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JE SUIS LA PORTE DES BREBIS

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Il existe deux destinations éternelles pour les enfants de l’humanité: l’une pour les justes et l’autre pour les impies, à savoir le ciel et l’enfer, respectivement. La première est un lieu de joie, de vie et de paix éternelles dans la présence glorieuse du Dieu Tout-Puissant. Mais la seconde est un lieu de tourments éternels et de colère divine, un lieu de séparation éternelle des bénédictions de Dieu. Bien que tous les fils des hommes méritent d’aller en enfer – “car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu” (Romains 3:23), Dieu, dans sa grâce souveraine, en a destiné certains à l’adoption comme “des vases de miséricorde qu’Il a préparés d’avance pour la gloire” (Romains 9:23).


Qui sont les brebis

Les vases de miséricorde sont les brebis du pâturage de Dieu, choisies avant la création du monde pour la vie, non selon leurs propres mérites, mais sur la base de l’œuvre du Fils de Dieu Jésus-Christ – le Berger et Protecteur de leur âme. Paul écrit dans Éphésiens 1:3-10, “Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ! En Lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce qu’Il nous a accordée en son Bien-aimé. En Lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce, que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d’intelligence, nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu’Il avait formé en Lui-même, pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre.”


     Ceux qui sont prédestinés à être enfants de Dieu par adoption sont les brebis du pâturage de Dieu, choisies par Lui en son Fils Jésus-Christ. Ils sont bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes; car le Seigneur leur a accordé son amour. Dans son amour, Il les a rachetés de la malédiction de la loi et leur a accordé sa grâce salvatrice. Grâce à l’œuvre accomplie par le Christ en leur faveur, les élus de Dieu sont pardonnés, justifiés devant Dieu, adoptés dans la famille de Dieu et faits héritiers de son Royaume; ils sont les brebis du pâturage de Dieu, et nul autre que le Christ ne leur procure la vie, la paix, la joie, la subsistance et la sécurité éternelle. Le Seigneur Jésus-Christ Lui-même déclare dans Jean 10:7-9, “En vérité, en vérité, Je vous le dis, Je suis la Porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant Moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la Porte. Si quelqu’un entre par Moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages.”

Que veut dire le Christ par “Je suis la Porte des Brebis”

Tous les enfants des hommes sont pécheurs par nature et par conséquent séparés de Dieu (cf. Esaïe 59:2). Nul ne peut vivre la vie parfaite que Dieu exige de nous (cf. Romains 3:10-18), ni apaiser la colère de Dieu pour ses mauvaises actions. Comme le dit Psaumes 49:7-9, “Un homme ne pourra en aucune manière racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon. Le rachat de leur âme est cher, et n’aura jamais lieu; ils ne vivront pas toujours, ils n’éviteront pas la vue de la fosse.” Ainsi donc, les enfants des hommes ne peuvent pas, par eux-mêmes, entrer dans la présence de Dieu. Tout ce qu’ils méritent c’est la mort, c’est-à-dire l’éternité en enfer. “Car le salaire du péché, c’est la mort” (Romains 6:23a).


     La nature pécheresse des enfants de l’humanité contraste fortement avec la sainteté de Dieu; c’est une barrière qui les sépare de la sainte présence de l’Eternel. Ils méritent tous la mort à cause de leurs actes iniques et ne peuvent pas y échapper par eux-mêmes. Même leurs œuvres les meilleures et tous leurs trésors ne peuvent suffire qu’à leur ouvrir la voie vers l’étang de feu, le lieu des tourments éternels, loin de la présence glorieuse de l’Eternel, le Saint. Notre seul espoir est Jésus; car Il est la Porte d’accès au Père. Il est Celui qui peut sauver les pécheurs de l’abîme de l’enfer. Autrement dit, seule la personne et l’œuvre du Christ peuvent permettre aux pécheurs d’accéder au ciel. Il n’existe aucun autre moyen pour les enfants de l’humanité d’obtenir le pardon de leurs péchés et d’être réconciliés avec Dieu que par son Fils Jésus-Christ. Car seul le sang du Christ peut expier le péché, et la justification s’acquiert exclusivement par le moyen de la foi en Lui. Par la foi en Christ, les pécheurs repentants sont justifiés devant Dieu. Car sur la base de leur foi, la justice du Christ leur est gracieusement imputée. Autrement dit, l’œuvre complète du Christ, c’est-à-dire sa vie parfaite et sa mort substitutive sur la croix, leur est gracieusement créditée. 


     Le Fils est la Porte d'accès au Père. Autrement dit, l’accès au Royaume de Dieu se fait exclusivement par son Fils Jésus-Christ. Par le Christ, la séparation des pécheurs d’avec Dieu prend fin et une relation intime avec Dieu est établie. “Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père; personne non plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut Le révéler”, déclare le Fils dans Matthieu 11:27. Parce que le Fils connaît le Père, Il peut Le faire connaître à qui Il veut. Ainsi, sans le Fils, il est impossible de connaître Dieu, d’avoir une relation intime avec Dieu. Car seul le Fils connaît le Père, et Lui seul peut révéler le Père aux hommes; seul le Fils peut rendre les pécheurs justes devant Dieu et les amener à la connaissance de Dieu. “En Lui nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés, selon la richesse de sa grâce” (Ephésiens 1:7). 


     Par son œuvre complète, le Christ accorde le pardon aux pécheurs repentants et les délivre de la colère à venir; Il les rachète et les réconcilie avec Dieu. Il brise le mur de séparation entre Dieu et les hommes, et donne accès à Dieu, la vie éternelle dans la glorieuse présence de Dieu, à tous ceux qui croient en Lui. Alors, dans un sens général, le Seigneur utilise l’expression “JE SUIS la Porte des brebis” pour souligner que l’accès au Royaume de Dieu se fait exclusivement par Lui. Car c’est en Lui que les pécheurs peuvent recevoir la vie éternelle et jouir de la sécurité éternelle, par le moyen de la foi en sa personne et son œuvre complète, comme le souligne clairement le v. 9 – “JE SUIS la Porte. Si quelqu’un entre par Moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages.” Jean 14:6 est parallèle à ce verset – “JE SUIS le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par Moi.”


     Cependant, l’assertion faite par Jésus, se désignant comme la Porte des brebis, a une signification plus profonde qu’il n’y paraît à première vue. Il est clair que les enfants de l’homme ne sont pas tous des brebis du pâturage de Dieu. Spirituellement parlant, il existe deux sortes de troupeaux dans ce monde: l’un est composé de brebis, l’autre est une meute de loups. Le premier appartient à Dieu, le second au roi des ténèbres. Les brebis appartiennent à Dieu parce qu’Il les a choisies avant la création du monde; elles sont nées de Lui, régénérées par son Saint-Esprit, rachetées par le sang de son Fils, et justifiées par le moyen de la foi en Lui. Ainsi les brebis reçoivent l’accès au Royaume de Dieu grâce à l’élection inconditionnelle du Père, à la mort sacrificielle et substitutive du Fils et à l’œuvre transformatrice du Saint-Esprit. La Porte des brebis est donc réservée aux brebis. Elles entrent par cette porte et sont sauvées.


     En tant que la Porte des brebis, le Christ Seigneur procure la justice à ses brebis. Il les délivre de la colère à venir et les conduit dans la présence glorieuse de Dieu; Il les délivre du monde, du pouvoir et de la pénalité du péché et les conduit à Sion, la nouvelle Cité du peuple de Dieu, la Jérusalem céleste; Il pourvoit à tous leurs besoins et les guide patiemment et triomphalement sur le chemin de la justice. En Lui, elles trouvent le salut, la sécurité, la paix et la vie. Le Seigneur Lui-même, après avoir dit aux Juifs dans Jean 10:7, “En vérité, en vérité, Je vous le dis, JE SUIS la Porte des brebis”, ajoute aux versets 8 et 9, “Tous ceux qui sont venus avant Moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la Porte. Si quelqu’un entre par Moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages.” 


     Les faux bergers d'Israël étaient des voleurs et des brigands. Parmi eux se trouvaient les pharisiens et les scribes du temps de la vie de notre Seigneur sur terre. Ils ne recherchaient pas le bien-être du peuple, mais les opprimaient et leur imposaient de lourds fardeaux. Dans Matthieu 23:4, le Seigneur Lui-même dit à leur sujet: “Ils lient des fardeaux pesants et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt.” Cette réprimande était formulée contre les pharisiens et les scribes en raison de leur approche légaliste et pharisaïque, et du fardeau qu’ils imposaient au peuple avec leur système de salut basé sur les œuvres. Plutôt que de rechercher la justice qui vient de Dieu, ils cherchaient à établir leur propre justice par les œuvres et enseignaient au peuple à faire de même, dissimulant ainsi le Chemin du salut, la porte par laquelle les pécheurs peuvent obtenir la vie. Par conséquent, au v. 13, le Seigneur commence son annonce de malheurs contre eux par cette déclaration: “Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux; vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer.”


     Contrairement aux faux bergers d’Israël, qui fermaient aux hommes l’accès au royaume des cieux, le Christ donne la vie à ses brebis. Par Lui, elles entrent dans l’enclos, dans le sein de l’Eternel, dans sa présence glorieuse, pour y trouver sécurité et repos. Le Christ fournit à ses brebis un endroit sûr où habiter et des provisions pour leurs besoins physiques et spirituels. Il les fait reposer dans un bon pâturage; Il les nourrit de bons pâturages et les abrite par sa présence. Il les portera dans son sein pour toujours. “Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif, le soleil ne les frappera plus, ni aucune chaleur brûlante. En effet, l’Agneau qui est au milieu du trône prendra soin d’eux et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux” (Apocalypse 7:16-17)


     L’œuvre rédemptrice de Dieu pour ses brebis les distingue de l’autre troupeau, c’est-à-dire du reste de l’humanité, et le Christ étant la Porte des brebis, cela implique qu’il existe une autre porte réservée à ceux qui ne sont pas des brebis. Autrement dit, il y a deux portes: l’une pour les brebis, l’autre pour les loups; et chaque porte mène à une destination distincte: l’une mène à la vie, l’autre à la mort. La porte de la vie est réservée aux brebis, tandis que celle de la mort est réservée aux loups. Une brebis ne peut entrer par la seconde porte, ni un loup par la première. 

L’entrée par la Porte des brebis

La Porte des brebis est réservée exclusivement aux brebis du pâturage de Dieu. Car Dieu, dans son décret éternel et selon sa volonté souveraine, a prédestiné les brebis à l’adoption comme fils, mais les loups à la destruction (cf. Romains 9:22). Il faut donc être une brebis pour entrer par la Porte des brebis. Ni une chèvre, ni un loup, ni aucune autre bête ne peut y entrer. A l’hôpital, par exemple, il y a des portes marquées “Réservé au personnel”. Cela signifie que les zones situées derrière ces portes sont interdites aux patients et aux visiteurs. Toute personne qui ne fait pas partie du personnel n’est pas autorisée à y accéder. Pour y accéder, les employés de l’hôpital ont besoin d’une carte d’accès spécialement conçue pour eux. Il importe de noter également que c’est l’employeur, et non le personnel, qui fabrique la carte d’accès. Et chaque employé reçoit sa propre carte d’accès. Sans cette carte, les employés ne peuvent ouvrir les portes donnant accès aux zones réservées. Il en est de même de la Porte des brebis, la porte qui mène à la Cité Céleste – la demeure sainte et éternelle de Dieu. 

     

     Pour accéder à la Cité Céleste, il faut entrer par la Porte des brebis; car l’accès à la Cité Céleste nécessite un vêtement spécial – le vêtement du salut, confectionné, non par ceux qui entrent, mais par le Roi de la Cité Céleste. Ce vêtement spécial est la justice même du Christ, le Roi de la Cité céleste, le Roi de gloire, Lui qui a vécu pour ses brebis et a donné sa vie pour elles. Il revêt gracieusement chacune de ses brebis de son vêtement saint – la robe de la justice, afin qu’elles soient justifiées devant Dieu, couronnées de vie et admises dans la demeure sainte et éternelle de l’Eternel. Sans ce vêtement, nul ne peut entrer dans la Cité du Grand Roi, la Jérusalem céleste (cf. Matthieu 22:11-13).


     Bien que les brebis aient également péché comme le reste de l’humanité et méritent la ruine éternelle, elles hériteront du Royaume de Dieu grâce à l’œuvre complète du Christ. Elles ont été consacrées à Dieu, préparées pour la gloire, selon les richesses de sa grâce. Grâce à la justice du Christ qui leur est imputée, elles sont considérées comme justes par Dieu. Par sa vie parfaite et sa mort substitutive sur la croix, le Fils a accordé à ses brebis l’accès à son Royaume. Il nous a ouvert l’accès au Père, selon qu’il est écrit, “par la route nouvelle et vivante qu’Il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair” (Hébreux 10:20).


     Pour entrer dans la présence du Père, chaque brebis passe par la Porte des brebis. Autrement dit, pour entrer dans le Royaume de Dieu, le Tout-Puissant, les brebis de son pâturage passent par son Fils Jésus-Christ. Le Christ permet à ses brebis, juives et non juives, d’entrer en sécurité dans la présence de Dieu et de résider dans sa sainte demeure en les revêtant de sa justice et en les baptisant de son Esprit. C’est ainsi que Paul écrit dans Éphésiens 2:17-18, “Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près; car par Lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit.” 


     En tant que brebis du pâturage de Dieu, “nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’Il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair” (Hébreux 10:19-20). Personne d’autre que les brebis n’a accès au Père. Car la voie que son Fils a ouverte en donnant sa vie est réservée uniquement aux brebis, et non à ceux qui sont prédestinés à la colère. Le Christ a donné sa vie pour ses brebis (cf. Jean 10:16), et elles seules sont baptisées par son Esprit pour former un seul corps. Son œuvre complète est le fondement de leur justification: elle leur est imputée par grâce et elles sont considérées comme justes par Dieu. Et leur baptême par son Saint-Esprit est la marque de sa propriété sur elles. Ainsi, Paul écrit dans Romains 8:9c, “Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne Lui appartient pas.”


     Ceux qui ne sont pas des brebis ne peuvent pas recevoir l’Esprit du Christ parce qu’ils ne sont pas ses élus (cf. Jean 14:17). Mais l’Esprit du Christ habite ses brebis, chacune d’elles; elles sont marquées surnaturellement par Celui qui les possède. C’est pourquoi elles peuvent entrer par la Porte des brebis, la porte qui mène à la vie, car elles portent la marque de la propriété divine. Inversement, quel que soit l’effort déployé par un loup ou tout autre animal, il ne peut entrer par la Porte des brebis; car il ne possède pas les caractéristiques d’une brebis: il n’est pas revêtu du vêtement juste, c’est-à-dire de la justice du Christ (cf. Matthieu 22:11-13), ni scellé par le Saint-Esprit, l’Esprit du Christ. Ainsi, celui qui n’est pas une brebis ne peut entrer par la Porte des brebis, car il ne porte pas le sceau d’appartenance au Christ.


     Seuls les élus de Dieu, c’est-à-dire ceux qu’Il a connus d’avance et prédestinés à l’adoption en son Fils Jésus-Christ, peuvent entrer par la Porte des brebis. Régénérés par le Saint-Esprit, ils sont attirés vers le Fils, la Porte des brebis, justifiés par le sang de sa croix. Ainsi, grâce à l’œuvre puissante et surnaturelle du Saint-Esprit, les élus de Dieu sont attirés vers son Fils Jésus-Christ; ils se tournent vers Lui avec repentance et foi. Mais celui qui n’est pas une brebis ne peut pas s’approcher de la Porte des brebis. Comme le Seigneur Lui-même le dit: “Nul ne peut venir à Moi, si le Père qui M’a envoyé ne l’attire: et Je le ressusciterai au dernier jour” (Jean 6:44).


     Les brebis sont surnaturellement habilitées par le Père à se tourner vers son Fils Jésus-Christ avec repentance et foi. Mais les loups n’ont pas cette habilité et sont donc voués à la ruine et aux tourments éternels. Car ils ne peuvent pas exprimer la foi salvatrice, qui est un don du Saint-Esprit et le seul moyen par lequel les pécheurs sont justifiés devant Dieu et ont accès à son Royaume.

L'étroitesse de la Porte des brebis

Large est la porte, et spacieux le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui entrent par elle(Matthieu 7:13). Mais la Porte des brebis, celle qui mène à la vie, comme le déclare l’Écriture, est la porte étroite: le chemin est difficile “et peu nombreux sont ceux qui le trouvent” (Matthieu 7:14). Les rares personnes qui trouvent la Porte des brebis, la porte qui mène à la vie, sont les brebis; car elles sont surnaturellement attirées vers cette porte (cf. Jean 6:44). Ceux qui ne sont pas des brebis ne peuvent pas la trouver parce qu’ils sont aveugles, gonflés d’orgueil et rebelles. 


     Même si la porte de la vie s’ouvre devant le nez de ceux qui ne sont pas des brebis, ils ne feront pas un seul pas vers elle, mais continueront obstinément par la porte de la mort jusqu’à ce qu’ils atteignent leur demeure éternelle, l’étang de feu. Ils ne peuvent pas répondre à l’appel de Dieu ni considérer aucune de ses œuvres. Car ils sont ligotés, enchaînés à la porte de la mort. Par exemple, pendant le ministère terrestre du Seigneur Jésus, de nombreux Juifs eurent le privilège d’entendre directement son enseignement et d’être témoins de ses miracles; mais ils ne crurent point en Lui. Ainsi, lors de la fête de la Dédicace à Jérusalem, lorsque le Seigneur marchait dans le temple, sous le portique de Salomon, et Les Juifs L’entourèrent et Lui dirent: Jusqu’à quand tiendras-Tu notre esprit en suspens? Si Tu es le Christ, dis-le-nous franchement. Jésus leur répondit: Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que Je fais au nom de mon Père rendent témoignage de Moi. Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis entendent ma voix; Je les connais, et elles Me suivent” (Jean 10:24-27)


     Dans Jean 12:35-36, le Seigneur les exhorte en disant: “La lumière est encore pour un peu de temps parmi vous. Marchez pendant que vous avez la lumière afin que les ténèbres ne vous surprennent pas, car celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en elle afin de devenir des enfants de lumière.” Mais à cause de leur cœur endurci, obstiné et orgueilleux, ils refusèrent de suivre le Christ; ils ne se tournèrent pas vers Lui. Tel n’est point le propre des brebis du pâturage du Christ. S’ils étaient les brebis du Christ, ils auraient cru à ses paroles et seraient venus à Lui, car Il est la Porte des brebis.


     Ainsi, celui qui n’est pas une brebis ne peut entrer par la Porte des brebis, et quiconque entre par une porte autre que la Porte des brebis périra dans la géhenne de feu. Car seule la Porte des brebis mène à la vie. En d’autres termes, la vie se trouve exclusivement en Christ; “C’est en Christ, par la foi en Lui, que nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance” (Éphésiens 3:12). Car le “Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, Lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu; Il a été mis à mort quant à la chair, et rendu vivant quant à l’Esprit” (1 Pierre 3:18). Ésaïe 53:5, Mais Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.”


     Seuls ceux qui ont été choisis par Dieu et purifiés par le sang du Christ, “l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde” (Jean 1:29), ont le privilège d’entrer par la porte qui mène à la vie. Seuls les rachetés de Dieu peuvent marcher sur la voie du salut qui mène à la Nouvelle Jérusalem de Dieu; et le Seigneur Jésus-Christ est Celui qui les guide et les préserve sur ce chemin.


     Concernant le retour de son peuple Israël à Sion, dans Ésaïe 35:3-10 le Seigneur déclare par l’intermédiaire du prophète Esaïe, “Fortifiez les mains affaiblies et affermissez les genoux flageolants! Dites à ceux qui ont le cœur battant: “Fortifiez-vous, n’ayez pas peur! Voici votre Dieu: elle viendra, la vengeance, la rémunération de Dieu. Il viendra Lui-même pour vous sauver.” Alors les yeux des aveugles seront ouverts et les oreilles des sourds seront débouchées. Alors le boiteux sautera comme un cerf et la langue du muet lancera des cris joyeux. Oui, de l’eau jaillira dans le désert et des ruisseaux dans la plaine aride. La terre brûlante deviendra un étang et la terre aride se changera en sources d’eau. Dans le repaire qui servait de gîte aux chacals pousseront des roseaux et des joncs. Il y aura là une route, un chemin qu’on appellera “Chemin de la Sainteté”. L’impur n’y passera pas, mais il sera pour ceux-là. Ceux qui vont ce chemin, même les insensés, ne s’égareront pas. On n’y croisera aucun lion, aucune bête sauvage ne le gravira, aucune ne s’y trouvera. Ce sont les rachetés de l’Eternel qui y marcheront. Ceux que l’Eternel aura libérés reviendront, ils arriveront à Sion avec des chants de triomphe et une joie éternelle couronnera leur tête. Ils connaîtront la gaieté et la joie, la douleur et les gémissements s’enfuiront.”


     Au verset 8 de cette prophétie, Esaïe annonce aux lecteurs que dans le jour à venir, lorsque le Seigneur reviendra sauver son peuple, une route sera préparée pour eux, une route qui sera appelée le Chemin de la Sainteté. Littéralement, cela fait référence au chemin que les rachetés emprunteront en toute sécurité pour retourner à Sion, la Cité de leur Dieu, lorsqu’Il viendra établir son Royaume millénaire sur terre. Mais spirituellement, cela fait référence au Christ, le Chemin du salut, Celui qui conduit son peuple, les brebis de son pâturage, en toute sécurité jusqu’à Sion. Tout comme par le passé, le Seigneur Jésus-Christ a délivré son peuple d’Égypte, les a conduit à travers le désert et les a installé en Terre promise, de la même manière, dans le jour à venir, Il rassemblera ses rachetés dispersés parmi les nations, les amènera Lui-même en toute sécurité à Sion et les couronnera d’une joie éternelle. Là, ils habiteront “une demeure de paix et des habitations sûres et des lieux de repos tranquilles” (Esaïe 32:18).


     Il convient à présent de noter la restriction qui entoure le privilège d’emprunter le Chemin de la Sainteté, restriction énoncée dans Ésaïe 35:8-9. Au v. 8, le prophète nous dit que le Chemin de la Sainteté est réservé, non aux impurs, mais aux rachetés de l’Eternel, les justes: ceux que Dieu, par son décret, a désignés et choisis selon sa grâce pour marcher sur la voie. Ceux-là, même insensés, ne s’écarteront pas de la voie; ils seront préservés et ne manqueront pas d’entrer par la porte. En d’autres termes, ils se tourneront tous vers le Christ avec repentance et foi, et persévéreront jusqu’à la fin. Car l’Eternel les a prédestinés à l’adoption comme fils. “Et ceux qu’Il a prédestinés, Il les a aussi appelés; et ceux qu’Il a appelés, Il les a aussi justifiés; et ceux qu’Il a justifiés, Il les a aussi glorifiés” (Romains 8:30).


     Par conséquent, lorsqu’ils entendent sa voix, ils Le suivent. Aucun d’eux ne verra la fosse, et le prince des ténèbres ne pourra les ravir. Car le Seigneur Lui-même les a rachetés, et Il les guidera et les préservera jusqu’à la fin. “Mes brebis entendent ma voix; Je les connais, et elles Me suivent. Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main”, déclare le Seigneur dans Jean 10:27-28. Pierre écrit dans 1 Pierre 2:24-25, Il “a Lui-même porté nos péchés dans son corps à la croix afin que, libérés du péché, nous vivions pour la justice. C’est par ses blessures que vous avez été guéris. Vous étiez en effet comme des brebis égarées, mais maintenant vous êtes retournés vers le Berger et le Protecteur de votre âme.” Romains 5:2, C'est aussi par son intermédiaire que nous avons accès par la foi à cette grâce, dans laquelle nous tenons ferme, et nous plaçons notre fierté dans l’espérance de prendre part à la gloire de Dieu.”


     De plus, au v. 9 Esaïe nous dit qu’aucun lion ni aucune bête sauvage, aussi puissants et furtifs soient-ils, ne mettront pied sur le Chemin de la Sainteté. Bien que cela puisse indiquer l’absence de danger et de préjudice pour les voyageurs (si on l’interprète littéralement), cela fait probablement référence à l’exclusion de tous ceux qui ne sont pas des brebis du Chemin de la Sainteté. Car c’est le chemin des brebis du pâturage de Dieu – les rachetés de l’Eternel, comme l’indique la dernière clause de ce verset. Car il est dit: “Mais les rachetés y marcheront.” Dans ce cas, le prophète a peut-être utilisé les termes “lion” et “bête sauvage” pour qualifier l’impur du v. 8. Quoi qu’il en soit, le Chemin de la Sainteté est un chemin réservé aux brebis, et c’est un chemin sûr. Car le Seigneur aplanit le sentier des justes (Ésaïe 26:7). Bien qu’elles aient de nombreux ennemis dans ce monde, les brebis du Christ cheminent en toute sécurité et en paix vers leur demeure éternelle, la Jérusalem céleste, guidées et gardées par le Christ Lui-même. Mais “Il n’entrera [dans la Cité du Grand Roi] aucune chose souillée, ni personne qui s’abandonne à l’abomination et au mensonge; mais seulement ceux qui sont écrits au Livre de vie de l’Agneau” (Apocalypse 21:27). Autrement dit, aucun pécheur rebelle ne peut entrer dans la Cité céleste, aucun ne peut voir Dieu. Parce qu’ils rejettent le Fils, Celui qui seul ôte nos impuretés, la seule Porte qui mène au Père, les rebelles demeurent impurs et l’accès au Royaume de Dieu leur est fermé. Car sans la sainteté, personne ne verra le Seigneur (cf. Hébreux 12, 14).


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