par amour pour ses brebis, Il a volontairement livré son corps au supplice de la croix et a été blessé pour elles. “Il a été pour plusieurs un sujet d’effroi, tant son visage était défiguré, tant son aspect différait de celui des fils de l’homme(Esaïe 52:14). Il prit de la main du Père la coupe de sa colère et la but jusqu’à la lie, afin que ses brebis puissent retrouver la santé. “Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous L’avons dédaigné, nous n’avons eu pour Lui aucune estime. Cependant, ce sont nos souffrances qu’Il a portées, c’est de nos douleurs qu’Il s’est chargé; et nous, nous L’avons estimé battu, frappé de Dieu, et affligé. Mais Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris” (Esaïe 53:3-5). Il “a porté Lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice. C’est par ses blessures que vous avez été guéris.” (1 Pierre 2:24). 


     Nous étions autrefois sourds, aveugles, perdus, morts et hostiles à Dieu et aux choses de Dieu. Mais par son sacrifice sur la croix et sa résurrection d’entre les morts, le Bon Berger nous a donné la vie, la vue et l’oreille pour L’écouter. Il a incliné nos cœurs vers Dieu et nous a permis de nous délecter de ses préceptes. Le Seigneur notre Berger nous a remplis de la connaissance et du désir de faire sa volonté. Il nous a donné un cœur nouveau et un esprit nouveau; Il nous a rendus participants de la nature divine, afin que nous portions des fruits pour Lui.


     Les faux bergers ne se souciaient point de la santé du troupeau (cf. Ézéchiel 34:4). Mais le Christ, le Berger des brebis, est venu pour redonner à ses brebis la pleine santé. “Il guérit ceux qui ont le cœur brisé, et Il panse leurs blessures” (Psaumes 147:3). Il ôte les infirmités de son peuple et leurs maladies. Le Seigneur panse ses brebis blessées et fortifie les faibles; Il les guérit et les arrache de la porte de la mort; Il les soutient sur leur lit de maladie et leur redonne la pleine santé; Il rachète leur vie de la fosse.


     Le jour vient où le Christ, le Bon Berger, apportera la guérison physique et spirituelle à Israel. “Voici, Je lui donnerai la guérison et la santé, Je les guérirai, et Je leur ouvrirai une source abondante de paix et de fidélité. Je ramènerai les captifs de Juda et les captifs d’Israël, et Je les rétablirai comme autrefois. Je les purifierai de toutes les iniquités qu’ils ont commises contre Moi, Je leur pardonnerai toutes les iniquités par lesquelles ils M’ont offensé, par lesquelles ils se sont révoltés contre Moi. Cette ville sera pour Moi un sujet de joie, de louange et de gloire, parmi toutes les nations de la terre, qui apprendront tout le bien que Je leur ferai; elles seront étonnées et émues de tout le bonheur et de toute la postérité que Je leur accorderai”, dit l’Éternel dans Jérémie 33:6-9.

2- La relation Berger-brebis 

La relation entre le Bon Berger et ses brebis est sans comparaison. Elle est fondée sur le véritable amour, un amour qui vient du Bon Berger – car Il est amour – et qui est gracieusement accordé aux brebis. En d’autres termes, l’amour du Bon Berger pour ses brebis est un amour parfait et inconditionnel. Il les a choisies dans l’éternité passée, non pas sur la base de leurs propres œuvres ou mérites, mais selon la richesse de sa grâce et son amour immuable envers elles. Dieu a choisi ses brebis avant la création du monde et leur a conféré son amour. Et au moment qu’Il a fixé, son Saint-Esprit vient et répand dans leurs cœurs l’amour de Dieu et les attire vers le Berger et Protecteur de leur âme. 


     Paul écrit dans Romains 5:5b-11, “Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné. Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. A peine mourrait-on pour un juste; quelqu’un peut-être mourrait pour un homme de bien. Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par Lui de la colère. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. Et non seulement cela, mais encore nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, par qui maintenant nous avons obtenu la réconciliation.”


     Le Père aime les brebis non pas parce qu’elles sont bonnes ou ont fait de bonnes œuvres, Il les aime malgré leur entêtement et leur abjection. Il démontre son amour pour les brebis en envoyant son Fils pour qu’Il subisse la punition pour leurs mauvaises actions, afin qu’elles soient justifiées devant Lui par le sang de sa croix. Et parce que le Fils aime aussi les brebis, Il a volontairement donné sa vie pour elles, afin qu’elles puissent être rétablies dans la communion avec Dieu; et le Saint-Esprit, qui aime aussi les brebis, a répandu l’amour de Dieu dans notre cœur. C’est pourquoi nous, les brebis du pâturage de Dieu, aimons le Seigneur notre Berger parce qu’Il nous a aimés le premier. Bien que nous n’aimions pas encore le Seigneur notre Berger d’un parfait amour comme Il nous aime, le jour vient où notre dévotion et amour pour Lui seront complets et purs. 


     L’amour pur et parfait de Dieu est le fondement de notre relation avec Lui. Nous sommes unis à Lui sur la base de son amour parfait et inconditionnel pour nous. Notre relation avec le Seigneur notre Berger découle de l’amour parfait qu’Il ​​a pour nous depuis avant la création du monde, et qui s’est pleinement révélé à la croix, lorsqu’Il ​​a donné sa vie pour nous. Comme l’écrit Jean dans 1 Jean 4:9-10, “ L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par Lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’Il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.” Le Christ notre Seigneur Lui-même déclare dans Jean 10:15b, “Je donne ma vie pour mes brebis.”


     Tous ceux qui appartiennent au Bon Berger sont scellés dans son alliance d’amour et unis en un seul corps par le Saint-Esprit d’amour, l’Esprit du Bon Berger, qui habite en chaque brebis. L’amour qui unit le Berger à ses brebis unit aussi les brebis entre elles, car elles sont scellées par le même Esprit. Et telle est la volonté du Berger, que ses brebis s’aiment les unes les autres. “Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme Je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres”, dit le Seigneur à ses brebis dans Jean 13:34.


     L’amour du Seigneur pour ses brebis est la garantie de leur sécurité éternelle. Parce que le Berger aime parfaitement ses brebis, elles n’ont rien à craindre. Selon qu’il est écrit: “Il n’y a pas de peur dans l’amour; au contraire, l’amour parfait chasse la peur, car la peur implique une punition. Celui qui éprouve de la peur n’est pas parfait dans l'amour” (1 Jean 4:18). En tant que personnes aimées de Dieu, nous ne vivons pas dans la peur, car il n’y a plus de condamnation pour nous. Le Seigneur nous a accordé son amour parfait et l’a répandu dans nos cœurs par son précieux Saint-Esprit d’amour. 


     Par conséquent, nous avons confiance en l’Eternel notre Berger face au jugement. Ceux qui ne Lui appartiennent pas vivent dans la peur constante: peur de la mort, peur du dernier jugement de Dieu. Mais il n’en est pas de même pour les brebis du pâturage de Dieu. Car le Saint-Esprit qui habite en nous produit en nous la conscience que Dieu a fait de nous ses enfants. L’Esprit de l’Eternel notre Berger répand abondamment l’amour de Dieu dans notre cœur et le remplit de l’assurance de notre filiation, Il remplit notre cœur de dépendance envers notre Père céleste et de révérence pour Lui. C’est pourquoi, dans notre détresse, nous poussons des cris, non pas à un Dieu lointain avec lequel nous n’avons aucune relation intime, mais à notre Père Lui-même par l’Esprit duquel nous avons été engendrés et avec Lequel nous sommes éternellement réconciliés à travers notre union avec son Fils Jésus-Christ, l’Eternel notre justice. Paul écrit dans Romains 8:15-17, “Et vous n’avez pas reçu un esprit d’esclavage pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu l’Esprit d’adoption, par Lequel nous crions: “Abba! Père!” L’Esprit Lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec Lui afin de prendre aussi part à sa gloire.”


     Le Saint-Esprit est le sceau de notre filiation avec le Père, la marque de notre appartenance à Dieu. C’est Lui qui nous scelle dans l’alliance d’amour de Dieu, nous donne conscience de notre nouvelle filiation ou identité, et nous conduit à nous adresser à Dieu d’une manière qui s’accorde particulièrement avec notre nouvelle identité. Nous L’appelons Père, car en vertu de notre nouvelle naissance nous sommes devenus ses enfants, nés “non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu” (Jean 1:13). 


     Puisque nous sommes devenus enfants de Dieu, il n’y a plus d’inimitié mais de l’amitié, une amitié forgée par le Berger de notre âme à travers sa mort substitutive sur la croix et sa justice qui nous est imputée par le moyen de la foi, laquelle justice est la garantie de notre sécurité éternelle. Nous pouvons alors nous approcher avec confiance de notre Père céleste sans crainte et, comme des petits enfants, Lui confier toutes nos angoisses parce qu’Il se soucie de nous et qu’en Lui notre espérance est certaine. Car nous hériterons de son royaume, puisque nous sommes devenus ses enfants par adoption, grâce à notre naissance de l’Esprit.


     Nous avons confiance envers l’Eternel notre Berger non seulement face à la mort et au jugement, mais aussi face à nos besoins. “Nous avons auprès de Lui cette assurance: si nous demandons quelque chose conformément à sa volonté, Il nous écoute. Et si nous savons qu’Il nous écoute, quelle que soit notre demande, nous savons que nous possédons ce que nous Lui avons demandé” (1 Jean 5:14-15) Paul écrit dans Romains 8:32, Lui qui n’a pas épargné son propre Fils mais L’a donné pour nous tous, comment ne nous accorderait-Il pas aussi tout avec Lui?” Le Seigneur Lui-même déclare dans Jean 15:7, “Si vous demeurez en Moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.”


     Le Bon Berger aime ses brebis et ne leur refuse rien de ce qui est nécessaire à leur préservation spirituelle et à leur croissance dans la sainteté. Le Seigneur pourvoit toujours à tous les besoins de ses brebis, Il leur donne tout ce qui est nécessaire pour que son dessein glorieux s’accomplisse en elles et à travers elles. Il a béni ses brebis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes. 


     L’amour immuable du Bon Berger pour ses brebis est incompréhensible. C’est un amour éternel, inconditionnel et parfait qui se reflète non seulement dans sa satisfaction de leurs besoins (tant physiques que spirituels), mais aussi dans sa présence constante avec elles. Il ne les quitte jamais ni ne les abandonne. Le Bon Berger est toujours avec ses brebis. Dans Psaumes 23:4, David témoigne de la présence constante du Seigneur à ses côtés en disant: “Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi: ta houlette et ton bâton me rassurent.” Il écrit aussi dans Psaumes 139:8-12, Si je monte aux cieux, Tu es là; si je me couche au séjour des morts, Te voilà. Si je prends les ailes de l’aurore, et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer, là aussi ta main me conduira, et ta droite me saisira. Si je dis: Au moins les ténèbres me couvriront, la nuit devient lumière autour de moi; même les ténèbres ne sont pas obscures pour Toi, la nuit brille comme le jour, et les ténèbres comme la lumière.”


     L’Eternel, le Berger des brebis, est toujours avec ses brebis. Elles ne sont jamais laissées seules, elles ne sont jamais laissées sans son attention et sa direction. Où que se trouvent les brebis du pâturage de l’Eternel, Il est là avec elles. Qu’elles soient dans la partie la plus reculée de la mer, dans le séjour des morts ou au ciel, Il est toujours avec elles pour les guider et prendre soin d’elles; et quelles que soient leurs afflictions et leurs épreuves, Il est toujours là pour les soutenir. Ni l’espace ni l’obscurité profonde ne peuvent limiter la présence du Seigneur aux côtés de ses brebis et leur prise en charge par Lui. Car Il est le Dieu omniprésent et omnipotent. Par conséquent, Il est capable de nous protéger par sa présence où que nous soyons et quoi qu’il arrive. 


     La présence du Seigneur est la lumière qui éclaire notre chemin, un réconfort dans les moments de détresse; elle remplit notre cœur d’une paix étrangère au monde et d’une joie que le monde ne connaît pas et ne peut jamais éprouver. Car de telles bénédictions découlent exclusivement de notre union avec le Seigneur notre Berger. Nous avons été unis à Lui grâce à sa mort et sa résurrection, et scellés par son Esprit dans la famille de Dieu. Selon qu’il est écrit: “Car Celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul. C’est pourquoi Il n’a pas honte de les appeler frères, lorsqu’Il dit: J’annoncerai ton nom à mes frères, Je Te célébrerai au milieu de l’assemblée. Et encore: Je Me confierai en Toi. Et encore: Me voici, Moi et les enfants que Dieu M’a donnés” (Hébreux 2:11-13).


     Tous ceux que le Père a donnés à son Fils sont membres de la famille de Dieu, ils sont frères spirituels du Fils unique de Dieu en vertu de leur adoption et un avec Lui. Car selon qu’il est écrit, “celui qui s’unit au Seigneur est un seul esprit avec Lui” (1 Corinthiens 6:17). Le Seigneur est notre tête et nous sommes son corps. Par son Esprit, nous avons été délivrés des liens de la mort et ramenés à la vie; nous ne sommes plus séparés de Dieu, mais sommes devenus enfants de Dieu, la propriété éternelle du Christ, parce que son Esprit vit en nous. Paul écrit dans Romains 8:9c, Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne Lui appartient pas.” Mais nous sommes à Christ, nous sommes les brebis de son pâturage, membres de son corps, parce qu’Il nous a donné son Esprit. Et en tant que membres de son corps, nous sommes aussi unis les uns aux autres par le même Esprit. “Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit” (1 Corinthiens 12:13).


     L’unité du Seigneur avec nous, qui est scellée par le Saint-Esprit, est un reflet de l’unité qui caractérise la relation éternelle du Père et du Fils. Dans sa prière sacerdotale pour ses disciples, le Seigneur Lui-même déclare au Père dans Jean 17:20-23, “Ce n’est pas pour eux seulement que Je prie, mais encore pour ceux qui croiront en Moi par leur parole, afin que tous soient un, comme Toi, Père, Tu es en Moi, et comme Je suis en Toi, afin qu’eux aussi soient un en Nous, pour que le monde croie que Tu M’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que Tu M’as donnée, afin qu’ils soient un comme Nous sommes un, Moi en eux, et Toi en Moi, afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que Tu M’as envoyé et que Tu les as aimés comme Tu M’as aimé.”


     L’unité du Bon Berger avec ses brebis est l’essence de la connaissance intime qui caractérise de manière unique la relation Berger-brebis, qui est modelée sur la relation éternelle du Père et du Fils. Il existe une communion spéciale et intime entre le Père et le Fils, un amour et une affection profonds et réciproques: le Père connaît le Fils et le Fils connaît le Père (cf. Matthieu 11, 27). Le même genre d’intimité caractérise la relation Berger-brebis. Car le Christ, le Grand Berger des brebis, connaît personnellement ses brebis et ses brebis Le connaissent. Le Seigneur Lui-même déclare dans Jean 10:14-15, “Moi, Je suis le Bon Berger ; Je connais mes brebis et mes brebis Me connaissent, tout comme le Père Me connaît et que Je connais le Père. Je donne ma vie pour mes brebis.” Ici, le Seigneur souligne que la relation entre Lui et ses brebis, tout comme sa relation avec le Père, est définie par une connaissance profonde, intime et réciproque. Cette affection mutuelle, cette compréhension et cette communion spéciale sont forgées par son amour profond et sacrificiel pour ses brebis: Il a donné sa vie pour rétablir la communion entre Lui et ses brebis. 


     Par conséquent, ses brebis L’écoutent et Le suivent. Car Il est personnellement connu et lié à chacune d’elles. Il les connaît intimement et elles Le connaissent. Le Seigneur déclare dans Jean 10:27, Mes brebis écoutent ma voix, Je les connais et elles Me suivent.” Les brebis du Berger Le connaissent, Il les appelle par leur nom et elles Le suivent. “Elles ne suivront pas un étranger, mais elles fuiront au contraire loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers” (Jean 10:5). Mais lorsqu’elles entendent la voix de leur Berger, elles L’écoutent parce qu’elles connaissent sa voix. 


     À l’inverse, ceux qui n’appartiennent pas au Bon Berger ne Le connaissent pas; ils ne peuvent pas Le suivre ni écouter sa voix. Le Seigneur dit aux pharisiens à propos de leur rejet de ses paroles: “Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu; vous, vous n’écoutez pas parce que vous n’êtes pas de Dieu” (Jean 8:47). Contrairement à celles qui n’appartiennent pas au Bon Berger, les brebis écoutent ses paroles, elles se réjouissent de ses préceptes et obéissent à ses règles et commandements. Et elles le font, non par crainte du jugement, mais par amour et révérence pour le Seigneur leur Berger. Elles L’aiment parce qu’Il les a aimées le premier, et son amour pour elles est éternel.


     Notre union avec le Seigneur notre Berger ne prendra jamais fin, car Il a apposé sur nous sa marque de propriété; Il nous a scellés de son Esprit, faisant de nous sa propriété éternelle (cf. 2 Corinthiens 1:22). Nous Lui sommes agréables. Par conséquent, nous ne pourrons jamais être séparés de Lui, mais vivrons avec Lui pour toujours dans sa demeure sainte et éternelle. Car tel est le désir de l’Eternel notre Berger, un désir qu’Il ​​a explicitement exprimé au Père dans Jean 17:24, en disant: “Père, Je veux que là où Je suis ceux que Tu M’as donnés soient aussi avec Moi afin qu’ils contemplent ma gloire, la gloire que Tu M’as donnée parce que Tu M’as aimé avant la création du monde.” 


     Le jour vient où le Berger des brebis rassemblera son troupeau dans le sein de sa gloire. “Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu” (Apocalypse 21:4). Ainsi, nous qui appartenons au Seigneur notre Berger, nous Le verrons face à face et partagerons sa gloire pour toujours. Paul écrit dans Colossiens 3:4, “Quand Christ, notre vie, apparaîtra, alors vous apparaîtrez aussi avec Lui dans la gloire.”


     Ce n’est que par le Christ qu’une personne peut entrer dans la gloire. Sans le Christ, notre fin en tant qu’êtres humains est la destruction. Car le péché a imprégné chaque fibre de notre être. Par nature, le péché est notre maître et la mort notre compagne; et nous vivons sous la domination des forces spirituelles du mal. Nous ne sommes pas capables de résister à ces ennemis féroces. Tout comme une brebis qui s’éloigne de son berger est sans défense, impuissante, perdue et vulnérable aux attaques des bêtes sauvages, il en est de même pour un homme qui arpente les rues de ce monde corrompu sans la protection du Christ, le Bon Berger. Car seul le Christ, le Bon Berger, peut fournir aux enfants de l’humanité la direction, la protection, la paix, le réconfort et les moyens de subsistance nécessaires; seul le Christ peut donner un sens à leur existence, la satisfaction et la vie. 


     Par conséquent, plutôt que de rechercher l’autonomie vis-à-vis de leur Créateur – le Dieu Tout-Puissant, l’Espérance de la gloire, le grand Dieu et Bon Berger Jésus-Christ – les hommes devraient répudier une telle autonomie et chercher refuge à l'ombre de la gloire de sa Majesté. Car sans sa protection, les enfants de l’homme sont privés de nourriture spirituelle; ils tâtonnent dans les ténèbres et deviennent la proie du prince de la puissance de l’air. Sans le Christ, le Bon Berger, les enfants de l’homme sont retenus captifs par le péché, privés de sens et de vie, et condamnés à la ruine et aux tourments éternels (cf. Psaumes 1).


     Alors, si tu es animé par un sentiment d’indépendance ou d’autosuffisance, je t’exhorte à te détourner de ton orgueil. Rends gloire à Dieu! Pour le bien de ton âme, n’endurcis pas ton cœur contre Lui. Détourne-toi de tes mauvaises voies, ferme ton cœur à l’autosuffisance et à l’autonomie, et mets ta confiance en Christ: “Il tient dans sa main l’âme de tout ce qui vit, le souffle de toute chair d’homme” (Job 12:10). Le Christ est le Dieu Souverain, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Lui seul est le Soutien de notre âme; c’est Lui qui donne un sens à notre existence et la satisfaction; c’est Lui qui nous sauve de la destruction et nous donne la vie éternelle. Il est notre seul espoir, l’Espérance de la gloire. Tourne-toi vers Lui maintenant! Car selon qu’il est écrit: “Par ton endurcissement et ton refus de te repentir, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour où Dieu révélera sa colère et son juste jugement. Il traitera chacun conformément à ses actes: à ceux qui, par leur persévérance à faire le bien, recherchent l’honneur, la gloire et l’incorruptibilité, Il donnera la vie éternelle; mais Il réserve son indignation et sa colère à ceux qui, par esprit de révolte, rejettent la vérité et obéissent à l’injustice” (Romains 2:5-8).









Post: Blog2 Post
© 2025 The Word of Life
bottom of page